Ma libellule
Au sommet de son arbre généalogique
Sur un continent désertique
Ballottée entre sang et or
Libérée de ses propres désuétudes
Fuyant le carnage
Aucune balle n'a perforé ses ailes
Est-ce l’équation d’une vie d'Élyséenne
Ou l’art de survivre en enfer
De récapituler ses fragments
À partir d'une méditation
D'un esprit qui les rêve
Ma libellule
Au pied de la vieille dame la tour Eiffel
Symbole vital culturel
Assise entre Mahomet et Moïse
Libérée de ses propres incertitudes
Rejoignant l'aréopage
Aucune main n'a caressé ses ailes
Est-ce l’équation d’un aller-retour
Ou l’art d'espérer d'être heureux
De réaliser ses fantasmes
À partir d'hasards secrets
D'un esprit qui les vit
Ma libellule
Au bord du vide ne soufre pas de vertige
Chaque patrie a son palier de violence
L'ascenseur de la métamorphose est en panne
Quand nous n'avons pas les dents blanches
Il faut fermer sa gueule
Ou mettre une cravate marron
Notez que Dieu avait le sens
Aujourd'hui interdit
De l'hospitalité et de l'humour
Une seule pensée crée le rêve impossible
La peur du crash
Un crash destructeur pour mieux entrevoir l'espoir... j'aime!
RépondreSupprimerConsolation (Esquisse) 11 Avril 2014
RépondreSupprimerDe JamesPx.
Consolation
Le souvenir d'une nouvelle mémoire
Comme une parabole réceptive
S’accroche à sa peau captive
Reviendra-t-elle à la maison
Elle s'est mise à pleurer
Et avait un peu peur
L'eau comme les souvenirs
Ne remonte pas la pente
S'écoule toujours suffisante
Érode la matière
De la source à la mer
Un électron libre croise la route
De la libellule à la muette éloquence
Se place sous ses ailes
Et s'entraident à reconstituer le passé
Pour conserver le présent
À envisager l'avenir
Hier l’innocence fleurissait la neige
Un petit garçon sur sa luge en bois
Glissait entre les fleurs bleues et rouges
La libellule berçait l'air de l'insouciance
Caressait ses joues pleines d’amour
Et avait découvert là-bas
Un nuage de coton qui lui chantait
Pour l'envoyer rêver dans son lit
Bonne nuit mon petit
Aujourd’hui l'arbre de vie s’épuise
Mais l'heure est venue
D'une voix secrète
Pour lever la quarantaine
Trouvez sans chercher
Un amour spontané
La santé
Un champ de préférence avec beaucoup de fleurs
Un ruisseau avec des galets roses
Un immense ciel bleu avec un petit nuage
Un soleil chaud
Et mélangez l’amour et la liberté
L’un après l’autre
Versez le dans le champ avec les fleurs
Délicatement faîtes couler le ruisseau sur les galets roses
Couvrez avec l’immense ciel bleu
Et laissez mijoter au soleil
Le temps d’un soupir
La santé sera dorée à point
La vie peut commencer
L'amour comme la santé
N'est interdit à personne
Laissons alors agir la recette
À la racine du mouvement
Dans le pré des mortels
La santé n’est pas un cimetière
Comme une barrière tenue sur le vide
Qui s'immisce dans le pouls
Traîne sa fin plus loin
et voilà le cœur rouge est passé
RépondreSupprimersauvé du crash par une libellule
Il est génial ce poème, c’est une chanson et c’est l’émotion. Bravo JamesPx
RépondreSupprimerTous des restants de carcasses déglinguées mais
RépondreSupprimertant qu'on nous arrache pas les ailes de la métamorphose on plane.
Merci pour le RAP planant aussi.
Heureusement, une libellule peut se poser sans heurt en douceur, même sur un tas de.
RépondreSupprimerPierreJ.