Le grand Oracle, maître des chiffres foldingues,
Secoue la bourse comme la balle d’un flingue.
« Rien ne va plus ! » hurle le croupier Emmaüs.
L’IA fait valser le dollar de nos anus
Sur des tours de verre fumée extravagantes,
Dans le casino rêvé où l’absurde chante.
Sans glorifier l’art de la fausse misère,
Au milieu d’un no man’s land, à partir de rien,
J’aspire à m’éveiller, à brûler le chagrin
Là où la beauté naît du vide, du jamais,
En dehors d’une écriture millimétrée,
Librement et précisément numérisée.
Je reste fidèle à ma pincée de folie,
Qui s’éclate, s’envole même sous la pluie.
Corps aérien, dansent les âmes légères,
Là où l’espoir de l’homme s’enflamme et prospère.
*
Suite à la folle course des tous puissants de l'air et du vent ...
Il est certain qu'il y a plus d'un grain de folie dans ce poème qui mène son petit combat entre le haut et le bas de notre société bien remplie d'inégalité...
RépondreSupprimerL'argent ne ferait-il pas vraiment le bonheur des pauvres..?
Amicalement...
Hubix.
Ah... l’argent peut atténuer certaines souffrances matérielles, mais il ne garantit pas le bonheur, qui repose sur des valeurs telles que la solidarité et l’épanouissement personnel. Tout le monde pense ça... j'imagine !
SupprimerLa quête de sens et de relations authentiques, au-delà de la simple possession, demeure essentielle... Mais le monde est si cruelle du bas comme du haut de l'échelle avec quelques spécialités de gauche à droite...