Qui se croise et décroise dans l'ombrelle
De ses heures lasses à écouter
La note étourdissante et silencieuse
Qui déploie l'aile nommée immortelle
À la découverte de l'oiseau rare
Proche des vautours gorgés de chair tendre
Les cerfs-volants peignent le ciel violet
D'ombres et de lumières d'alphabets
Inconnus à ses lèvres carnivores
À ce baiser bleu échappé au temps
La muse cultive le sel des airs
Là sur la plage du marais salant
Le vent élève de vagues rumeurs
Par-delà le cimetière où danse
La noirceur troublée d'ogres nuageux
Au milieu de ses ficelles de mots
Qui s'emmêlent à ses feuilles sanguines
À tous ses songes de son livre noir
À ses pages tourmentées et pauvres
La pluie efface les dernières traces
De ce dialogue de sourd ventriloque
J'ai serré si souvent la mort de près
Qu'elle me semble aujourd'hui m'étrangler
La foule fuit il n'y a plus de drogue
Seul reste le poète à la morgue
Texte lu par Marine Laurent
C'est beau
RépondreSupprimerUne scène finale qui pourrait tout à fait constituer un nouveau départ
Amitiés
Yubanca... avec la musique le départ est donné
SupprimerComme un clown dans un cirque
RépondreSupprimerC'est triste
Estaile... le nez rouge n'est jamais très loin
Supprimera attribué +1 : Scène finale
RépondreSupprimera attribué +1 : Scène finale
RépondreSupprimera attribué +1 : Scène finale
RépondreSupprimera attribué +1 : Scène finale
RépondreSupprimerJ'aime cette atmosphère
RépondreSupprimerune atmosphère qui vient à nous sans prévenir, elle nous percute nous désolidarise je me rattrape en l'écrivant pour ne pas oublier que la vie est belle malgré tout
Supprimeril n'y a aucun jugement dans mes propos, juste que je reconnais ces sentiments que vous décrivez, cette ambiance qui font voler ces mots, la description d'une ambiance particulière, capturée dans l'éclat sur une feuille ou par le murmure du vent que seule l'oreille du poète entend...
Supprimeroui
Supprimera attribué +1 : Scène finale
RépondreSupprimerComme la finalité du renouveau, une traduction de l'immortel sur une musique du tonnerre. Merci à vous James!
RépondreSupprimerDans ton ciel violet, se laisser porter par tes mots tendres et noirs silent
RépondreSupprimerLes images s'entrechoquent. J'admire ce style de poésie
a attribué +1 : Scène finale
RépondreSupprimera attribué +1 : Scène finale
RépondreSupprimerQuand le poète sait ce que mourir veut dire.
RépondreSupprimerBonne soirée James
P.J.
dialogue de ventriloque s'entend pourtant clair...
RépondreSupprimeraurorefloreale... la surdité est la moins silencieuse lorsque la lune dort
Supprimera attribué +1 : Scène finale
RépondreSupprimerBeau
RépondreSupprimerQuand as-tu serré la mort !
Tu n'en parles jamais
La mer et le ski ce n'est pas la vie
La mort est le but de la vie
marine j'ai croisé la mort avant d'écrire
Supprimerj'ai arrêté de peindre pour écrire
pourquoi je ne parle pas de la mort
mais ma poésie n'est-elle pas mortelle
tout du moins un jeu de piste
des poèmes qui se suivent
qui ne ressemblent pas
si ce n'est qu'il y a
ce fil conducteur
qui parfois roule sans permis
merci