De l’alarme de mon mal être
L’unique son qui m’extirpe
De ce gouffre nocturne
Au plafond touchant le sol
Les murs mes oreilles
À l'heure où j'écris ses lignes
Les yeux encore gorgés de larmes
Je suis en tête à tête
Entre nuages et source
Avec le monde du vide
Tous les oiseaux ont quitté le ciel
Les poissons la rivière
À l'heure où j'écris ses lignes
Nous sommes tous des jouets de la vie
Il faut que j'aille au fond de l'inconnu
Pour déchiffrer un nouveau sens
Une nouvelle dimension
À la vie à nos vies à la mienne
Pour préserver le lien
À l'heure où j'écris ses lignes
Pour sauver son âme
Sans oublier celles des autres
Il faut espérer le meilleur
Pour ne pas s'en rendre compte
Et prendre ce qui vient
C'est sans doute ça le bonheur
À l'heure où j'écris ses lignes
Le vide est une substance illicite
Vide que l'on redoute tous
Qu’isole le processeur humain
Toutes ses choses simples
Qui nous font tenir debout
Qui nous font rire et pleurer
À l'heure où j'écris ses lignes
J'ai hâte de lui peindre
Le noir en rose
Le gris en bleu
La mort en aventure
Je dois me libérer
Pour m'affranchir du vide
À l'heure où j'écris ses lignes
De l'émotion négative
Ce mouvement n'est pas d'effacer
D'effacer l'autre ou la souffrance
Mais juste de la traverser
De lui parler la caresser
À l'heure où j'écris ses lignes
Elle vient de nous quitter
*
je m'en doutais
RépondreSupprimeroh tristesse
La pensée naît du doute
Supprimerglaceur d'os! brrr
RépondreSupprimerdéjà qu'il fait froid!
un brin d'astre corse pour vous réchauffer
@+
Un peu sombre aujourd'hui?
RépondreSupprimermerci James du partage
Amitié
Le jour J où le sol se dérobe sous nos pieds pour vivre ailleurs
SupprimerMagnifique, poignant, troublant, pathétique, sublime!
RépondreSupprimerNous sommes tous des jouets de la vie
Il faut que j'aille au fond de l'inconnu
Pour déchiffrer un nouveau sens
Une nouvelle dimension
À la vie à nos vies à la mienne
Pour préserver le lien
À l'heure où j'écris ses lignes
Une douce soirée James...
RépondreSupprimerLes heures passent comme un courant d'air sous une porte
Supprimerpeins lui...
RépondreSupprimerLe noir en rose
Le gris en bleu...
Que la mort soit une aventure dans un monde meilleur...
oui...
SupprimerDu réalisme à l'expressionnisme
RépondreSupprimerNous sommes tous des jouets de la vie
Il faut que j'aille au fond de l'inconnu
Pour déchiffrer un nouveau sens
Une nouvelle dimension
À la vie à nos vies à la mienne
Pour préserver le lien
À l'heure où j'écris ses lignes
c'est très beau
RépondreSupprimeret cette sensation qu'il se passe quelque chose au moment même où tu écris
les synchronicités de la vie
à l'heure où j'écris ces lignes
combien de fois ai-je pressenti ce qui se passait en disant: on dirait que le temps s'arrête et la montre s'arrête, le téléphone sonne et quelqu'un vient de mourir
Cependant, disait Lao-Tseu, que ferions-nous sans le vide ?
RépondreSupprimertrès touchant et bien écrit
RépondreSupprimerComme il est triste ce Poème James ...
RépondreSupprimerLe rose comme le noir sont des couleurs complémentaires
SupprimerUn coup de cœur et dans le laptop à la lecteur de ce prénom. Décontenancé !
RépondreSupprimerIl y a des coups mortels où d'autres statuent l'équilibre
SupprimerBelle oraison funèbre, empreinte de douleur et de retenue
RépondreSupprimerNous ne retenons pas la nuit c'est elle qui souhaite rester avec nous lorsque le soleil ne veut plus nous éclairer
SupprimerC'est superbe, émouvant, tellement bien écrit
RépondreSupprimeramitiés james
Merci. C'est quand nous sommes au pied du mur que nous trouvons des ressources pour le franchir, c'est ni avant ni après...
SupprimerBonjour James Px,
RépondreSupprimerTexte très émouvant, le chagrin déstabilise tellement !
Si la texture du temps est toujours la même celle de la vie avec ses joies et peines bouleverse.
SupprimerDes mots qui expriment le doute, la tristesse,
RépondreSupprimerEt le réconfort que le poète nous offre
Avec sa palette de couleurs.
Un poète est avant tout un être sensible mais qui a cette faculté de retranscrire la vie avec un œil qui nous décolle un instant de notre quotidien qui soit beau ou laid...
SupprimerTrès beau texte qui génère une réelle émotion, un frisson indescriptible.
RépondreSupprimerLa substance du vide supprime les couleurs et serre le cœur.
Funambule suspendu au néant qui cherche le sens des choses.
Mal vivre subi que l'on voudrait repeindre en rose...
Francis
Fluide et puissant !
RépondreSupprimer«Ce mouvement n'est pas d'effacer
D'effacer l'autre ou la souffrance
Mais juste de la traverser»