Il s'imagine à travers un pays en sang,
Pêchant des âmes figées dans l’instant,
Son univers, un labyrinthe de souffrances,
Où s’éveillent ses armes choisies,
Projectiles ardents,
Mortelles dans son ciel intérieur.
L’orgueil,
Bijou du héros en quête de reconnaissance,
Se glisse dans sa poche trouée,
Proche du marteau et de la faucille,
Mais il abandonne la veste,
Son cœur, lui, demeure,
Droit, à ses pieds,
L’écho de son existence résonne
Dans les tranchées où les affamés murmurent,
Rêvant d’un festin royal,
Nappé d’un amour éternel,
Un banquet simple, loin des horreurs endurées.
Dans ce chaos, les balles se perdent,
Étreignant l’absurde,
Les chairs fusent,
Échos d’un front carbonisé,
Chaque poudrière, une éruption de folie,
Des cendres de désespoir,
Un cri de l’âme,
Brûlant les ombres de nos illusions ;
Mais au fond, un désir de douceur,
De saveurs partagées,
Un instant de paix dans la tempête,
Un souffle de vie,
Un goût de liberté...
Sous peu.
Tout l' Homme dans son orgueil, dans sa folie
RépondreSupprimerYvon