En électron libre
Dans l'enceinte
Je me décharge
De ce sourire violet en tête à tête
Je me rappelle de cette course folle
La bouche encore pleine d'alcool
De cette fleur indigo qui se lève
Sous les larmes d'un fusil
Sous un drap blanc
Se faner à la nuit tombée
Je me rappelle d'un sol en mouvement
Qui a perdu tous ses repères
De cette étendue
Émeraude et fauve
Chasser les nuages du ciel
La mer se retirer avec une vague
À l'écume d'une famine éprouvée
De cette terre bleue
À la fois amère et sanguine
Je me rappelle de cette berceuse
Incantatoire d'un souffre-douleur
L'herbe est toujours plus jaune ailleurs
Seul le tonnerre absout
RépondreSupprimera attribué +1 : Seul le tonnerre absout
a noté Seul le tonnerre absout.
RépondreSupprimerDe ce souvenir bleu de ses yeux
RépondreSupprimerDisparu dans un funeste mystère
Je vous ai compris.
Oh ce poème est terrible
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