Depuis combien de temps
Sous l'étoile grisâtre
Qui chante nuit et jour
Une chanson de mort
Où l'amour n'est que ruine
Mourir n'est pas permis
Sans avoir peint les seins
Brillants de la Joconde
Enjambé l'Everest
Sans masque à oxygène
Dormi avec l'ours blanc
Sous l'aurore polaire
Franchi nu l'arc-en-ciel
Des chutes Victoria
Sous les yeux malicieux
Séduits d'une gazelle
Compté toutes les pierres
Qui me séparent d'elle
Des dieux du cimetière
Quitté l'hexasyllabe
Du noir et blanc à la couleur
Tous mes cartons sont obèses
La boîte à souvenirs est pleine d'heures
De monts et merveilles
De descentes aux flambeaux
De montées en flèches
Je sais que je dois mourir bientôt
Avec mon petit doigt
Qui m'a gratté l'oreille
Pour avancer tu dois oublier l'avant
Te laisser entraîner
Observe la solitude des nuages
Qui exprime le bonheur du soleil
Et tu déshabilleras en douceur
La noix de sa coquille
Sous l'aile poivre et sel
D'un jour bleu essentiel
Loin des salades
Des huiles
Qui te tâchent la peau
Proche des ocres
Des sédiments
Qui te laissent des empreintes
Indélébiles
D'une sueur méritée
Retient ton souffle
Pour ne pas respirer
Attend vibre renifle
C'est parce que t'aime l'odeur
Enivrante de cette fleur
Que tu viens à l'aimer
Irrésistiblement
La fumée gronde
Sur le prélude de Bach
Mes pieds marchent sur terre
Depuis combien de temps
Sur la colline verte
Qui chante nuit et jour
Une chanson si douce
Que j'ai perdu le nord
Une fin très mélodieuse et évocatrice
RépondreSupprimerZigzag... quelqu'un qui a du coeur
SupprimerC'est très beau, et je sais qu'en poésie le beau passe avant le vrai... du moins je l'espère ?
RépondreSupprimerAmitiés
Aria...miroir mon beau miroir
SupprimerIl est beau le lavabo
Il est laid le bidet
Tout un programme Lacanien et Doltonien
Quant à la vérité
Elle n'est jamais très loin
Sous l'évier proche du syphon
Sur le toit proche des étoiles
Un tour de passe passe
Et plus aucune trace
Elle Irrésistiblement belle cette poésie qui gronde par son feu caché !
RépondreSupprimerMerci James
Amitiés
Yubanca... Le feu est visible à mille lieux
SupprimerEt pourtant personne ne l'éteint
Quoique
a attribué +1 : La fumée gronde
RépondreSupprimerUn prélude qui gronde sous les ombrages tel un subtil hommage,
RépondreSupprimerUn imaginaire sous voile...Glenn Gould... les bras ouverts.
Merci à vous James! C'est très BEAU!
On revient toujours à l'éternel amour... au manque d'amour... à croire que tout va bien
SupprimerToujours...la même rengaine, le même discours...éternel! sempiternel!tournons en rond 'tournicoti, tournicoton..." il est où Polux?
SupprimerPeau lux c'est Vuitton
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RépondreSupprimerMagnifique !
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RépondreSupprimerSans doute sa plus belle chanson, faite idéalement pour sa voix chaude...
RépondreSupprimerBel hommage.
a attribué +1 : La fumée gronde
RépondreSupprimer"Mourir n'est pas permis
RépondreSupprimerSans avoir peint les seins
Brillants de la Joconde
Enjambé l'Everest
Sans masque à oxygène
Dormi avec l'ours blanc
Sous l'aurore polaire
Franchi nu l'arc-en-ciel
Des chutes Victoria
Sous les yeux malicieux
Séduits d'une gazelle
Compté toutes les pierres
Qui me séparent d'elle
Des dieux du cimetière
Quitté l'hexasyllabe"
Ce passage est juste sublime!
Le reste aussi d'ailleurs - Merci
Alexienne
a attribué +1 : La fumée gronde
RépondreSupprimerJames, tes vers sont de toute beauté, un très bel hommage à Maurane, un autre talent disparu......mes amitiés
RépondreSupprimerune chanson de Maurane , un bel hommage mérité !
RépondreSupprimeramitié
a attribué +1 : La fumée gronde
RépondreSupprimerdécidément vous aimez les gazelles !
RépondreSupprimer-
et à propos j'aime bien vos montages en imagettes,, c'est déja dans l'esprit...
J'ai vécu plus de vingt dans les montagnes je suis né dans les montagnes comment oublier cette matière à la fois douce et cruelle la neige... la verticalité, l'ombre et toutes les solitudes le silence la plénitude et cette impression de puissance et d'être au dessus de la mer de nuage.... ah seul l'amour prouve cet état de grâce... bien que... il doit être précis et indestructible... éternel
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