Qui suis-je ?

- James perroux
- La poésie est une suspension qui éclaire le monde. Un puits sans fond pour puiser sans pareil la panoplie humaine des émotions. J'essaie sans piquer la recette aux éloges, d'écrire de la poésie ou tout du moins m'approcher de ce qui me semble être de la poésie. Me lover à cette matière à la fois sibylline et mouvante, Sibylline parce qu'elle me parle le plus souvent dans une langue étrange et mouvante parce qu'elle me semble incontrôlable. Dans la mesure de mes capacités, j’essaie d’être celui que je veux être. Être le témoin de ce qui m'habite et de ce qui m'entoure. Je suis juste quelqu'un qui a besoin de s'exprimer avec ce que la vie souhaite me laisser croire et partager.
Vous trouverez sur ce blog toutes mes humeurs poétiques, de la poésie plus ou moins libre selon l'état d'esprit du moment...
« Une poésie n’est-elle pas le seul endroit au monde où deux âmes étrangères peuvent se croiser intimement. »
Si vous souhaitez lire l’essentiel, cliquez sur l’onglet « tous mes recueils en libre accès sous format PDF »
Les écrits et les illustrations numériques sont de ma plume. Certaines de mes illustrations utilisent des photos lors de mes montages graphiques dont j’ignore les auteurs ; je reste dans ce cas ouvert pour les indiquer. Il peut arriver aussi qu'un vers se glisse et qu'il ne m'appartienne pas, par pur hasard ou pas, je l'indique lorsque je pense qu'il en est nécessaire. En bas du blog, il y a les liens concernant ceux que j'aime suivre... Attention je ne tiens pas à jour tous les liens... Et souvenez vous que la poésie est une suspension qui éclaire le monde !
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À Sardine Rousseau
« Renoncer à sa liberté
C'est renoncer à sa qualité d'homme
Aux droits de l'humanité
Même à ses devoirs » J.J Rousseau
Réinterprétation d'une contre pitrerie
Arriver à pied par la Chine
Quel gros dégueulasse
Le marin nettoie le fond de sa quille
Au bout de la jetée
Il n'y pas le con de sa fille
Il y a un combat de bouts
Sans ficelle ni à-coup
Une nouvelle norme de pantin
Où la pieuvre a le pouvoir
L'état d’esprit
De la peste et du choléra
Des tentacules qui infantilisent
Les sages comme les consanguins
Qui finira dans l'aquarium
Toi
Petit homme
La bienveillance est disqualifiée
Par tous ces dérapages
Ces crimes maquillés
L’omerta est une règle d’or
Dans la sphère des maquilleuses
Sur ses deux oreilles
L'apparatchik ne perdra pas sa place
Dans l’ombre de sa froideur
Nous voilà au cœur
Du faisceau qui favorise l’éclosion
Des vieilles rancœurs
De nouvelles statues
De marbre comme de plâtre
Parlons des voix de ces Robespierre
En herbe folle et chemisier à fleur
Qui parlent de liberté
En vulgarisant leur unique pensée
Comme sainte révolution
Où le sang serait justifié
Tous ces accordéons de la pense
Ces moutons égarés
Ne servent pas la civilisation
Ils la déshumanisent
À table il est l'heure de festoyer
Qui finira sur le bucher
Toi
Petit berger
Je sais que l'art ne sauve rien
Mais il conserve ce qu'il peut
La toile de fond la lumière
L’Éther qui se cache
Dans les veines du rossignol
Après toutes ces incompréhensions
Ces guerres et ces boutons
Je finirai la chanson
.
.
.
Tombé du ciel
.
.
.
Rêvons
.
.
.
Retour au soleil
Le barbecue a encore du gaz
Le silence de l'agneau
Est dans mon assiette
Et mon verre reflète
Chair et tendresse
Au golfe clair de mes paupières
Ma jolie
Tes petits seins sont al dente
Cenelles scintillantes
Pores ouverts aux câlins
Glaçage du capitaine flamme
Truffe à l'embouchure
Des soupirs marinés
Dans des arômes doux crépitant
Le plat principal de ton corps
À mon clou de girofle
Parsemé de poivre rouge
Parfume ma langue confite
La cuisson est intense
Et l'agneau d'ici bêle
La nature rend hommage à Vivaldi
Et la danse humaine au parapluie
Liberté sexe et grillade
Quant aux mauvaises odeurs
Le voisinage ne m'a pas dénoncé
Ni même léché les sardines de mon attente
Pour rentrer m'égorger
Le sac de mon couchage
Et son cri d'assassin
Ont soulagé la gardienne des enfers
Et les arrêtes continuent de brûler
.
.
.
Retour sur Terre
.
.
.
En attendant le chant de la cigale
Le barbecue a encore du gaz
Et ma langue
Le goût de ta chair
Mon amour si nous allions dormir
Figures de style
Le cahier d'un retour au pays
Des morts des vivants bien d'autres choses
Une noyade d'un bonheur sec
Un souffle au cœur tendre l'air de rien
Une vraie liberté en part close
Peu importe le sens des aiguilles
La cadence d'un vers pas de danse
La musique d'une note noire
Le parallélisme s'équilibre
Entre tous ces verbes qui résistent
Et la poésie qui m'accompagne
Je prends la route des angelots
Et prie pour ne pas perdre la tête
Et...
Et si l'amour naissant porte comme un enfant
Qui s'apaise sous le sentiment maternel
Saut de l'ange allons-nous en par le toit solaire
Sans oublier la sélection coup de cœur
Le coupeur de feu pour soulager mes brûlures
Le monde de l'écriture comme île sainte
mardi
La prise imparfaite de la chose
samedi
Rivière d'or
vendredi
Non
Effaçaient les salauds
Enjolivaient les anges
Dans un brouillard
Épais et calme
Chaque son
Tranche au scalpel
Le champ de bataille sémantique
Tout le monde se suit et subit
Sans connaître la destination
Une couverture de fleurs gémit
L'écho s'immisce au silence
As-tu appris à dire NON
De la différence
Naît la coexistence
Libellule
Pourquoi promènes-tu cette mélancolie
Rien ne peut enlever
ce blues de mes pensées
Changes-tu l'âme
d'un seul coup de bistouri
Avec le temps
se quitter
Comment va ta peine
toutes ces tâches d'eau de vie
derrière ton masque
Comme un oiseau
sans thèmes
mes lèvres piaillent
Je mettrai mes bras
autour de chaque arbre mort
J'aimerai tellement tourner la page
et puis
sourit
puisque tu pars
On n'oublie jamais rien
On a les mots
souvent accrochés dans la gorge
et ni le vent l'amour la haine
et que sais-je
ne peuvent les libérer
détourner l'ailleurs
Oui
rien ne se compare
et rien n'est comparable
Ne me jugez pas
je ne me reconnais pas
C'est comme ça
tout est fini
n'insistez pas
Vous le savez mieux que Dieu
le fit un jour sang
Ne rêvez pas
lâche
je ne partirai pas
Libellule de nuit de jour
tout se confond
Pourquoi promènes-tu cette mélancolie
sur les ailes
de tes parcelles
sans déposer tout ton nectar
sur l'âme sœur
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Quand la vérité s'épanouit, La beauté danse dans l'air. Elle et moi, voyageurs des vastes horizons, Habitués aux caresses des plain...
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Dans la brume d'un Zao Wou-ki, Tremblement de lumière, poussière d'or pâle, Un sentier de songes, Où le cosmos déverse sa clarté fug...
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Dans le tumulte des cœurs, l'amour jaillit, lumineux, comme un éclair dans la nuit, un souffle, une promesse, un coup de foudre, qui e...
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Dans l'ombre d'un cœur, Le pessimisme s'installe, Telle une tare, Petite-bourgeoise, avale. Les rêves s'éteignent, Et les ...
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Dans le tissage du temps, quelle couleur se dessine ? Ce qui brille pour certains peut devenir ombre pour d'autres. À quoi bon écrire ...
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Il existe des aspects de l'existence qui éveillent en moi une plume en révolte. L'absence de temps, telle une ombre persistante, imp...
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Au printemps de quoi rêves-tu Je ne sais pas je ne sais plus À ressentir ce que je ne rêve pas Au lyrisme de la Traviata Et à bou...
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Dans la douce lueur d'une ville en mouvement, Abdul pierre yosef, L'ingénieur Aux rêves d'orange amère, Tisse des pensées, Des s...
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J’écris avec ma dernière plume No doubt that these trills of bird Are despised Of those who touch the job half Nul doute que me...
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« Aurais-je pensé Retrouver dans le brouillard Aucune clarté Ivresse sans âme La voie est un labyrinthe Le ciel un trou noir » Assez d'a...