Au bout de la presqu'île,
Toi, vieil olivier, géant ancestral, tu te dresses,
Réceptacle des pleines lunes en liesse,
Tes branches tissent des rêves
D'étoiles et de tranquillité.
Tu as vu naître le moulin,
Les fontaines d'huile et de lin,
Et même l'Empire romain,
Grand et serein, comme un lion de pierre,
Gardien d'un temps qui ne s'efface pas.
Miracle des âges,
Résistant aux canicules,
Tu récites l'épopée,
Bravant les tempêtes,
Tu soulèves l'odeur de la terre après la pluie,
La poussière après les grandes chaleurs,
Et les reflets de la gloire.
Tes feuilles gris-vert gambadent au vent,
Comme des danseuses d'ébène et d'argent,
Et dans l'ombre, je sens ton souffle,
Un souffle de vie, un souffle d'histoire.
Tu traverses les torts,
Les brumes en secret,
Tu as l'âme remarquable,
Colosse à jamais,
Ode à la beauté sauvage,
À la résilience d'un cœur éternel.
Dans ce sanctuaire,
L'époque se suspend,
Poème surréaliste,
Tu nous aimes en silence,
Tu es le témoin des siècles, le témoin de moi,
Un pont entre la terre et le ciel,
Un symbole de force douce, de patience infinie,
Un ami circonspect.
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