Au sein du vaste brouillard cérébral,
J'avais exploré jusqu'à l'aube de la source,
Qui fermait les paupières de ma voix.
Loin du marchand de sable,
Comme un rêve abrupt,
Je m'échappai de l'écume.
Une réflexion dans l'eau douce
M'offrit le firmament métamorphosé en verbe,
L'onde versant son encre sur le parchemin.
Dissocié de la perfidie du brouillard,
Je me tus de nouveau,
Car tous mes énoncés s'épanchèrent en discours,
Sur une mélodie sans fin.
Assurément, une poésie naquit.
*
Réflexion mûrie après plus de 1600 poèmes,
Une tentative d'auto-compréhension,
En libre service face aux éléments.
*
Version 2
J'ai exploré jusqu'à l'aube de la source cachée,
Qui fermait les paupières de ma voix, en éveil,
Loin du marchand de songes,
Tel un rêve soudainement éveillé,
Je me suis échappé des remous,
Une réflexion dans l'eau pure,
M'a offert le ciel, transformé en mots,
L'onde a versé son encre sur la page blanche.
Déconnecté de l'obscurité du brouillard,
Je me suis tu à nouveau,
Car tous mes mots se sont mis à parler,
Sur une mélodie sans fin.
Ainsi, peut-être, une poésie a vu le jour.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire