L'amour,
Divin odonate,
Prend son envol vers sa muse,
Dans le battement de ses ailes,
Il nous accuse.
Cette idée,
Mélodie douce à préserver,
Dans la danse des mots,
Qu'on dénude sans hésiter,
Au diable les chaînes du conservatisme,
Toi, énigme vivante,
Sublime alchimie,
Pour combler mon regard,
Limpide et infini,
En toi,
Je trouve l'art,
Libre et sans souci.
Ébranlée par l'indifférence du monde,
La pie chante faux,
Sa mélodie sans onde,
Le vert de son chant,
Un triste rameau,
Emporté par le vent,
Sans passion ni trémolo,
Sa gueule de bois ne saura embrasser l'ivresse,
Car son chant manque d'éclat, de tendresse.
La parabole du serviteur implacable,
Des deux débiteurs,
Un conte mémorable,
Cesse tes discours,
Ton verbiage inutile,
Bois encore ton vin,
Sois ivre et tranquille,
Et dans ces instants poétiques,
Éveille ton cœur,
Tel un vieux chat errant,
Solitaire en labeur,
Redécouvre-toi,
Sous l'aura de l'art,
Créateur, ô mon cœur.
Qui suis-je ?
![Ma photo](http://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiPXv3DPYqg09IKSmoRtGkL-540r71LhOVhEvlcb89uVPqldcNcxCzjTzMHiEngXNygMnQ9Oc8vBxRo2DmMsXB8EYPCfDaBB7UIWewB4nkpOOPNcdaX7AxVt2atIsUliA/s60/photo.jpg.png)
- James perroux
- La poésie est une suspension qui éclaire le monde. Un puits sans fond pour puiser sans pareil la panoplie humaine des émotions. J'essaie sans piquer la recette aux éloges, d'écrire de la poésie ou tout du moins m'approcher de ce qui me semble être de la poésie. Me lover à cette matière à la fois sibylline et mouvante, Sibylline parce qu'elle me parle le plus souvent dans une langue étrange et mouvante parce qu'elle me semble incontrôlable. Dans la mesure de mes capacités, j’essaie d’être celui que je veux être. Être le témoin de ce qui m'habite et de ce qui m'entoure. Je suis juste quelqu'un qui a besoin de s'exprimer avec ce que la vie souhaite me laisser croire et partager.
Vous trouverez sur ce blog toutes mes humeurs poétiques, de la poésie plus ou moins libre selon l'état d'esprit du moment...
« Une poésie n’est-elle pas le seul endroit au monde où deux âmes étrangères peuvent se croiser intimement. »
Si vous souhaitez lire l’essentiel, cliquez sur l’onglet « tous mes recueils en libre accès sous format PDF »
Les écrits et les illustrations numériques sont de ma plume. Certaines de mes illustrations utilisent des photos lors de mes montages graphiques dont j’ignore les auteurs ; je reste dans ce cas ouvert pour les indiquer. Il peut arriver aussi qu'un vers se glisse et qu'il ne m'appartienne pas, par pur hasard ou pas, je l'indique lorsque je pense qu'il en est nécessaire. En bas du blog, il y a les liens concernant ceux que j'aime suivre... Attention je ne tiens pas à jour tous les liens... Et souvenez vous que la poésie est une suspension qui éclaire le monde !
Copyright numéro 00048772-1
Nombres de poèmes et de commentaires publiés dans le blog
Tous mes poèmes
samedi
Éclosions Poétique
mardi
Condensé
lundi
Un cheveux dans la soupe
dimanche
Embranchement
de l'ombre à la lumière,
votre âme s'investit en quête,
d'un pas incertain,
vers l'aurore en filigrane,
empruntez le sentier du milieu,
où l'espoir se démène.
Vous portez le fardeau du monde,
noble Atlas,
vos chaussures, par le temps,
sont forgées en atlas,
un esprit las,
pourtant droit,
résolu, tel un phénix,
en équilibre,
à la croisée des étoiles,
en un simple élixir.
Si l'hésitation enlace
votre choix étoilé,
évitez les sentiers perfides,
les pièges du passé,
le monde,
un jour,
se métamorphosera,
illuminé,
comme il s'est enflammé jadis,
dans l'obscurité enchantée.
Et si, comme des songeurs,
vous avancez à pas de danse,
tenez bon,
avec ceux qui comprennent votre cadence,
ils seront là toujours,
une étoile en résonance,
une douce présence,
quand le monde dira « non »,
que votre cœur, lui,
réponde « j'avance ».
samedi
Au-delà des airs
jeudi
D'or et de paille
vendredi
À Paul
mercredi
Sursaut
Voici une traduction en darija marocaine, la variante du dialecte arabe parlée au Maroc. Veuillez noter que la traduction en dialecte peut varier en fonction de la région du Maroc.
استجابة سريعة للتهديد
"العديد من قشور الألمتتجمع
هنا وهناك
على جانب الجبل
من بعيد
يمكن أن تتماهى مع الصخور
لكنها تشير إلى قرية واسعة
تم تدميرها تمامًا
لا جدران أخرى
ولا نوافذ
لا يوجد هواء يتداول
لا توجد ضحكات أطفال تتنفسها
في بعض الأماكن
على الأرض المليئة بالحصى
على السفوح والقمم المحيطة
تنمو بعض الزهور البرية
تستغيث بالمساعدة
في السماء
طائر يبحث عن مأوى للراحة
خط دخان لا يمكن الوصول إليه
بأنفاس متقطعة
يقدم الخبز والماء
واحتضانًا
وخيمة
وإذا كانت بعض الابتسامات
قد عادت مؤقتًا
فإن خفة الوقت
لم تكن ثقيلة أبدًا
كيف يمكن أن نبدأ حياة جديدة"
Les "tas de copeaux de douleur" évoquent la souffrance accumulée et la destruction causée par un événement tragique, peut-être une catastrophe naturelle ou un conflit. Le village a été complètement anéanti, ne laissant derrière lui que des ruines. Même les murs, les fenêtres et l'air sont devenus absents, soulignant la profonde désolation qui règne.
Cependant, au milieu de cette tragédie, il y a des signes d'espoir et de résilience. Les fleurs sauvages qui poussent sur les pentes et les crêtes environnantes symbolisent la force de la vie qui persiste même dans les conditions les plus difficiles. L'oiseau qui cherche un toit pour se reposer suggère une quête de réconfort et de stabilité, même dans un environnement dévasté.
Le "trait de fumée inatteignable" qui apporte de l'aide, comme le pain, l'eau, une couverture et une tente, symbolise la solidarité et l'aide humanitaire qui peuvent venir en aide à ceux qui souffrent. Cependant, malgré ces gestes de générosité, le poids de la souffrance et de la perte reste profondément ressenti, comme le montre la phrase : "la légèreté du temps n'a jamais été aussi lourde".
La dernière ligne du poème, "Comment recommencer la vie", soulève la question essentielle de la reconstruction après une tragédie. Cela met en lumière la difficulté de surmonter une telle épreuve et la recherche d'un nouveau départ malgré les défis immenses.
En résumé, le poème exprime la dualité de la destruction et de la résilience humaine face à l'adversité, tout en posant la question fondamentale de la manière de reconstruire sa vie après avoir tout perdu.
jeudi
Disgrâce
L'exil n'est pas un lieu géographique, mais plutôt un état d'esprit profondément ressenti à l'intérieur de soi. Il n'est pas nécessaire d'être physiquement isolé pour se sentir en exil, car l'exil peut surgir même au milieu de la foule.
La personne décrite dans le poème est assise au bord d'une table basse, une image qui évoque une certaine immobilité ou une sensation d'enlisement. La chaleur qui règne autour d'elle peut symboliser la pression ou les émotions intenses qui la submergent.
Sa "nature morte" devient une "rivière pourpre", suggérant une transformation de sa propre essence ou de son identité. Elle semble perdue, loin d'un environnement festif ("un dance floor") où elle pourrait se sentir plus vivante.
Les "bas-reliefs de ses veines" expriment peut-être une certaine vulnérabilité ou une fragilité intérieure. La solitude est décrite comme une "valse dans les allées et venues", suggérant une danse complexe et changeante.
Les "lignes de fuites" qui se perdent sous "l'écorce bleue" du "papillon de nuit" pourraient symboliser la difficulté de trouver une direction ou un sens dans cette période d'exil intérieur.
La question finale, "Qui demain arrosera l'arbrisseau enfouie dans ses pensées éphémères comme les fleurs d'un sakura" peut être interprétée comme une réflexion sur l'avenir incertain de cette personne en exil. Qui prendra soin d'elle, de ses pensées fugaces, de son bien-être intérieur, comme on prendrait soin d'un arbrisseau délicat ou des fleurs éphémères d'un cerisier japonais (sakura).
En somme, ce poème explore les émotions complexes liées à l'exil, à la solitude et à la recherche de sens dans un contexte de transformation intérieure. Il utilise des images poétiques pour capturer ces sentiments et questionnements.
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