La silhouette humaine,
Même sous l’orage,
Ne brise plus la grâce.
Les courbes de ses seins
Ne surprennent plus,
Elles s’élèvent,
Vers un pèlerinage silencieux,
Face aux vagues grisâtres,
Qui nourrissent la canicule.
Mes mains ont levé l’ancre,
Sur cette merveille extraterrestre du jour,
Qui se transforme en eau de Boudin,
Sous la chaleur implacable.
Putain de chaleur,
On dirait que le ciel en jouit,
Comme un cercueil
Recouvert d’épines de roses noires.
Sous le feu du soleil,
L’ombre devient rare,
Les cœurs battent à l’unisson,
D’une ardeur étrange.
L’humanité s’étire,
Cherchant un refuge fragile,
Dans cette fournaise,
Notre âme vacille, vacille.
Et moi,
Spectateur de cette danse ardente,
Je ressens cette chaleur dévorante,
Un feu intérieur,
Reflet de la terre en colère,
Cherchant la paix,
Dans un monde en furie.
C'est bien la saison des chaleurs, dans tous les sens du terme...
RépondreSupprimerAvec, parfois, quelques orages, quelques pluies éparses, comme rafraichissement...
La chaleur des corps et des décors ne doit pas s'arrêter en un simple regard...
Poème très agréable...
Amitiés...
Hubix.