La poésie est une suspension qui éclaire le monde.
Un puits sans fond pour puiser sans pareil la panoplie humaine des émotions.
J'essaie sans piquer la recette aux éloges, d'écrire de la poésie ou tout du moins m'approcher de ce qui me semble être de la poésie.
Me lover à cette matière à la fois sibylline et mouvante,
Sibylline parce qu'elle me parle le plus souvent dans une langue étrange
et mouvante parce qu'elle me semble incontrôlable.
Dans la mesure de mes capacités, j’essaie d’être celui que je veux être.
Être le témoin de ce qui m'habite et de ce qui m'entoure.
Je suis juste quelqu'un qui a besoin de s'exprimer avec ce que la vie souhaite me laisser croire et partager.
Vous trouverez sur ce blog toutes mes humeurs poétiques, de la poésie plus ou moins libre selon l'état d'esprit du moment...
« Une poésie n’est-elle pas le seul endroit au monde où deux âmes étrangères peuvent se croiser intimement. »
Si vous souhaitez lire l’essentiel, cliquez sur l’onglet « tous mes recueils en libre accès sous format PDF »
Les écrits et les illustrations numériques sont de ma plume. Certaines de mes illustrations utilisent des photos lors de mes montages graphiques dont j’ignore les auteurs ; je reste dans ce cas ouvert pour les indiquer. Il peut arriver aussi qu'un vers se glisse et qu'il ne m'appartienne pas, par pur hasard ou pas, je l'indique lorsque je pense qu'il en est nécessaire. En bas du blog, il y a les liens concernant ceux que j'aime suivre... Attention je ne tiens pas à jour tous les liens... Et souvenez vous que la poésie est une suspension qui éclaire le monde !
Copyright numéro 00048772-1
Vous êtes sur un site où le contenu est protégé. Les illustrations et les dessins originaux des poèmes se trouvent sur mes autres blogs
Nombres de poèmes et de commentaires publiés dans le blog
Big Ben décompter ses retards
Et les songes de Shakespeare au placard
It's time
De verser vos filtres d'amour
Dans les égouts de l'oncle Sam
Chez l'européen convaincu
Qui écoute le génie
Des uns et des autres
Puck
Naît ce désir mimétique
Ce désir de n'être plus qu'un
Est-ce humain ou politique
Alors que le rosbeef
Tire à hue et à dia
« Moi je veux croître ainsi, vivre ainsi, puis mourir Plutôt que faire don de ma virginité,
Monseigneur, à celui dont mon âme ne veut
Subir le joug odieux de souverain seigneur ».
J'en passe et des plus durs
Des sigles aussi nombreux
Qu'un régiment d'eunuques grenadiers
Aux bonnets à poils
La chiasse gardée de la reine mère
Courtiserait le sanibroyeur d'Hollande
Moi j'suis qu'une boulette en scooter
Et toi habillée en pink
En green pomme ou en guimauve
Avec ta livre sterling
tu'te torches à l'arrêt bien au-delà
Des autobus de Schengen
Avec le bras de fer d'Angéla
Qui joue sur Boursorama.de
Avec la couille droite de ton ministre
It's siesta time
Pour vous laisser endormir
Le pied grec en éventail
Sur la liste des abréviations et des traités
Des incontinents européens
Je commence par honorer les morts
Robert Schuman
Un des Pères de l'Europe
A donné sa langue au chat
À la CEE ancêtre de l’UE
Et passant par Maastricht
Voilà le Norvégien
Appartenant à l'EEE
Qui à perdu son saumon
Dans la baie de somme entre
Le Traité d’Amsterdam
Et celui de Nice
Au milieu le petit suisse
Avec ses trésors enfouis
Caresse l'AELE
En recrutant quelques flamands roses
Échangistes de préférence
Prêts à baisser leurs frocs
Face à l'AECG
À chaque marée haute
Pour assainir au sud le marché noir
Et gonfler au nord les filets
Vous n'avez rien suivi
Pourtant vous êtes bien
Un Européen convainquant
Tiens tiens tiens
Un matin vous ouvrez la fenêtre
L'air vous semble soudain plus léger
Sans le cul d'un rosbeef sous vos yeux
It's time
De lire ou de relire
Le songe d'une nuit d'été
« Prenez un peu de temps ; à la nouvelle lune Au jour où mon amour et moi nous scellerons Notre union d'un lien qui durera toujours Il faut vous préparer pour ce jour à la mort Pour désobéissance aux lois de votre père, Ou épouser, comme il le veut Démétrius, Ou former à jamais sur l'autel de Diane Vos vœux d'austérité et de vie solitaire »
Sous l’œil adolescent, D’un lieu qui t’échappe, L’universel se recouvre de nuages, Qui perdent la tendresse De leurs douceurs.
Qu’il cède trop vite, Ou qu'il soit trop dur, Sur ce vent de crise, Les portes claquent.
Ton esprit suivra les bruits, Ton sang coulera comme la lave, Dans le cours du temps à venir, Quelles que soient les embûches.
Beauté, Abandonne la peur, Et tu seras libre de choisir Entre la vertu et le fiel.
Genius loci est une locution latine qui peut se traduire en français par « esprit du lieu ». D'un côté, l'esprit fait référence à la pensée, aux humains et aux éléments immatériels.
Mon refuge
Est un état immense
Ses murs s'étirent
Un peu plus chaque jour
Son plafond de verre
Quasi infini
A-il rejoint La Constellation
De Louis Aragon
Du côté des meubles
Les veines du bois
Irriguent mes intentions
Quant à l'intérieur des tiroirs
Il y a le choix des larmes
De la nostalgie au rire
Je peux apprendre
À aimer mes imperfections
Sous la rondeur d'une caresse
À contrôler ma perception
Au tain d'un miroir d'ivresse
Peu importe
Le bonheur se cultive la nuit
Pour fleurir le jour
Vice versa
Ma différence est mon atout
Ma différence est pour vous
Je sais qu'il y a une puissance
Un zèbre qui s'évertue dans ma main
Qui n'a jamais oublié de rêver
Et si je titube au milieu des étoiles
Semblable à l'errance
Qui sommeille en moi et me nourrit
Le jour à l'instar de la nuit
Envisagent encore
De caresser ma vie
À mes côtés il y a mon chien à plume
Qui survole le champ d'amarante
Et mon poisson lune aux ailes translucides
Qui éclaire mon fluide glacial
Avez-vous déjà croisé quelqu'un
Une vie
Cachée derrière son écran
Une vie dans l'ombre
Quasi poussière d'astre
Avec le soleil dans les cheveux
J'aime les esprits indisciplinés
Les esprits lettrés
Et nous sommes là
Encore assis au cœur d'un espace
Cloisonné par nos espérances
Il n'y a rien de plus doux que la mort
Il n'y a rien de plus cruelle que la vie
Il n'y a rien de plus beau d'aimer
L'être disparu derrière le rideau
La vie est un artichaut sur une scène
*
Réécriture 2025
La vie est un artichaut sur une scène, Un mystère aux couches multiples, Une danse fragile entre ombre et lumière.
Je sais qu'il existe une puissance, Un zèbre qui s’évertue dans ma main, Un rêveur qui n’a jamais oublié de rêver. Et si je titube au milieu des étoiles, Errant comme un voyageur sans fin, C’est cette âme qui sommeille en moi, Qui me nourrit, jour et nuit, Et qui, encore, envisage De caresser ma vie de ses doigts invisibles.
À mes côtés, mon chien à plume, Qui vole au-dessus des champs d’amarante, Et mon poisson lune aux ailes translucides, Qui éclaire mon fluide glacé, Comme un phare dans la nuit.
As-tu déjà croisé quelqu’un, Une vie cachée derrière un écran, Une vie dans l’ombre, Quasi poussière d’étoile, Avec le soleil dans les cheveux ?
J’aime les esprits indisciplinés, Les esprits lettrés, Et nous voici, encore assis, Au cœur d’un espace infini, Cloisonné par nos espérances.
Il n’y a rien de plus doux que la mort, Rien de plus cruel que la vie, Mais aussi, rien de plus beau que d’aimer, L’être disparu derrière le rideau, L’éternel mystère de notre existence.
La vie, comme un artichaut sur une scène, Révèle ses secrets à chaque couche, Et c’est dans cette complexité que réside sa beauté.