
Sans faire de trêve
Loin vers ce pays
Aux antipodes ne notre paradis
Je suis toi tu es moi
Tu es moi je suis toi
Mon cœur s’est endormi
Pas très loin d’ici
Entre mer et désert
Mes pensées me quittent sans repère
Je suis toi tu es moi
Tu es moi je suis toi
Le temps passe
Mes souvenirs trépassent
Je suis dans l’impasse
Sans que je puisse faire face
Je suis toi tu es moi
Tu es moi je suis toi
Le jour où je serai trop triste
Je me souviendrai de la piste
Aux tâches de rousseur
Déclinées tout en rondeur
Je suis toi tu es moi
Tu es moi je suis toi
De l’amour à corps perdu
Je suis devenu
Un homme seul
Dans ce bocal de formole
Je suis toi tu es moi
Tu es moi je suis toi
L’air se raréfiant
Avec audace mais méfiant
Je pars vers le paradis
Tout est fini
Je suis toi tu es moi
Tu es moi je suis toi
Joli poème...... Quoique un peu triste !!!
RépondreSupprimerAmitiés,
Rabab
J'aime beaucoup aussi cette mélancolie qui découle de ton poème juste profond. Ce lien qui te uni ou qui t'a uni à ce double toi-même semble désormais si fragile qu'il peut se casser sans que tu ne puisse rien y faire. La vie nous met parfois devant une réalité plus cruelle que le mal lui-même et qui est souvent difficile à comprendre et à gérer. Les choix ne peuvent qu'être douloureux. Il faut un grand courage pour se remettre en question. Amicalement.
RépondreSupprimerheak1925
Avec des mots simples comme on peut dire de si belles choses
RépondreSupprimer.....J'ai un souvenirs de ces mots là
Merci de me faire me souvenir
Bienvenu à vous Sélénaé
Rabab... Merci !
RépondreSupprimerheak1925... Merci, nous pensons rarement à ce que nous avons, mais toujours à ce qui nous manque.
Sélénaé... Quiconque a entendu les cris d'un animal qu'on tue ne peut plus jamais manger de sa chair.
laissez migrer le ô
RépondreSupprimerpour enlever le bas....
mandrinmodern
Ta remarque me rappelle une vieille pub des années 80 Benetton et elle n'a jamais enlevé le bas la salopette ... Dommage
RépondreSupprimerA plus
hellooooooooooooo
RépondreSupprimerta plume est assez voluptueuse ce qui se marie bien sur ces mots mélancoliques... j'aime.
la perte de l'autre reste souvent une obsession mais pas dangereuse, cette douleur se panser peut être un jour, ou peut être pas, toutes les chances ne sont pas égales, hélas!
bisouillesssssssssssssssssssss pour toi
et bravooooooooooooo pour cette délicieuse lecture que je trouve très mélodieuse
Gourmandine
J'ai retenue cette phrase " quiconque a entendu le cri de l'animal que l'on tue , ne pourra plus manger de sa chair "
RépondreSupprimerC'est plein de choses un peu tristes que l'on devine , mais tu sais si bien nous les faire ressentir....
Joli poème Amitiés ODE 3117
Bon j'ai tout lu le texte les com....
RépondreSupprimerTu ouvres une porte , puis une autre et encore et encore ... le chemin de l'infini amène à la lumière pour revenir au centre ...
MERCI.....
Létie
Gourmandine... Ma plume fait partie de la famille des anatidés serais-je alors une oie des neiges cherchant un terrain vierge pour couver de nouveaux verbes, je ne le crois pas !
RépondreSupprimerOde311è... En poésie ne faut-il pas éprouver la peine pour sentir les bienfaits du plaisir... En autre.
RépondreSupprimerDans toute poésie, il y a une lutte secrète entre l'infini du sentiment et le fini de la langue dans laquelle cet infini se renferme sans se limiter.
RépondreSupprimerJules Barbey d'Aurevilly