Qui suis-je ?

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La poésie est une suspension qui éclaire le monde. Un puits sans fond pour puiser sans pareil la panoplie humaine des émotions. J'essaie sans piquer la recette aux éloges, d'écrire de la poésie ou tout du moins m'approcher de ce qui me semble être de la poésie. Me lover à cette matière à la fois sibylline et mouvante, Sibylline parce qu'elle me parle le plus souvent dans une langue étrange et mouvante parce qu'elle me semble incontrôlable. Dans la mesure de mes capacités, j’essaie d’être celui que je veux être. Être le témoin de ce qui m'habite et de ce qui m'entoure. Je suis juste quelqu'un qui a besoin de s'exprimer avec ce que la vie souhaite me laisser croire et partager.

Vous trouverez sur ce blog toutes mes humeurs poétiques, de la poésie plus ou moins libre selon l'état d'esprit du moment...

« Une poésie n’est-elle pas le seul endroit au monde où deux âmes étrangères peuvent se croiser intimement. »

Si vous souhaitez lire l’essentiel, cliquez sur l’onglet « tous mes recueils en libre accès sous format PDF »

Les écrits et les illustrations numériques sont de ma plume. Certaines de mes illustrations utilisent des photos lors de mes montages graphiques dont j’ignore les auteurs ; je reste dans ce cas ouvert pour les indiquer. Il peut arriver aussi qu'un vers se glisse et qu'il ne m'appartienne pas, par pur hasard ou pas, je l'indique lorsque je pense qu'il en est nécessaire. En bas du blog, il y a les liens concernant ceux que j'aime suivre... Attention je ne tiens pas à jour tous les liens... Et souvenez vous que la poésie est une suspension qui éclaire le monde !

Toutes les fautes d'orthographes sont corrigées au fur et à mesure des rencontres... Et toute ressemblance avec des personnages existants serait purement fortuite

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jeudi

Un monde à réinventer

Dans la douce lueur d'une ville en mouvement,
Abdul pierre yosef,
L'ingénieur
Aux rêves d'orange amère,
Tisse des pensées,
Des soupirs, des luttes,
Étrange alchimie
D'un cœur en désaccord.

Les guetteurs,
Insouciants,
Dansent à quelques pas,
Ignorant les ombres qui s'étirent,
Silencieuses.
Les gardiens de la paix,
Spectres d'une société en déroute,
Veillent,
Invisibles,
Sous le poids de l'indifférence.

La cohabitation,
Un puzzle aux pièces égarées,
Où l'âge et la mentalité s'entrechoquent,
Les murmures de la rue,
Un cri étouffé,
Cherchent à se faire entendre,
À briser le silence.

Dans cette lutte pour exister,
Les comportements se transforment en armes,
Antisociaux,
Mais vibrants de vie,
Des âmes en quête de lumière,
De chaleur.

Abdul pierre yosef,
L'ingénieur,
Rêve d'un monde meilleur,
Où chaque souffle compte,
Où chaque regard éclaire,
Une atmosphère apaisée,
Un horizon partagé,
Où l'humanité se retrouve,
Enfin,
En harmonie.

Ainsi,
Dans ce tableau de contrastes et d'espoirs,
Se dessine un avenir
Où l'amour et la solidarité,
Éclairent les chemins de ceux qui luttent,
Pour un demain
Où chacun trouve sa place.

 

Musique 

 

 

mercredi

Les couleurs de l'aube

C'est calme, des fleurs, la neige fraîche s'étend,
Je l’accompagne seul, vers la fosse, en pleurant.
Je la laisse seule, avec ces secrets acides,
Comme tout le monde, je pensais, cœur candide.

De l’inconnu du futur, rien à entrevoir,
Mais dans l’ombre du vieux, je perçois un espoir.
Entre deux expressions, un souffle d’adieu,
Un sanglot de l'oubli, disparu dans les cieux.

Quand le Menhir trépassé suscite des rires,
Les âmes festives, en leur cœur, se déchirent.
L'humanité naquit dans l'art du souvenir,
Où le respect pour la mort tisse des soupirs.

Dernière nouvelle, un humaniste en colère,
Souhaite ce soir de briser ce qui est cher.
Ferme sans poème, il sème le désespoir,
Il faut vraiment être plus dur que l'illusoire.

Danser sur un corps, qui célèbre le dédain,
N'est point l'humanisme, mais un cruel chagrin.
Assez de ce vernis, de ce faux humanisme,
L'art véritable, c'est l'hommage à l'âme, un prisme.

À ceux qui luttent, entendez cette leçon :
« Ce que vous êtes, jadis, nous l'avons été,
Et ce que nous sommes, un jour, vous le serez. »
Les morts, en silence, fredonnent ces paroles.

Respectez le décès, les familles en pleurs,
Car dans l'éternité, l'humanité demeure.
Ne méprisez point ceux qui ont quitté ce monde,
Leurs voix résonnent toujours, dans l'ombre profonde.

C'est calme, des fleurs, la neige fraîche s'étend,
Je l’accompagne seul, vers la fosse, en pleurant.
Je la laisse seule, avec ces secrets acides,
Comme tout le monde, je pensais, cœur candide.

lundi

Exil de soi

Je suis partie ailleurs, l'esprit en exil,
Tandis que l'univers vibre, ivre de sa course.
J'ai laissé fuir l'évidence, égarée dans le vent.
Mais dans ce vide, une paix étrange se déploie,
Voilée d'une brume où l'ombre s'étend.

J'ai arpenté les glaces des souvenirs,
Perdue entre l'écho des rêves
Et les cendres du temps.
J'écris les traces de l'ombre
Qui danse dans ma mémoire,
Cherchant à briser la poussière des étoiles
Qui m'étouffe sans bruit, sans fin.

Mes pensées éparses, mais sans chaînes,
Je me questionne, cherchant un sens, une voie,
Étrangement calme dans l'absence de réponses,
Le monde m'échappe, et moi je m'égare.

Je ne suis qu'une libellule,
Fragile et brisée, et je demeure,
Dans ce silence, une éclatante vérité.
Silencieuse, figée, face à l'écran froid,
Comme la terre, lourde et insensible, 
Je me perds, je me décompose,
Comme l'eau,
Engloutie par le bruit des sanglots
Qui se taisent dans l'ombre du monde.

Mais au fond de ce silence, j'ai ressenti un frémissement,
Une étincelle, un artefact.
L'air change, tout autour.
Une lumière timide perce la brume,
Comme un fil d'or traversant la pluie.

Le vent se fait plus doux,
Et, soudain, je n'ai plus peur.
Je sens la vie retrouver son rythme,
Les ombres se dissiper peu à peu,
Et l'espace s'ouvrir, vaste,
Comme une promesse silencieuse.

Je me redresse, plus fort, plus lucide,
L'avenir n'est plus un océan tranquille,
Mais un souffle.
Je ne suis plus la libellule,
L'homme fragmenté,
Je suis celui qui s'avance vers l'aube,
Libéré,
Prêt à m'accueillir
Dans l'horizon qui se révèle.

 

Musique de Goran Bregovi 

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