Que les béotiens du château de cartes ignorent
Comme les rides sur un visage éternel
La page immaculée ne prendra pas la main
Sur la ligne 28 ni sur celles des Bacalhau
La tradition à la peau dure
Coincés dans le miel nocturne
D'une lune encore vierge
Mes mouvements sont comme suspendus
Mes pensées s'échappent
Sur les ailes des jasmins étoilés
Et me projettent sur les rives
D'un fleuve immense
Reliées entre elles
Par un magma rouge d'histoire et de fer
Et gardées par la tour de Belém
Aux dentelles aussi légères
Qu'elles sont indestructibles
À la verticale du sanctuaire du Cristo Rei
Sur l'air marin qui enjambe le Tage
Tête brûlante
Je plonge dans les douves de l'amour
Aux innombrables recoins secrets
Dans le quartier d'Alfama
Exorciser le passé
Évitant le parfum unique
Qui gangrène l'écorce de nos yeux
D'une animosité devenue hélas chronique
Éclairé par mille chandelles
De Bairro Alto
Cœur vagabond
Je quitte la douce effervescence
Agrippé aux larmes d'un Fado
Rejoindre la fraîcheur collinaire de Sintra
Avec mes humbles vertiges
Une nouvelle terre inconnue
Merci pour cette escapade presque parfumée, et l'essence profonde du poème et bravo
RépondreSupprimerHello j'ai bien ressenti l'atmosphère... Bravo
RépondreSupprimerSacré voyage ! Ambiance ensoleillé..
RépondreSupprimerBeau texte
Bravo !
Beau voyage à travers des temps difficiles
RépondreSupprimerJe partage ton amour de Lisbonne ...même si le Cristo Rei me laisse froid !
RépondreSupprimerJ'y préfère ses Miradouros et l'âme de Pessoa ;-)
Je suis passé à sintra en 72...Merci James.
RépondreSupprimerSous l'effervescence et l'admiration... Lisbonne j'adore.
RépondreSupprimerMerci pour la lecture... et qu'elle vous évoque de beaux sentiments...
RépondreSupprimer"Agrippé au larmes d'un fado"
RépondreSupprimer...On ne les lâche plus, avec ou sans le pied marin!
Magnifique! Merci
Un peu de l'âme de Lisbonne flotte ici.
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