Comme les cordes sur ma guitare
Une lumière bleue clignote
Et une avalanche de messages
D'insociables réseaux
M'harponne
Elle est rock
Une sulfureuse actrice
Qui se confie sur le divan
D'une libellule homosexuelle
Adepte de tous les excès
J'avoue que sous acide
J'ai mangé les couilles
D'un mort dans une morgue
Je me suis liée
À un acte de cannibalisme
Quelle boue
Il y a au fond de moi
Un désir irrépressible de fuir
Je mets le son de la sueur des cris
Je pense à quoi à chaque fois que j'écris
Dans ce cercle où le temps ne s'écoule plus
Ce soir j'abandonne
La pureté de la neige
Dans les limbes des saisons
Il pleut contre la baie vitrée
Je n'arrive pas à fermer les yeux
Elle frappe fort
La vie nous râpe depuis trop longtemps
Son bouillon de navet
Et ce goût infâme
M'a décidé de construire
Assidûment
Fiévreusement
Avec toutes mes épluchures
Une arche infinie à la dignité
De sorte qu'un par un
Les abandonnés du monde
Puissent traverser le temps
Le ventre plein
Avec toutes ses valeurs
Qui baignent dans le cœur
Des uns et des autres
J'écoute une voix
Écrit quelques lignes
Sous l'effet numérique d'un blues
On croit qu'on est guéri
Soigné de cette fascination-là
Il n'en est rien
Comme certains tissus
Je m'écrase
Pour mieux me transformer
Et renaître au milieux d'une nature
Encore tendre et sauvage
Où l'homme n'est qu'un homme
Au petit matin les yeux toujours grand ouvert
Je termine mon texte
Sur la profondeur humaine qui m'accompagne
Et échappe à toute cette fiente
À l’angle du déséquilibre
Aux antipodes des œuvres des frères Chapman
Imposteurs géniaux
Qui créer de la merde degré zéro
Pour parfumer les esprits les plus influents
De la scène intergalactique des assoiffés
Des polémistes et des malheureux
Gavés de flouzes
Inutile de citer des noms d'oiseaux
Ils ont leurs gueules en cage par trois
À chaque carrefour
Ou dans un trou noir aux îles Caïmans
Avec comme slogan
Vous n’apprendrez plus rien
Et tout ce que vous avez appris
Semble n’avoir servi
Qu’à prendre conscience
De vos propres limites
Je m'incline une fois de plus devant le maître
Sans oublier de lui mettre
Un nul et non avenu
Un doigt ingénu
Mon ange ton héros n'a jamais respirer
Et vient donc avec moi coexister
Le temps de faire ton deuil
Depuis il n'y a plus de messages
Et je dors sur mes deux phalanges
Entre deux poésies
Elles vous disent bonne nuit
un peu de cannibale sans doute
RépondreSupprimeraux limbes des autres et des
uns
que d'images postées
là
avec
Vous n’apprendrez plus rien
Et tout ce que vous avez appris
Semble n’avoir servi
Qu’à prendre conscience
De vos propres limites
en non limite
bonne nuit nossi
Cavalier
je l'ai déjà lu plusieurs fois et j'en viens à la même conclusion que toi et cavalier
RépondreSupprimermais je redis encore que tu noblement dénonces et affirmes
de façon très franche et poétique avec tes digressions
tout ce qui nous blesse à mort
je te connais si bien je crois
de papillon à libellule
où iras-tu ?
Une atmosphère glauque et étrange...
RépondreSupprimerBonsoir,
RépondreSupprimerL'instrumental est-il une de vos créations?
Si oui ! existe-t-il une version chantée (ce qui m'intrigue c'est ce "M'harponne" qui laisse à croire un arrangement syllabique
Après j'ai aussi des difficultés à suivre, manque de ponctuation (peut-être)
Mais bon ! tout cela est perso
Serait ce une introspection de l'âme ou de la poésie ?
RépondreSupprimerDes profondeurs et noirceurs du coeur ou une expression de l'inspiration ?
Un plaisir à lire
un très beau poème
RépondreSupprimeramicalement
Je retiens
RépondreSupprimerVous n’apprendrez plus rien
Et tout ce que vous avez appris
Semble n’avoir servi
Qu’à prendre conscience
De vos propres limites
PierreJ.
Au petit matin les yeux toujours grand ouvert
RépondreSupprimerJe termine mon texte
Sur la profondeur humaine qui m'accompagne
Et échappe à toute cette fiente
À l’angle du déséquilibre
Tenir le yeux grands ouverts, nuit et jour, ...sur le monde réel et le virtuel ...fait produire de la poésie...les dechets resurferons quelque part...
Bien que j'ai une parure d'ange parfois je deviendrais bien cannibale. Mais j'ai peur que l'humince actuel est fort mauvais gout.
RépondreSupprimerCeci étant la provocation lorsqu'elle est artistique et utile me dérange peu.
Bonsoir James
RépondreSupprimerUn texte bien écrit, qui donne à réfléchir
Amitiés
Brunot
un blues spécial mais très bien, poème satyrique à souhait comme j’aime qui envoie et touche
RépondreSupprimer@micalement
v*
j’ai constaté l’audience…
SupprimerLa chance se parfume de ton écrit Poète
RépondreSupprimerEt moi te félicite et dis merci …
Belle soirée en chance d’être *!
Amicalement
Olivier
La route est longue et parsemée d’ampoules
Supprimermais faut-il choisir le bon interrupteur
pour nous éclairer le bon chemin