Vous trouverez sur ce blog toutes mes humeurs poétiques, de la poésie plus ou moins libre selon l'état d'esprit du moment...
« Une poésie n’est-elle pas le seul endroit au monde où deux âmes étrangères peuvent se croiser intimement. »
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Les écrits et les illustrations numériques sont de ma plume. Certaines de mes illustrations utilisent des photos lors de mes montages graphiques dont j’ignore les auteurs ; je reste dans ce cas ouvert pour les indiquer. Il peut arriver aussi qu'un vers se glisse et qu'il ne m'appartienne pas, par pur hasard ou pas, je l'indique lorsque je pense qu'il en est nécessaire. En bas du blog, il y a les liens concernant ceux que j'aime suivre... Attention je ne tiens pas à jour tous les liens... Et souvenez vous que la poésie est une suspension qui éclaire le monde !
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Mea-culpa
D'un sentier à l'avenue branchée
D'une friche en vernissage mondain
Moi
Dandy prestidigitateur noctambule
Je fus amoureux de la mort douce
Un dernier coup de médisance
Au travers de mon corps
M'éclaira le tunnel infernal
Petit être vivant
À la chevelure cerf-volant
Apprendre encore
Des vertes et des pas mûres
N'est pas impossible
À regarder ailleurs l'amour en fuite
Cette neige bleue
Qui mordit mes branchies marines
Et rouge
Qui me dit qu'elle ne viendra pas
J'aboyai comme un chien qui eut peur
Je gommai et recommençai
Un dernier coup de foudre
Au travers nos regards se mêla
Les jours enlacés quand il fit nuit
Et pourtant j'ignorai tout de toi
De ta prose féline
Celle qui s'amusa en étrangère
Désireuse d'un arbre à l'écorce fidèle
Et moi désireux d'une harmonie flanelle
Tout le monde a sa façon d'aimer
De sang froid qui se désaltère de sang chaud
Où se cache la plume de l'inconditionnel
Comme dans le passé simple
Perdue dans l'aspirine d'un futur aride
Nous n'oubliâmes pas de vivre
Un dernier mea-culpa
Un flocon sur nos lèvres nous suffirait
Pour parfumer l'étendue de neige
Qui nous sépare encore
Même si tu veux garder cette part précieuse
Qui te nourrit et t’enrichit
Garder un pied sur chaque continent
Et porter la flamme idéale
Ce matin
Des chamallows bleus traversèrent la fenêtre
Me fondèrent dans la bouche
Et des mots tendres
Ressuscitèrent ma poésie
*
D'après un défi de m
ots imposés : flanelle-impossible-chevelure-apprendre-médisance-regards-féline-vertes-aride-enlacés-désireux-harmonie
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Petite fille des Alpes Qui regardait vers l'avenir Ils te souhaitaient pour toi Et par toi Que cet avenir soit digne du passé ...
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Confidence Sur un divan aux reflets mordorés, Derrière elle, Un grand bouquet de pivoines fraîches. Elle ferme les yeux, Et souffle – douce,...
Ce poème ... ton poème ... navigue sur les flots du surréalisme ... j'adore !
RépondreSupprimerQu'est- ce que le culot, une eau forte, une poésie, une bouteille sans bouchon...
SupprimerUn mea culpa très poétique.
RépondreSupprimerUn plaisir à lire.
Quand la vie fait chier la poésie purifie
SupprimerUn poème fort et si beau...
RépondreSupprimerMerci pour les derniers vers
Ah mea culpa je l'avais point vu ce com...
SupprimerJuste magnifique, comme toujours...
RépondreSupprimerLe rythme est peut-être moins bien que d'habitude mais j'ai adoré quand même !
rythme d'un mea culpa
SupprimerJ'aime l'atmosphère qui se dégage de ce texte. Il est libre dans sa construction et n'est pas exempt du charme qui affleure à chaque phrase
RépondreSupprimer
SupprimerL'atmosphère est lié à un état d'esprit...
un mea culpa "coup de gueule" au rendu d'une poésie tout à fait surréaliste!
RépondreSupprimerJe repars sans y être arrivé un peu d'existentialisme réel ou pas
Supprimeron s'en fout le bateau n'est pas ivre car il n'aime que l'eau
une grande évasion dans l'essence d'une poésie surréaliste
RépondreSupprimerj'ai savouré ces mots et images sublimes
Un défi plus que relevé
Amicalement
Ferhat