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La poésie est une suspension qui éclaire le monde. Un puits sans fond pour puiser sans pareil la panoplie humaine des émotions. J'essaie sans piquer la recette aux éloges, d'écrire de la poésie ou tout du moins m'approcher de ce qui me semble être de la poésie. Me lover à cette matière à la fois sibylline et mouvante, Sibylline parce qu'elle me parle le plus souvent dans une langue étrange et mouvante parce qu'elle me semble incontrôlable. Dans la mesure de mes capacités, j’essaie d’être celui que je veux être. Être le témoin de ce qui m'habite et de ce qui m'entoure. Je suis juste quelqu'un qui a besoin de s'exprimer avec ce que la vie souhaite me laisser croire et partager.

Vous trouverez sur ce blog toutes mes humeurs poétiques, de la poésie plus ou moins libre selon l'état d'esprit du moment...

« Une poésie n’est-elle pas le seul endroit au monde où deux âmes étrangères peuvent se croiser intimement. »

Si vous souhaitez lire l’essentiel, cliquez sur l’onglet « tous mes recueils en libre accès sous format PDF »

Les écrits et les illustrations numériques sont de ma plume. Certaines de mes illustrations utilisent des photos lors de mes montages graphiques dont j’ignore les auteurs ; je reste dans ce cas ouvert pour les indiquer. Il peut arriver aussi qu'un vers se glisse et qu'il ne m'appartienne pas, par pur hasard ou pas, je l'indique lorsque je pense qu'il en est nécessaire. En bas du blog, il y a les liens concernant ceux que j'aime suivre... Attention je ne tiens pas à jour tous les liens... Et souvenez vous que la poésie est une suspension qui éclaire le monde !

Toutes les fautes d'orthographes sont corrigées au fur et à mesure des rencontres... Et toute ressemblance avec des personnages existants serait purement fortuite

Copyright numéro 00048772-1

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jeudi

Je démarre pour arrêter l'ordinateur


La compassion comble les moments où le bonheur
N'arrive plus à l'heure
Ce jeudi d’avril seul est le poète
Avec Tchekhov et internet il aperçoit une mouette
Et c’est en se retournant encore une fois
Contre le vent qui voit
A travers la vitre salie par le temps
La même mouette habillée d’un linge immaculé transparent
Elle essaie d’attraper un poisson
Si possible vivant et bon
Mais souvent à la mouette
Il ne lui reste plus que les miettes
En vain
Le poète verrait-il soudain
Sortant d'internet
Un maquereau sous l'aile de la mouette
C'est alors l'envolée de l'idiote sauvage
Qui ressuscite le cœur des victimes et bourreaux
Blaireaux de tous poils aux bourses pleines
Tous deux font semblant d'oublier la machiavélique mise en scène
Toi qui ne dis pas ton nom
Le cul en bombe à la taille de guêpe
La fausse bourgeoise en haut talon
Qui retourne le mâle comme une crêpe
C'est l'envolée de l'oie sauvage
Qui gave et excite les neurones des mous du cerveau
Malaxe les grumeaux collés de ses petits veaux
Rien et suce l'enveloppe cramoisie de leurs arrimages
Toi qui ne dis pas ton nom
Les seins à l'air touchant le sol
La comtesse du professeur tournesol
Qui gode ceinture les small Napoléons
C'est l'amerrissage du culot sauvage
Finissant seule la gueule bourrée dans le caniveau
En esclavage
Et puis le monde est tellement beau
Toi prostitution
C'est bien ton nom
Et toi trafiquant maquereau mariné à la chair humaine
Tu en fais quoi de ta pelote de haine
Laisse cette pauvre fille
Bouffer ce qu'elle a encore à vendre
Tire-toi en guenille avec ton pull en laine pauvre bille
Te branler le nœud marin à Port-Vendres
Les jours se suivent se ressemblent
La mouette qui ne dit pas son nom tremble
Revient sur l'écran chaque soir
Animer une nouvelle série noire
Voilà le sens logique des choses
Aujourd'hui je suppose
C'est de fermer les yeux
Pour être heureux


---------------------------------------------------------------------------------------------
Toutes ressemblances de loin ou de près avec des faits d'hier ou d'aujourd'hui seraient-elles fortuites ?
Lecteur à vous de me le dire !

26 commentaires:

  1. un texte qui parle loin ! qui dit vrai dans son état de craintes !
    le virtuel, l'espace du semblant, du stratagème ... à jouer de l'Inconnu ... beaucoup s'égare ...
    reste encore nos mots d'âmes ... sur des pages de vies ... que nous confions pourtant à ces espaces ... !
    merci !
    Idou

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  2. C'est vrai qu'il y a un peu de la mouette de Tchekhov ... La passion à travers l'art pour dénoncer un certain monde ... septique ironique violent ....
    Et bien écrit encore
    Pauline

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  3. Ton poème résume tellement de choses enfin, c'est mon ressenti,

    "Voilà le sens logique des choses
    Aujourd'hui je suppose
    C'est de fermer les yeux
    Pour être heureux"

    deux sens pour moi ce petit passage, un que je refuse car je ne me réjouis pas que de mon bonheur personnel, et si je ferme les yeux quelquefois pour souffler et évacuer ma tristesse, c'est pour ensuite me relever plus forte à aider.

    A bientôt Marie-line

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  4. Idou Toujours bien commenté mon amie
    Pauline Oui tu sans doute lu les 4 actes de la mouette de T
    Marie-line Tu as raison et la poésie est le transport de mes lieux communs et souvent ceux des autres

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  5. Moi ce que j'aime dans ta plume ce sont les sujets et de la façon que tu les aborde
    c'est sublime ! voilà en deux mots
    mes amitiés
    James

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  6. James
    Merci pour ton passage sur ce sujet brûlant comme il en existe beaucoup d'autre où la logique se perd pour des raisons multiples.
    L'homme est une source inépuisable de sujet comme il est inépuisable la façon de les raconter.
    Moi je l'exprime en poésie avec mon style si j'ose dire et puis cela passe cela casse cela interpelle cela gêne cela tue ou réveille mais cela ne doit pas laisser indifférent enfin c'est ce que je cherche à faire à sensibiliser des choses devenues trop banalisées ...
    james px.

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  7. je l'ai lu deux fois et je pense que je le lirai encore ...tellement tes mots sont poignants ... il se cache derrière eux une telle rage ..que j'avais pressentit auparavant .....

    Fermer les yeux pour être heureux......Je n'en suis pas sur du tout ....autant ne pas exister ....se protèger oui..mais pas fermer les yeux ...pas tomber dans l'indifférence à ce qui tue peu à peu l'amour ... enfin ce n'est que mon opinion ...

    Merci James pour ce partage plein d'émotions ...

    Létie

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  8. Et voilà une belle mouette
    charmant poème
    Agnès

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  9. C'est je crois un certain regard sur le Net qui fait partie d'une certaine vérité
    Tout n'est jamais tout noir ni tout rose...mais cette mouette semble t'avoir affecté...
    Marie-rose

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  10. Oui, mouette ou autruche c'est du pareil au même...

    " la mouette qui ne dit pas son nom tremble
    Revient sur l'écran chaque soir
    Animer une nouvelle série noire
    Voilà le sens logique des choses
    Aujourd'hui je suppose
    C'est de fermer les yeux
    Pour être heureux"

    Oui, c'est ainsi...fermer les yeux...

    Alex

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  11. agnès C'est une troublante mouette

    Marie-Rose la mouette est devenue une goutte perdue dans un océan ou tout est bon même le pire !

    Alphonse BLAISE. J'ai choisi la mouette cela rimait avec pouet pouet enfin
    et puis oui il me semble que parfois fermer les yeux ne suffit plus il faut aussi fermer son coeur ses idées sa bouche tu vois ce que je veux dire !

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  12. Oui, cher POET ..J'ai vu et tout compris.
    Alex

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  13. Sur l'écran des nuits de solitude comme sur celui qui fait entrer chez nous le monde du web il est des images qui s'accrochent et qu'on ne peut effacer qu'en les fuyant.
    Amicalement: Yvon.

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  14. Beau poème. C'est ou la liberté si on doit fermer les yeux pour être heureux, j'ai mal pour elles, bref, j'ai les yeux grands ouverts, une belle fin de journée.Emelle.

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  15. Ouf, je n'ai ni linge transparent, ni hauts talons mdrr
    merci pour cette lecture qui m'a fait sourire
    Bonne journée
    Ambre

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  16. Ambre... La panoplie est une liste non exhaustive, il y a des situations que l'on n'imagine pas et que l'on pense que cela n'arrive qu'aux autres...
    Merci

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  17. Emelle.
    Merci à plus...
    Avoir les yeux ouverts c'est déjà beaucoup et le reste doit suivre !

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  18. Elle danse la nuit
    Dans le globe proxénète
    D'un oeil en colimaçon
    Sous les cils flamboyants d'un bucher
    Où se forge le vécu.
    Elle danse la nuit
    Une langue brutale
    Vient planter le claquement
    Obscène d'une aiguille à talon
    Dans la fente de sa mémoire
    Comme une capsule de soda
    Dans un distributeur de capote
    Ca ne sert à rien...

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  19. Mer des îlesnovembre 14, 2012

    Alors fermons les yeux si c'est le seul moyen d'être heureux!
    ça crache fort dans ton port ce matin!
    Merci James du partage
    Belle journée
    Amitié
    Mer des îles

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    Réponses
    1. Cela change de la soupe de poisson Liebig pour internaute dépressif et je mets du cœur dans ses légumes...

      La poésie c'est aussi regarder sous le tapis ou derrière les miroirs !

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    2. Mer des îlesnovembre 14, 2012

      Oui ça change des plats sans sel ! rires

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    3. On met du sel sur la queue d'un oiseau et on va chercher de l'eau à la source avec une passoire...
      Autrefois, on racontait dans les villages l’histoire d’un oiseau qui nichait sur le sommet de l’arbre le plus haut de la région et qui vivait avec tous les animaux de la forêt. Cependant, il n’en avait pas toujours été ainsi. Auparavant il se promenait souvent aux abords du village et venait manger les miettes de pain que les dames lui lançaient. Mais un jour, alors qu’il nichait dans la vallée près du village, des paysans essayèrent de l’attirer avec des miettes de pain pour s’en saisir et le manger. Le petit oiseau réussit à se débattre, puis il s’envola sur le toit d’une maison et dit : « Les hommes ne sont pas dignes de la confiance des animaux peuplant cette terre, car ils cherchent toujours à les piéger. Cependant, si un jour un humain arrive à mettre du sel sur ma queue sans que je sois ni blessé, ni prisonnier, ni mort dans son assiette, alors il aura ma confiance et les animaux de la forêt et moi-même le protègerons jusqu’à sa mort. » Puis, il s’envola et personne ne le revit jamais. Cependant tout le monde savait qu’il nichait sur le grand arbre, en haut de la montagne.

      Bien des années plus tard, il y eut dans le village un enfant nommé Merlin âgé de dix ans qui était blond, maigre, très doux et très gentil - surtout avec les animaux, qui avait les yeux bleus, aimait beaucoup grimper tout en haut des arbres et était très doué pour cela . Ce petit garçon se faisait battre par tout le monde y compris par ses parents. Il était très malheureux et il se demandait si un jour tout le monde serait gentil avec lui car il ne méritait pas les coups qu'il recevait.

      Un jour, il entendit un vieux du village raconter l’histoire de l’oiseau à un groupe d’enfants. L’enfant, pris d’un élan de courage, courut chez lui prendre la salière de sa mère ainsi qu’un petit sac. Puis, il monta tout en haut de la montagne et aperçut le grand arbre. Il grimpa en douceur jusqu’au sommet de l’arbre et lorsqu'il vit que l’oiseau n’était plus qu’à une longueur de bras, il ne bougea plus. L’oiseau se tourna et lui montra ses plumes caudales. L’enfant prit alors quelques pincées de sel et lui en mit sur la queue. L’oiseau prit la parole et dit : « mon enfant, j’aurais pu m’échapper et ne pas te laisser faire. Cependant je suis resté car je sens que ton cœur est pur. Un homme normal n’aurait jamais osé monter jusqu’à moi ; cela veut donc dire que tu es différent de ceux de ton espèce. Désormais, tu as ma confiance et si jamais tu as un problème, mes amis et moi te protègerons ». L’enfant repartit.

      Un matin, alors qu’il se promenait avec ses parents sur la place du village, il trébucha dans une flaque d’eau. Ses habits tout mouillés furent le bon prétexte pour que ses parents le rouent de coups. Une minute après l’oiseau arriva et perça les yeux des parents puis tous les animaux de la forêt arrivèrent et encerclèrent les humains sur la place du village. L’oiseau leur dit : « Cet enfant est désormais le protégé et le représentant des animaux de la forêt car son cœur est innocent, vous lui devez respect et obéissance. Dans le cas contraire, votre châtiment sera terrible ». Les animaux partirent et l’enfant devint, malgré son jeune âge, le chef du village.

      Depuis ce temps là, l’expression française « mettre du sel sur la queue d’un oiseau » est employée comme image, lorsque l’on veut dire d’une chose qu’elle est difficilement réalisable.

      Cette fable nous montre aussi la méchanceté de certains hommes, à l’égard des plus faibles

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  20. Pour sûr, ce n'est pas une mouette rieuse, là...
    Un enchevêtrement de sentiments, à vous lire. Merci James !

    Amitiés JePoétiques
    Petru

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    Réponses
    1. Son bocal sent le renfermer.

      Elle dit à l'homme sans préjugés... J’aimerais bien, ne fût-ce qu’une heure ou deux émerger de cette vie de poisson reprendre le vol terre à terre de la mouette.

      Bref, qui veut ne peux pas forcément l'être...

      Supprimer
  21. Bonjour,

    Joli texte, effectivement, la maudite toile
    Les veuves noires s'y glissent et s'en régalent
    Le monde sacré, voilé, mystérieux des mygales,
    Tous les dangers d'animaux de tous poils

    Tentations et découvertes de souffrance
    Hypocrisie, mensonges, malhonnêteté, offence
    Monde malsain derrière ces écrans, insolence,
    Vices cachés de l'humanité, violence...

    Ces serpents à l'affût vous jettent leur venin
    La belle sirène harponnée n'y trouvera que chagrin
    Le mal, oui il porte bien ce nom, mâle de demain !!

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Bravo pour ces vertiges... Ce n'est pas un beug !

      Et si la violence ne change pas de sexe et reste masculine, les rôles s'inverseraient presque, car les tentations se " cougardisent "...

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