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La poésie est une suspension qui éclaire le monde. Un puits sans fond pour puiser sans pareil la panoplie humaine des émotions. J'essaie sans piquer la recette aux éloges, d'écrire de la poésie ou tout du moins m'approcher de ce qui me semble être de la poésie. Me lover à cette matière à la fois sibylline et mouvante, Sibylline parce qu'elle me parle le plus souvent dans une langue étrange et mouvante parce qu'elle me semble incontrôlable. Dans la mesure de mes capacités, j’essaie d’être celui que je veux être. Être le témoin de ce qui m'habite et de ce qui m'entoure. Je suis juste quelqu'un qui a besoin de s'exprimer avec ce que la vie souhaite me laisser croire et partager.

Vous trouverez sur ce blog toutes mes humeurs poétiques, de la poésie plus ou moins libre selon l'état d'esprit du moment...

« Une poésie n’est-elle pas le seul endroit au monde où deux âmes étrangères peuvent se croiser intimement. »

Si vous souhaitez lire l’essentiel, cliquez sur l’onglet « tous mes recueils en libre accès sous format PDF »

Les écrits et les illustrations numériques sont de ma plume. Certaines de mes illustrations utilisent des photos lors de mes montages graphiques dont j’ignore les auteurs ; je reste dans ce cas ouvert pour les indiquer. Il peut arriver aussi qu'un vers se glisse et qu'il ne m'appartienne pas, par pur hasard ou pas, je l'indique lorsque je pense qu'il en est nécessaire. En bas du blog, il y a les liens concernant ceux que j'aime suivre... Attention je ne tiens pas à jour tous les liens... Et souvenez vous que la poésie est une suspension qui éclaire le monde !

Toutes les fautes d'orthographes sont corrigées au fur et à mesure des rencontres... Et toute ressemblance avec des personnages existants serait purement fortuite

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jeudi

Paranoïa

S’écoule rougeâtre
L'enfer d'un hiver
Comme les méandres 
De ses obsessions inhumaines
Le sang bleu de ses quelques poupons

Mère magicienne
Compulsive et paranoïaque
Folle mortifère des mots lissent
Reconstruisez-leur votre absence
Car dans les lumières de la nuit
Ils ne peuvent plus briller

À l'aube de l'éclosion
Tombe la neige 
Blanche est sa chevelure
Comme ses mains assassines
Le temps a laissé ses traces
Effacé les cœurs

De l'indigestion disparue
Des nouvelles vies
Réapparaîtrons 
Là-haut dans l'immaculé 



25 commentaires:

  1. Brrr! impressionnant et intense! des vers courts qui cisèlent au couteau ce portrait

    j'adore!

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  2. Un portrait tellement humain justement qu'il en donne la chair de poule devant son intensité et sa profonde souffrance.
    j'aime beaucoup.

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  3. déni de grossesse
    folie
    meurtre
    congélateur

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  4. Merci James pour ce partage d'un sujet grave
    On donne la vie et on tue
    Comment comprendre l'impossible
    Un jour on aime ,un autre on hait
    Douce soirée à toi

    Amitié
    A

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  5. un défi dans lequel tu ne perds pas ton identité textuelle !

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  6. Très expressionniste
    Force et émotion
    défi magistralement relevé
    dans la douleur
    Amicalement
    Ferhat

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  7. Michèle Poulaindécembre 05, 2014

    Ces mots sont beaux comme la brillance de l'étang gelé...
    Comment comprendre la folie, la vraie !
    Ou l'être ne connaît plus la limite entre soi et les autres et supprime ce qu'il pense reconnaître comme des mauvais morceaux de lui même ?
    C'est ce qui me vient et il y a surement d'autres façons de voir - merci + jamesPX

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    1. L'Homme est complexe mais est-ce que l'erreur est toujours humain... J'en doute !

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  8. Déroutant, mais j'aime bien.

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    Réponses
    1. Quand on a peur ça réconforte j'imagine de faire justement ce qui est tabou...

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  9. Le titre embrouille
    Pierre

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  10. merci pour ce poème
    Vote
    Amicalement et bonne fin d'am
    G.

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  11. En vous lisant sur cela , j' entrevois une phrase dans un autre de vos textes : " J'aime le partage pour tout ce que j'ai fait de mal comme de bien , je vous remercie car ce n'est pas grâce à votre aide que j'ai pû être utile aux autres , c'est grâce à quelque chose , je la cherche"

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  12. Si le sens reste pour moi mystérieux, j'ai pris plaisir à lire ce poème à haute voix tant les mots s'enchaînent dans une harmonie agréable.

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    Réponses
    1. Merci
      l'harmonie n'est pas le sujet elle camoufle juste l'horreur ou la stupéfaction

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  13. J'ai lu et relu ton poème pour bien m'imprégner des mots

    Il y a
    - le bouillon du sang qui peut passer du rouge vif au bleu/noir
    - Un certaine froideur comme déshabillée de sentiments manqués
    - Une solitude pesante
    - Un être qui cherche
    - Un paysage qui peut enchanter comme créer une terreur

    Un poème qui file aux travers du temps comme pour revoir sa naissance.

    J'aime ce qui s'en dégage et je rajoute que l'image est toujours aussi bien choisie.

    Merci de ce partage.

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    Réponses
    1. sans contraintes
      il n'y a pas de dialogue
      sans retenue
      il n'y a pas de poésie

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    2. sans contraintes
      il n'y a pas de dialogue
      sans retenue
      il n'y a pas de poésie

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  14. Ouah, la vache !
    J'ai l'impression de lire une partie de mon "être mental" dévoilé, c'est très étrange.
    En tous cas, beaucoup de sentiments, je suis fan !
    Merci James !

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  15. Chère James.

    Comprend pas tout mais qu'importe car le texte est fort.
    Et surtout l'ensemble avec le traitement graphique est une belle oeuvre.
    (Halte au trafic des Reborn Razz )

    RépondreSupprimer
  16. Ton poème me fait penser à l'hiver, ce long trimestre qui nous offre ses engelures, qui nous bleuit et nous rougit la peau. Ce temps qui met au repos la nature pour mieux éclore au printemps. Cette période où le jour se fait rare au profit d'une nuit qui emporte avec elle les sans abris. Très beau et intense.

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  17. Une blancheur spectrale. Après avoir lu ton poème, on y revient, on le relit...

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    Réponses

    1. Une impression laisse des traces comme la rouille sur le fer
      il faut passer régulièrement une couche de Rustol pour freiner la rouille...

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  18. apolline a noté Paranoïa.

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