Qui suis-je ?

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La poésie est une suspension qui éclaire le monde. Un puits sans fond pour puiser sans pareil la panoplie humaine des émotions. J'essaie sans piquer la recette aux éloges, d'écrire de la poésie ou tout du moins m'approcher de ce qui me semble être de la poésie. Me lover à cette matière à la fois sibylline et mouvante, Sibylline parce qu'elle me parle le plus souvent dans une langue étrange et mouvante parce qu'elle me semble incontrôlable. Dans la mesure de mes capacités, j’essaie d’être celui que je veux être. Être le témoin de ce qui m'habite et de ce qui m'entoure. Je suis juste quelqu'un qui a besoin de s'exprimer avec ce que la vie souhaite me laisser croire et partager.

Vous trouverez sur ce blog toutes mes humeurs poétiques, de la poésie plus ou moins libre selon l'état d'esprit du moment...

« Une poésie n’est-elle pas le seul endroit au monde où deux âmes étrangères peuvent se croiser intimement. »

Si vous souhaitez lire l’essentiel, cliquez sur l’onglet « tous mes recueils en libre accès sous format PDF »

Les écrits et les illustrations numériques sont de ma plume. Certaines de mes illustrations utilisent des photos lors de mes montages graphiques dont j’ignore les auteurs ; je reste dans ce cas ouvert pour les indiquer. Il peut arriver aussi qu'un vers se glisse et qu'il ne m'appartienne pas, par pur hasard ou pas, je l'indique lorsque je pense qu'il en est nécessaire. En bas du blog, il y a les liens concernant ceux que j'aime suivre... Attention je ne tiens pas à jour tous les liens... Et souvenez vous que la poésie est une suspension qui éclaire le monde !

Toutes les fautes d'orthographes sont corrigées au fur et à mesure des rencontres... Et toute ressemblance avec des personnages existants serait purement fortuite

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jeudi

La symphonie de l’inutile

Dans le bal des contradictions, quelques rires,
Quelques pleurs, et quelques chairs tendres s’entrelacent.
J’introduirai de l’espièglerie, par moments,
Et des champs de mai, d’éclats de légèreté,
Subtils, pour bien équilibrer l’effet global.
Je tisserai un tapis pour questionner,
Avec des fils dorés, parfumés d’ironie.
Mais je resterai fidèle, férocement,
À mes choix dans cette farandole incertaine.

Écrire, c’est plonger dans l’infini des mots.
Les rêves s’envolent comme des bulles vierges,
À la surface d’un océan de pensées.

Un miracle taquine mon corps, mes artères :
Entre rires et larmes, où se rétablir ?
Où se situe la vérité si rien ne bouge ?
L’ignorance s’infiltre là, douce et perfide,
Étrécissant l’étendue des potentiels.
La raison s’achève, s’efface et disparaît
Dans ce torrent parisien d’absurdités,
Ces discours aliénants, crétinisant l’Homme.
On donne de l’or à l’empire du soleil,
Et en même temps, on fait des appels au don
Pour financer l’injustice ou bien des scanners.
Retrouvons le sens de nos frêles existences,
Désaccordées comme un instrument de musique.
Relevons tous les défis de ces fausses notes,
D’accords indécents, de paroles insensées.

Les ricochets jobards de l’effet papillon
Nous enflamment comme le souffle d’un volcan.
Terrassés, nous observons le flot de non-sens.

Pourtant, au détour de nos errances fauvettes,
Rions un peu de nos envolées arbitraires.
Un sourire peut ébranler les certitudes,
Éveillant les cœurs en sommeil au pied du lit.

N’est-ce pas la pandémie controversée d’ombres
Qui s’abat sur nos esprits assoupis et tièdes ?
Il faut vacciner tous les spermatozoïdes
Et éveiller toutes consciences fertiles.
 
*
 
Réponse à l'air ambiant à la manifestation du jour... 

mardi

L’Oracle des illusions dans un monde évanescent

Le grand Oracle, maître des chiffres foldingues,
Secoue la bourse comme la balle d’un flingue.
« Rien ne va plus ! » hurle le croupier Emmaüs.
L’IA fait valser le dollar de nos anus
Sur des tours de verre fumée extravagantes,
Dans le casino rêvé où l’absurde chante.

De l’autre côté des paillettes éphémères,
Sans glorifier l’art de la fausse misère,
Au milieu d’un no man’s land, à partir de rien,
J’aspire à m’éveiller, à brûler le chagrin
Là où la beauté naît du vide, du jamais,
Et ne me demandez pas pourquoi, s’il vous plaît.

En dehors d’une écriture millimétrée,
Librement et précisément numérisée.
Je reste fidèle à ma pincée de folie,
Qui s’éclate, s’envole même sous la pluie.

Corps aérien, dansent les âmes légères,
Là où l’espoir de l’homme s’enflamme et prospère.

 

*


Suite à la folle course des tous puissants de l'air et du vent ...
 

Clarté volée

À la lumière du noir, j’ai capturé vos yeux,
Dans l’obscurité, naît notre poésie,
Un souffle commun entre les ombres,
Échos d’un monde en gris, où le désespoir s’impose.

Dans les creux des montagnes, les rêves s’épanouissent,
Les rivières murmurent des hymnes aériens,
Mais au loin, une symphonie troublée,
Des bombes chantent une clarté volée.

Ne me laissez pas, perdu sous cette pluviométrie,
Ne me laissez pas ici, figé dans l’oubli.
J’entends en moi des battements d’ombre,
Une mélodie muette au fond des décombres.

À travers des signaux effacés,
Je tisse des rêves, frénétiques, hallucinés.
Sur les galets polis, l’art de l’inertie s’inscrit,
S’éveille doucement, comme une étoile endormie –
Les alpages dansent au rythme effréné,
Tandis qu’à l’est, l’orage emporte les espoirs égarés.

*
Version 2

À l’ombre de la nuit, tes yeux scintillent,
Dans l’obscurité, notre poésie s’éveille,
Un souffle partagé, murmure des ombres,
Échos d’un monde en gris, où le désespoir plonge.

Dans les creux des montagnes, les rêves s’élancent,
Les rivières chantent des hymnes de chance,
Mais au loin, une symphonie troublée,
Des bombes résonnent, une clarté volée.

Ne me laisse pas, perdu sous cette pluie,
Ne me laisse pas ici, figé dans l’oubli.
J’entends en moi des battements de nuit,
Une mélodie muette, au cœur des débris.

À travers des signaux, effacés, égarés,
Je tisse des rêves, frénétiques, obsédés.
Sur les galets polis, l’art de l’inertie,
S’éveille doucement, comme une étoile endormie.

Les alpages dansent, au rythme effréné,
Tandis qu’à l’est, l’orage emporte nos secrets,
Les espoirs égarés, dans un souffle amer,
Se mêlent aux échos d’un avenir à l’envers.

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