Pour vaincre comme pour perdre
Je participe au combat
Je n'ai pas assez de poings
Pour fracasser tous les imbéciles
Ni assez de vie
Pour compter les mois
Qu'il me reste à vivre
Rire et pleurer
Ce que l'on ressent
Mourir sans être assassiné
Respirer sans culpabiliser
L'anfractuosité de mes dernières heures
C'est mon choix ma liberté
Le jour où ma voix sera éteinte
Mes doigts prendront la suite
Ainsi de suite
À travers l'humus et quelques cèpes
De la forêt de mon enfance
Perchée au-dessus du lac des cygnes
Duel de cailloux blancs et noirs
Sur un chemin pentu qui cherche l'équilibre
Au final tout le monde le perd
Seule la mémoire opère
Le labyrinthe du cœur
Encore de la poésie
Du sens de l'amour
Car la fin se cache toujours
Derrière une autre
Comme la maison des bois
Et des brumes
Comme elle et moi
La maison des feuilles se cache au fond des bois. C'est un festival de duels perdus que vous nous contez avec une grande maestria dans la défaite. Merci pour l'excellent poème que voici !
RépondreSupprimerMerci pour ce très beau poème.
RépondreSupprimerPoignant.
RépondreSupprimerEncore de la poésie ! oui encore, c'est beau !
RépondreSupprimerZ'encore à 8 reprises dans le dernier texte...
SupprimerLolita Denoual a noté Résilience.
RépondreSupprimerNous ne connaissons pas notre seuil de résilience. Ton poème est d'une grande beauté . Ta révolte devant la tristesse de la vie me plaît
RépondreSupprimerGuy
Tout est luxe calme et volupté... Où suis-je
SupprimerBravo James, je t’offre l’eldorado avec ursula, les rimes en cimes, un dom Pérignon au sommet du lac Titicaca
RépondreSupprimerUrsula avec la machine à remonter le temps j'espère...
SupprimerJe passe renforcer cette résilience,
RépondreSupprimerJuste quelques mots dans ce silence,
Résister, affronter, sourire, vivre!
Devant la cheminée prendre un livre,
Oublier ces sans cervelle qui nous inondent,
Ces ânes alphabètes du monde!!
Palper ce bonheur d’exister, encore,
Elle n’est pas pour vous, cette mort……
Amitiés
Ah oui les sans cervelles qui simplifient l'orthographe en enlevant le chapeau chinois... Sur sûr croît croit c'est la même chose... J'en passe mais pourquoi tirer le cancre sous ses pieds alors qu'il faudrait lui faire prendre l'air en renforçant ses courants d'air...
SupprimerBravo James
RépondreSupprimerToi tu connais la poésie
Je ne connais rien d'autre qui me parle autant
Supprimerun poème sublime
RépondreSupprimeramicalement
Explorer l’univers mental et esthétique de quelqu'un est un pur bonheur lorsque l'on y trouve l'entrée...
SupprimerLes cailloux blancs et noirs me rappelle le jeu de go que j'aime profondément. Merci pour ce poème libre.
RépondreSupprimerUne superbe analyse de la vie... J'adore!
RépondreSupprimerElle trouve tout naturellement sa place entre ses lignes et tant d'autres
SupprimerUne observation aiguisée de la vie.
RépondreSupprimerUn œil perçant et une réflexion profonde et ciselée.
Un plaisir à lire.
Que Dieu me conserve la vue jusqu'au dernier soir...
SupprimerOui
RépondreSupprimerOui oui
Supprimerun poème qui démarre avec force et fracas pour finir en douceur
RépondreSupprimerActeur central j'effleure sans cesse ses rebords...
SupprimerÀ tire d'aile d'une libellule à un papillon le voyage ne peut être t'extraodinaire
RépondreSupprimerTes poèmes m'ont manqué pendant mon absence ici.
RépondreSupprimerMalgré le fait que tu ne respectes pas de règles de métrique concernant le rythme, j'aime beaucoup celui de tes poèmes en général !
Celui-ci, je le garde pour le lire à tête .. plus reposée ! Smile
RépondreSupprimerMerci de me le prêter encore un peu !
Jolie soirée à toi