Tremblement de lumière, poussière d'or pâle,
Un sentier de songes,
Où le cosmos déverse sa clarté fugitive.
L'étranger, mécanicien des huiles,
Il ajuste les rouages de son âme,
Où les rêves se déversent comme un fluide glissant,
S'essoufflant sous le poids de ses propres émotions.
Sous le ciel mouvant, le fourgon,
Refuge d'un instant,
D'un amour fragile,
Comme une étoile filante dont l'ombre brûle encore.
Mousse de bière, nectar des fantasmes,
Il savoure, il se perd,
Dans les murmures des vers entrechoqués,
Sous l'éclat d'une obscurité lointaine.
Sa muse, une étoile aux yeux de nuit,
Flottant entre les mondes imperceptibles ,
Son haleine suspendue dans le brouillard du matin,
Elle tisse un sentiment fragile et secret,
Fils d'un désir incertain.
Là-bas, au cœur de la neige,
Il, homme aux iris émeraudes,
Porté par le souffle du vent,
Errant sur les crêtes du monde,
Où l'attente se mue en impatience.
Naufragé des vagues insaisissables de l'amour,
Il erre sans ancrage,
Sous un ciel d'attente,
Prisonnier de l'apesanteur de ses désirs,
Et des ombres de son cœur,
Tissées dans les toiles de l'absence.
On apprend toujours quelque chose et pas seulement à propos des tremblememts d'un coeur
RépondreSupprimerMerci!
Beau texte persuasif avec l'ensemble d'ethos, pathos et du logos, mais puisque c'est un poème la logique peut aller se faire bénir...
La poésie transcende souvent la logique pour toucher nos émotions les plus profondes
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