Convoquons la poésie, miroir de nos paradoxes,
Dans ce monde en mutation, où le réchauffement s’installe,
Ma poule pond des œufs mollets, sans embryons,
Et moi, je crie, bouche ouverte, sans bouger d’un pouce.
Tourner en rond, c’est devenir poussière,
J’expire en pieds paquets, iris en bouteille,
Dans ce cycle absurde, qui gagnera le rire ?
Celui qui voit une barbe ou celui qui traie un bouc ?
Rue Paradis en blouse blanche,
Qui a le dernier mot ? La société ou la folie douce ?
Persona non grata, citoyen, pourquoi insister ?
Nos lumières diffèrent, nos coutures ne sont pas les mêmes.
La rentrée copie la sortie,
Gilette a perdu ses larmes,
En plein viol, décolle vers des étoiles mortes,
L’eau vit-elle sans plastique ou verre ?
La réponse est dans la main, sans goutte par terre.
Le trou noir bouche bée,
Le con mange la bouche ouverte, le pauvre l’air ambiant,
Son élévation nourrit sa chute,
Et le con se chie dessus, cycle sans fin.
Après infiltration,
Faut-il poursuivre ou revenir à sa soupe,
Comme un cheveu blanc sur la langue ?
Le trafic humain, sans règle, démontre l’absurde,
Une sphère où tout se perd, tout se confond.
Ne manquez pas la marche blanche,
Ni l’arc-en-ciel en zone franche,
La poésie, remède précieux, aime la folie douce,
Elle éclaire nos fissures, nos blessures invisibles.
En quittant ces vers moulus,
Évitez de perdre leur essence,
L’os à moelle halal pourrait farcir le trou du cul,
Pour lui montrer le paradis ou son absence.
Ne croyez pas en la loi d’Adam et Ève,
Rien ne consolide nos fissures,
Les illusions s’effritent, seul le rêve peut sauver.
j'ai bien aimé le ton et sa philosophie
RépondreSupprimerj'ai bien aimé le ton et sa philosophie
Yvon
Ah... Les temps ne sont plus à la réflexion mais à l'accélération de la connerie
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