Avec le blanc de la neige
Nous étions ses sabots de Vénus
Au milieu d'un décor de théâtre
Là où les nuits de nos rêves dansaient
La bouche envahie par la naïveté
Loin du monde imparfait
L'un a perdu la salive
De la méconnue à la fleur
La saveur de son baiser
Devenu étranger à lui-même
Il marche sur l'invisibilité
L'autre regarde l'herbe
Sécher sous ses pieds
Il ne suffit pas de pleurer
Pour qu'elle reverdisse
Ou de la brûler
Pour qu'elle repousse
L'usurpatrice qui vit en nous
S'est tissé un nid douillet
Elle est notre alliée
Notre ennemi
Entre ses deux expressions
Cervelle déliée et affûtée
Cœur accroché au vent
D'un vœu à l'azur
J'ai choisi les deux
Lové dans l'écorce secrète
D'un amour parfait
la mélancolie pour moi est un état créatif
RépondreSupprimerL'ambiguïté est à l'intérieur de chacun de nous
Supprimerça ne sert à rien de pleurer, plus on est triste...plus on avance! à croire que le malheur est un moteur de la vie!
RépondreSupprimerSuperbe écrit
On s'appuie souvent sur des échecs pour se relever
SupprimerBonsoir Cerise-Gato.
RépondreSupprimerLes larmes coulent et soulagent...
La peine se guérit.
Beau partage de sensibilité.
Bien amicalement.
Gérard.
Merci Gérard...
SupprimerLes larmes se taisent comme paralysée par la révolte, la colère, la tristesse trop grande et en serrant les dents la marche de la vie continue malgré tout encore plus déterminée.
RépondreSupprimerJ'aime beaucoup
Méli mélo sur un bateau... Et vogue le navire
Supprimer