Ici, plus de pétrole mais des sycophantes,
Ces mots ne naissent pas des bouches d'égout,
Mais d'une suite d'hôtel climatisée
Où le sinistre rendez-vous fut fixé,
En plein cœur du district des exécutions.
Se pelotonne comme une chimère en repli,
Cherchant à s'évanouir dans le néant.
Loin de l'ultime ligne de démarcation,
Le cercle n'est qu'une illusion vacillante.
L'air se putréfie, empoisonne,
L'heure assassine dans son tic-tac morbide :
La vie, antédiluvienne compagne de la mort.
*** version 2 ***
[b]Variations sauvages[/b]
Proche de l’éphémère ligne de vie,
Le cercle se resserre en un vortex funeste.
L’air se décompose en soupirs étouffés,
L’heure murmure des incantations spectrales :
La mort,
Complice éternelle de la vie.
Abandonné dans ce désert stérile,
Un migrateur appelle une nuit d’angoisse.
Ici, plus de pétrole, seulement des mensonges,
Ces mots surgissent, non pas des égouts,
Mais d’un hôtel où le destin tragique
A été scellé, en pleine exécution.
Sur le canapé, il se replie,
Tel une chimère s’évanouissant,
Cherchant à disparaître dans le néant.
Loin de l’ultime ligne de démarcation,
Le cercle vacille, illusion persistante.
L’air se putréfie, empoisonne l’instant,
L’heure assassine dans son tic-tac sinistre :
La vie,
Éternelle complice de ce destin.