Mon amie
Mon amie la
nostalgie
Mon harmonie
Mon harmonica
Es-tu
toujours là
En train de
souffler
La note qui me transporterait
La note qui me transporterait
À côté de
mon amour ailé
Laissant son
reflet
Peindre mes
songes
À la
frontière de nos mensonges
Recouvrant
notre vie
Laquant les
sous faces de mes soucis
La tête
perdue sous l'oreiller
D'elle j'ai encore rêvé
D'elle j'ai encore rêvé
Comme le jour
de son retour
Je l'aperçus
debout dans la cour
Les bras le
long du corps
Immobile
Au cœur de
mon château-fort
Elle
s'enfuyait
Là-bas
Vers les
sommets
S'évaporant
seule dans la nuit
En douce
symphonie
L'air à la
fois sublime et tragique
Serait-ce la
panique d'affronter le jour
Mon harmonica
en contre jour
Arrêtez le
temps
Coupez les
téléphones
Bâillonnez
la musique
Qu’un son
étouffé ne résonne
Fermez les
portes des églises
Et l'amour
grinçant des dents
Et que dans
le ciel
S'inscrivent
à l'aide d'avions gémissants
Ce message
IL EST MORT
Mon amie
Mon amie la
nostalgie
Mon harmonie
Mon harmonica
Que l'on
torde
Le coup des tourterelles
Le coup des tourterelles
Des hiboux et
des hirondelles
Il était mon
Sud
Mon Nord mon
Est et mon Ouest
Toujours
rangé dans ma veste
Ma vie mes
joies mes peines
Mon midi mon
minuit
Ma parole et
mon chant
Je croyais
qu’on s'aimait
Pour toujours
sur ce champ
Vertige en
notes blanches et noires
J'avais tort
Est-il mort
Mon amie
Mon amie la
nostalgie
Mon harmonie
Mon harmonica
Qu'importe le
vent
La lumière
et les étoiles
Oubliez les
Allez
décrocher la lune
Brûlez le
soleil et les ailes de nos libertés
Polluez les
rivières détruisez les forêts
Égorgez les
moutons
Et les
esturgeons
Serais-je
mort à mon tour
Croirais-je
encore à quelque chose
Seul dans
cette tour d'ivoire
À la
résurrection de mon harmonica
Ad'Mi Ré Si
Ad'Mi Ré le ad'Mi Ré La
Mi Sol Si Ré
Fa
Ré mi sol fa si do
C'est mon harmonica
Ré mi sol fa si do
C'est mon harmonica
Mon amie
Mon amie la
nostalgie
Mon harmonie
Mon harmonica
Ad'Mi Ré Si
Ad'Mi Ré le ad'Mi Ré La
Ad'Mi Ré Si
Ad'Mi Ré le ad'Mi Ré La
Ad'Mi Ré Si
Ad'Mi Ré le ad'Mi Ré La
Que l'on torde le coup des tourterelles
RépondreSupprimerDes hiboux et des hirondelles
Il était mon Sud mon Nord mon Est et mon Ouest
Toujours rangé dans ma veste
..les remèdes existent....
...Ad'Mi Ré Si Ad'Mi Ré mi......oui toujours..on admire tes vers et ta créativité
Gala Si
"Arrêtez le temps coupez les téléphones
RépondreSupprimerBâillonnez la musique qu’un son étouffé ne résonne
Fermez les portes des églises et l'amour grinçant
Des dents et que dans le ciel s'inscrivent à l'aide d'avions gémissants"
C'est ce qu'il faudrait écrire sur la banderole qui traine derrière les avions, tout est magnifiquement écrit, une petite merveille, j'ai relevé ce passage, mais tout est hummm!!!!
J'aime ton écritureeeeeeeeee
Sélénaé Amitiés
Merci pour cette symphonie ! Tout en rythme ...
RépondreSupprimerPauline
... ne reste que la musique de ton joli texte, un peu particulier, mais que j'ai bien aimé...
RépondreSupprimeramicalement
Pierre
Un très beau poème, léger et pourtant poignant. C'est ce que j'aime dans tes textes : ce mélange doux-amer. Biz
RépondreSupprimerAude
Un texte surprenant avec certains vers très frappants...
RépondreSupprimerJ'aime cette confession toute en harmonie....
Alex
J'ai pas de mot c'est triste, doux, amer tout simplement beau..........:merci merci
RépondreSupprimerMa vie mes joies mes peines mais aussi
Mon midi mon minuit
Ma parole et mon chant
Je croyais qu’on s'aimait pour toujours sur ce champ
Vertige en notes blanches et noires j'avais tort
Est-il mort
Amitié Nathalie
Puisque ton harmonica s'est tu , c'est ta plume qui crie sa melancolie
RépondreSupprimerMystic
Serais-je mort à mon tour
RépondreSupprimerCroirai-je encore à quelque chose dans cette tour.........
Quand la musique est gravée rien ne peu l'effacer et le désir de la réécouter fait rebondir la Mi Sol SI Ré FA
J'aime beaucoup aimé te lire sur ces notes nostalgiques et poignantes ........un soupçon d'espoir dans une belle symphonie ...
Merci
Létie
Tu est un drôle d'harmoniciste
RépondreSupprimerj'ai aimé te lire
Ladysatin
"Serais-je mort à mon tour
RépondreSupprimerCroirais-je encore à quelque chose seul dans cette tour
En ce mois de mai
Désormais
Sans doute à la résurrection de mon harmonica
Ad'Mi Ré Si Ad'Mi Ré le ad'Mi Ré La
Mi Sol Si Ré Fa
Fa La Do Mi c'est mon harmonica"
Un texte qui m'a touché...
Un plein de sensations, d'émotions...
Et d'images qui défilent...
Pour notre plaisir, celui de vous lire.
Merci James pour ce texte tout en crescendo...
Bise
Lil"
Je comprend qu'une telle belle reprise de "mon amie la rose" t'inspire de si belle poésie
RépondreSupprimerMerci bel homme
Saby
Beaucoup de belles images, un fond triste.....
RépondreSupprimerVoilà ce que j'appelle une belle lecture !!
Merci James px
Bellenuit
Je pense qu'écrire en longueur permet de rentrer au plus profond de son inspiration...toi, de bout en bout, elle te suggère des vers particulièrement intéressants à parcourir. la qualité s'affiche du premier au dernier mot, preuve en est que c'est ta fin avec toutes ces notes de musique qui m'a le plus marqué.
RépondreSupprimerJ'ai beaucoup aimé ma lecture, et je t'en remercie.
amitiés sincères à toi.
pyc.
Pour pyc voilà un texte court long et carré
RépondreSupprimerVoici venir les Barbapapa
Toujours contents
Papa et Maman Barbapapa
Et leurs enfants
Les p'tits et les grands
Se transformant à volonté
Ronds ou carrés
Barbapapa est tout rose, rose
Plus rose qu'une rose rose
Barbamama est plus noire
Plus noire qu'une rose noire
Barbidur est jaune, jaune
*** En vrai, Barbidur est rouge... ***
Barbalala verte comme une pomme
Barbotine, cette ange
A la couleur des oranges
Barbouille est noir comme un corbeau
Et chaque fois qu'il prend ses pinceaux
Il se couvre de taches de bas en haut
Barbabelle est violette
Barbidou est tout bleu
*** C'est lui qui est jaune, et c'est Barbibul qui est bleu... ***
Barbidur est un athlète
aussi rouge que le feu
Et tout ce petit monde est heureux
Voici venir les Barbapapa
On fait les fous
Dans la famille des Barbapapa
Viens avec nous chez Barbapapa
Ils se transforment à volonté
Courts, longs, carrés
"Minces, gros ou ronds"
Viens avec nous chez Barbapapa !
Il y a Barbapapa,
Barbamama, Barbidou, Barbouille
Barbabelle et Barbidur,
Barbotine et Barbibul et Barbalala !
Viens avec nous chez Barbapapa !
Par l'A50 sortie Cadiére d'Azur
Même si j'ai lu ce texte avec un plaisir évident... Il me serait inutile de chercher à en dire quelque chose d'intelligent, puisqu'il n'y a rien à dire sinon à savourer... Ce texte, lorsque l'on le laisse aller à le lire à haute voix... Glisse dans la gorge en coulée divine pour vous hanter l'esprit et vous tapisser les synapses de plaisir...
RépondreSupprimerMerci de cet excellent moment de lecture...
Amitié
Stephan
Une présence humaine, animale ( ou objet de cœur ) qui disparait et tout a un goût de cendres... On voudrait que le monde entier soit en deuil aussi.
RépondreSupprimerJ'adore ton univers James , tu le sais.
Merci pour ce partage, j'aime!!!
Amitiés
Martine
Il vibre ton Harmonica
RépondreSupprimerj'adore ce poème il me fait penser à Bashung ....que j'aime aussi
Agnès
O nuit effroyable où la nouvelle éclata comme un coup de tonnerre... L'harmonica se meurt, l'harmonica est mort ! Poème très touchant, où l'amour d'une femme semble indissociable de la présence d'un objet musical et symbolique. Merci et bravo, James Px. (J'aime beaucoup "Egorgez les moutons. Et les esturgeons.")
RépondreSupprimerLéon
JAMES Px, une belle envolée lyrique où la musique de l'harmonica est partout présente.
RépondreSupprimerAmicalement: Yvon.
Un texte que j'imagine bien... chanté je ne sais pourquoi!
RépondreSupprimerj'aime le ton emphatique tu emploies et la fougue de tes vers!
Une vraie réussite!!!!
Icare
Je n'ai pu m'empêcher de penser à mon ami poète Lamartine ...
RépondreSupprimer" un seul être vous manque et tout est dépeuplé ..."
quand l'harmonica s'en va, il emporte avec lui tous les espoirs d'amour...
Mais je le crie haut et fort
Ne crains rien l'ami,
l'art Monica n'est pas mort
Il s'est seulement assoupi...
Alex
Un amour sombre et la douleur subsiste dans les notes de musiques gravées à jamais
RépondreSupprimerMarie-Rose
Merci pour vos commentaires
RépondreSupprimerArabesques ... Merci un peu d'animal dans l'homme c'est facile il suffit de l'observer ...
Agnès ... Merci oui c'est vrai maintenant je vois sur quel chanson tu fais allusion à l'arrière des limousines
Marie-Rose ... Je continue tout droit à pied ... Sur la lune ou à Wellington
Alphonse BLAISE. ... Tous disent : Ils ont aimé !
Icare ... Je me suis emporté !
yvon d'ore ... Depuis j'ai attéri ! Je crois.
Léon ... Oui égorgez je voulais quelque chose de fort et d'inattendu
A plus