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La poésie est une suspension qui éclaire le monde. Un puits sans fond pour puiser sans pareil la panoplie humaine des émotions. J'essaie sans piquer la recette aux éloges, d'écrire de la poésie ou tout du moins m'approcher de ce qui me semble être de la poésie. Me lover à cette matière à la fois sibylline et mouvante, Sibylline parce qu'elle me parle le plus souvent dans une langue étrange et mouvante parce qu'elle me semble incontrôlable. Dans la mesure de mes capacités, j’essaie d’être celui que je veux être. Être le témoin de ce qui m'habite et de ce qui m'entoure. Je suis juste quelqu'un qui a besoin de s'exprimer avec ce que la vie souhaite me laisser croire et partager.

Vous trouverez sur ce blog toutes mes humeurs poétiques, de la poésie plus ou moins libre selon l'état d'esprit du moment...

« Une poésie n’est-elle pas le seul endroit au monde où deux âmes étrangères peuvent se croiser intimement. »

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Les écrits et les illustrations numériques sont de ma plume. Certaines de mes illustrations utilisent des photos lors de mes montages graphiques dont j’ignore les auteurs ; je reste dans ce cas ouvert pour les indiquer. Il peut arriver aussi qu'un vers se glisse et qu'il ne m'appartienne pas, par pur hasard ou pas, je l'indique lorsque je pense qu'il en est nécessaire. En bas du blog, il y a les liens concernant ceux que j'aime suivre... Attention je ne tiens pas à jour tous les liens... Et souvenez vous que la poésie est une suspension qui éclaire le monde !

Toutes les fautes d'orthographes sont corrigées au fur et à mesure des rencontres... Et toute ressemblance avec des personnages existants serait purement fortuite

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L'ombre d'elle même

Choc d'invasions barbares

Proche de la chute de Rome
Loin d'un roman à l'eau bleue
L'ombre déifie sa vie
Dans la peau d'une autre
Et crèvera en douceur 
Sur le petit bonheur du jour

Mise en scène de soi

Compas à travers calque
Égoportrait plein champ
L'ombre déifie sa vie
Dans la peau d'une autre
Et refermera le cercle noir
Sur un futur poème aveugle 

Angoisse de la mort

Arborescence sans états d'âmes 
Horizon sans clefs ni serrures
L'ombre déifie sa vie
Dans la peau d'une autre
Et tremblera avant d'être éclairée
Comme un éléphant sur la banquise






Publié par James perroux à octobre 25, 2017

33 commentaires:

  1. lefebvreoctobre 25, 2017

    L'ombre déifie sa vie, ta plume tes écrits

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  2. Galerionoctobre 25, 2017

    Bien dit Daniel, très agréable poème

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  3. Ninaïe Prigent Ghislaineoctobre 25, 2017

    Bien triste!!!... mais l'espoir imaginaire de l'éléphant rose sur la banquise peut rester vivant éternellement aussi.......

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. James perrouxoctobre 25, 2017

      Tristesse sous un peu de lumière pour finir... Le message est pluriel.
      merci

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  4. Deuxcent Cinquanteetunoctobre 25, 2017

    a attribué +1 : L'ombre d'elle même

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  5. Anneh Cerolaoctobre 25, 2017

    Merci James

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  6. paule duboisoctobre 26, 2017

    a attribué +1 : L'ombre d'elle même

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  7. Zigzagoctobre 26, 2017

    Cette ombre s'exprime à travers des images très éloquentes

    RépondreSupprimer
  8. Mashaoctobre 26, 2017

    Excusez moi si je fais part de ce que j'ai ressenti sur votre texte et surtout si je suis à l'ouest de ce que vous avez voulu exprimer. L'image est le ressenti d'un deuil, une tristesse intérieure que personne n'entend indifférence ? La mort choisi t-elle toujours un volontaire désigné ? Fatalité, destin, Dieu, indifférence ? Plusieurs visages pour une même douleur... Cordialement Masha

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. James perrouxoctobre 28, 2017

      Masha... Celui qui sait ce qui est possible s'en contente tout se voit dans les yeux d'une poésie

      Supprimer
  9. Auroreflorealeoctobre 26, 2017

    La vie d'une autre la déifie et elle se méfie de sa propre ombre de vie!
    elle en perd la raison , ses clefs et l'envie de la tourner dans la serrure!!!
    c'est en pleine lumière que s'illumine enfin sa vie, l'ombre de l'autre l'ayant quittée , ai je bien deviné? A
    vous de me le dire...

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    Réponses
    1. James perrouxnovembre 11, 2017

      Toutes les devinettes finissent par se deviner entre elles

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  10. Michèle B.octobre 26, 2017

    a attribué +1 : L'ombre d'elle même

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  11. salah belaidoctobre 26, 2017

    a attribué +1 : L'ombre d'elle même

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  12. LePoete69octobre 26, 2017

    Terrifiant mais tellement beau

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    Réponses
    1. James perrouxoctobre 28, 2017

      Le poète du 69... l'ombre sans doute est là lumière la plus lointaine ...

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  13. Violetteoctobre 26, 2017

    c'est terrible

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  14. mido benoctobre 26, 2017

    Superbe

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  15. Nini Macaloooctobre 27, 2017

    Nini Macaloo attribué +1 : L'ombre d'elle même

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  16. Yuanny De Ekmanoctobre 28, 2017

    a attribué +1 : L'ombre d'elle même

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  17. Noemieoctobre 28, 2017

    J'ai eu de l'effroi en lisant ton poème: va savoir pourquoi...
    En tout cas, un très bon poème

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    Réponses
    1. James perrouxdécembre 09, 2017

      Moi aussi
      il y a des jours comme ça
      plus noir que d'autres
      et des nuits blanches
      qui cherchent la couleur
      les yeux de la plénitude

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  18. Francoise Pattenovembre 02, 2017

    a attribué +1 : L'ombre d'elle même

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  19. Calou Rnovembre 05, 2017

    a attribué +1 : L'ombre d'elle même

    RépondreSupprimer
  20. christine martelnovembre 05, 2017

    a attribué +1 : L'ombre d'elle même

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  21. Lizenovembre 06, 2017

    J'adore la précision de tes images et, d'ailleurs, "Compas à travers calque" illustre bien ce fait.
    Au cas où tu ne l'aurais pas encore compris, tu es un de mes poètes préférés du site :smile:

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. James perrouxdécembre 09, 2017

      la poésie demande
      précision et désordre
      de l'émotion

      merci

      Supprimer
  22. Katianovembre 18, 2017

    Des mots écrits avec délicatesse.
    J aime beaucoup

    RépondreSupprimer
  23. CanisMajorisaoût 31, 2019

    Tiens James ! Remarquable poème.
    Et le thème de l'ombre, quelle idée riche en matière poétique.

    RépondreSupprimer

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