Proche de la chute de Rome
Loin d'un roman à l'eau bleue
L'ombre déifie sa vie
Dans la peau d'une autre
Et crèvera en douceur
Sur le petit bonheur du jour
Mise en scène de soi
Compas à travers calque
Égoportrait plein champ
L'ombre déifie sa vie
Dans la peau d'une autre
Et refermera le cercle noir
Sur un futur poème aveugle
Angoisse de la mort
Arborescence sans états d'âmes
Horizon sans clefs ni serrures
L'ombre déifie sa vie
Dans la peau d'une autre
Et tremblera avant d'être éclairée
Comme un éléphant sur la banquise
L'ombre déifie sa vie, ta plume tes écrits
RépondreSupprimerLefebvre... plume en soie ne déçoit pas
SupprimerQuoique
Bien dit Daniel, très agréable poème
RépondreSupprimerGalerion... s'appuie pour ne pas tomber seul
SupprimerBien triste!!!... mais l'espoir imaginaire de l'éléphant rose sur la banquise peut rester vivant éternellement aussi.......
RépondreSupprimerTristesse sous un peu de lumière pour finir... Le message est pluriel.
Supprimermerci
a attribué +1 : L'ombre d'elle même
RépondreSupprimerMerci James
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RépondreSupprimerCette ombre s'exprime à travers des images très éloquentes
RépondreSupprimerZigzag... À travers champ le sol est mouvant
SupprimerExcusez moi si je fais part de ce que j'ai ressenti sur votre texte et surtout si je suis à l'ouest de ce que vous avez voulu exprimer. L'image est le ressenti d'un deuil, une tristesse intérieure que personne n'entend indifférence ? La mort choisi t-elle toujours un volontaire désigné ? Fatalité, destin, Dieu, indifférence ? Plusieurs visages pour une même douleur... Cordialement Masha
RépondreSupprimerMasha... Celui qui sait ce qui est possible s'en contente tout se voit dans les yeux d'une poésie
SupprimerLa vie d'une autre la déifie et elle se méfie de sa propre ombre de vie!
RépondreSupprimerelle en perd la raison , ses clefs et l'envie de la tourner dans la serrure!!!
c'est en pleine lumière que s'illumine enfin sa vie, l'ombre de l'autre l'ayant quittée , ai je bien deviné? A
vous de me le dire...
Toutes les devinettes finissent par se deviner entre elles
Supprimera attribué +1 : L'ombre d'elle même
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RépondreSupprimerTerrifiant mais tellement beau
RépondreSupprimerLe poète du 69... l'ombre sans doute est là lumière la plus lointaine ...
Supprimerc'est terrible
RépondreSupprimerTerriblement terrible
SupprimerSuperbe
RépondreSupprimerNini Macaloo attribué +1 : L'ombre d'elle même
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RépondreSupprimerJ'ai eu de l'effroi en lisant ton poème: va savoir pourquoi...
RépondreSupprimerEn tout cas, un très bon poème
Moi aussi
Supprimeril y a des jours comme ça
plus noir que d'autres
et des nuits blanches
qui cherchent la couleur
les yeux de la plénitude
a attribué +1 : L'ombre d'elle même
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RépondreSupprimerJ'adore la précision de tes images et, d'ailleurs, "Compas à travers calque" illustre bien ce fait.
RépondreSupprimerAu cas où tu ne l'aurais pas encore compris, tu es un de mes poètes préférés du site :smile:
la poésie demande
Supprimerprécision et désordre
de l'émotion
merci
Des mots écrits avec délicatesse.
RépondreSupprimerJ aime beaucoup
Tiens James ! Remarquable poème.
RépondreSupprimerEt le thème de l'ombre, quelle idée riche en matière poétique.