Qui suis-je ?

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La poésie est une suspension qui éclaire le monde. Un puits sans fond pour puiser sans pareil la panoplie humaine des émotions. J'essaie sans piquer la recette aux éloges, d'écrire de la poésie ou tout du moins m'approcher de ce qui me semble être de la poésie. Me lover à cette matière à la fois sibylline et mouvante, Sibylline parce qu'elle me parle le plus souvent dans une langue étrange et mouvante parce qu'elle me semble incontrôlable. Dans la mesure de mes capacités, j’essaie d’être celui que je veux être. Être le témoin de ce qui m'habite et de ce qui m'entoure. Je suis juste quelqu'un qui a besoin de s'exprimer avec ce que la vie souhaite me laisser croire et partager.

Vous trouverez sur ce blog toutes mes humeurs poétiques, de la poésie plus ou moins libre selon l'état d'esprit du moment...

« Une poésie n’est-elle pas le seul endroit au monde où deux âmes étrangères peuvent se croiser intimement. »

Si vous souhaitez lire l’essentiel, cliquez sur l’onglet « tous mes recueils en libre accès sous format PDF »

Les écrits et les illustrations numériques sont de ma plume. Certaines de mes illustrations utilisent des photos lors de mes montages graphiques dont j’ignore les auteurs ; je reste dans ce cas ouvert pour les indiquer. Il peut arriver aussi qu'un vers se glisse et qu'il ne m'appartienne pas, par pur hasard ou pas, je l'indique lorsque je pense qu'il en est nécessaire. En bas du blog, il y a les liens concernant ceux que j'aime suivre... Attention je ne tiens pas à jour tous les liens... Et souvenez vous que la poésie est une suspension qui éclaire le monde !

Toutes les fautes d'orthographes sont corrigées au fur et à mesure des rencontres... Et toute ressemblance avec des personnages existants serait purement fortuite

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Tous mes poèmes

dimanche

Accoutrement

Entre un passé qui ne passe
Et un futur 
Qui se consomme sans faim
La bouche ouverte comme fermée
La folle passion 
Nous dévore le sens du terme 

De la maison du monde 
Il reste dans le désordre
Des gants clairs
Qui s'emmêlent les doigts
Des bottes vernies
Qui écrasent les anges
Des roseaux de vers 
Qui se cassent humblement 
À chaque coup de vent
Des chauves-souris 
Qui baisent le sursis
Sous une canopée moribonde
Des fenêtres vaccinées 
Qui perdent peu à peu la vue
Sur la cour des miracles

Faut-il être en pleine décadence
Pour accoucher de la niaiserie 
Qui glorifie notre insouciance

Ensevelit sous les cadeaux
Trop de nuages solaires
Chargés de pluie transgressive
Pénètrent la cheminée du bonheur
Viole l'amour
Et au-delà du jardin d’hiver
Se couvre de plumes virtuelles
Le globe solitaire
Qui s’éteint à la sentence 
Les yeux ouverts comme fermés
Sans encre ni poésie

Faut-il être en déperdition
Pour mépriser la lumière 
Et l'instruction 

Et je vois un enfant dans le silence
Pris lentement par la violence






5 commentaires:

  1. Quel magnifique jardin d'hiver !
    Ravie pour cette lecture qui fait voyager
    Par sa musicalité entre silence et violence...
    Ici, il n'y a qu'un seul cadeau pour tous : La pluie !
    Merci James !

    RépondreSupprimer
  2. Un triste constat comme un coup de gueule bien poétique
    Bravo

    RépondreSupprimer
  3. J ai pas envie de m' lever ce matin
    Et ça fait des mois que ça dure
    La pluie elle en rajoute une couche à mon chagrin
    Le vent me hurle dessus comme des injures .

    J' traine ma  sale gueule dans mon café
    Même la téloche me prend la tête
    Y a qu'le silence qui m 'fait  l'effet
    D'une thérapie pour mon bien-être.

    J 'ai pas envie d'entendre vraiment
    Ce qu'il se passe dans l e-monde
    C'est pas que j 'menfouts mais c'est sûrement
    Que j'en peux plus de tout ce monde.

    Le petit Rayan m a bouleversé
    Où était parti le bon dieu ?
    Toutes nos prières dans le tiers monde
    N'arrivent elles pas jusqu'à ses yeux ?

    Mais  Hanouna lui fait le buzz
    Avec à sa table ses compères
    Payés au Smic ? Alors heureuse ?
    Surtout les jean michel Lemaire !

    Ça tremble partout autour de nous
    Ça tremble aussi là dans mon cœur
    Je deviens folle quand ces remous
    Me cloitrent là pendant des heures.


    J'ai pas envie de me laver
    Je me sens bien en pyjama
    Dans mes pantoufles qui puent des pieds
    Dans mon peignoir pilou poil ras .

    Je l'ai passé à la Soupline
    Pour qu'il sente pas le renfermé
    Mis quelques boules de naphtaline
    Dans  des pochoirs bien fermés.

    Voilà Baba on a causé
    J'crois qu' tu sais mieux qu'moi c'qui m 'arrive
    J'sais pas pourquoi comment elle s'est posée
    J'souhaite juste qu'elle ne soit agressive ..




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  4. C'est moi qui vous remercie James pour vos mots qui m'aident à ouvrir les yeux sur le monde ... sur moi même


    Comment vous remercier à mon tour ?

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