Inspirée d'une belle époque
Au fil d'un rêve informel
À la fibre décousue
L'idée d'un poème
Se couche sur elle
Loin du monde intelligible
Ce que raconte mon corps
C'est d'où je viens
Et quel chemin
J'ai parcouru
Habillé et nu
Je n'ai jamais été aussi bavard
D'une apparente légèreté
Seule avec mes mots
La feuille semble si fragile
Mes mains l'enracinent
À la musique de mon sol
Numérique et fertile
Elle désire comme moi
Être à la fois
Libre et entourée
De la sève coule de sa chair
Enchantée
Le printemps s'annonce
Contente l'esprit
Fortifie l'écorce
Comme cet arbre renaissance
Qui me parle avec ses yeux
Enrobés de pollens
Quelque part me soigne
Le défaut rend la feuille attractive
Les choses attractives
L'humilité de la fissure
Nous rend plus humain
J'en suis sûr
Et certain
oui le brin d'herbe entre les pavés
RépondreSupprimertu m'étonnes de plus en plus
un poème très bien construit
RépondreSupprimerAlice Gauguin Bis a noté Attraction.
RépondreSupprimer« très joli. Vous avez du talent. Merci »
RépondreSupprimer"L'humilité de la fissure" : vous avez raison, nos failles nous préservent de tout orgueil. J'aime ce poème en épis épars.
RépondreSupprimerjacou... Même si l'on est sûr de rien il y a des évidences...
SupprimerVraiment très beau....
RépondreSupprimercomme sur un fil on titube et au final tout est possible
RépondreSupprimerMARIE L. ... Le pire comme le meilleur coulent en nous ne pas se tromper de chemin facilite l'écoulement des jours...
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