L'élixir fatal d'un apothicaire
Même après quinze jours d'abstinence
Et s'être attachée dans son silence
L'actualité est un putain de virus
Qui transforme l'orgasme
En maladie rare
Comment se dessaisir
De l'insaisissable
Débrancher les ondes nuisibles
Écouter celles des insectes
Et fermer les yeux à la mort
L'amour présent est une évaporation
D'effluves et de sentiments
Qui illumine le scoop de l'instant
S’érige en parenthèses voluptueuses
Loin du brouhaha des échappements
Va et vient comme il vit
Tomber sous son charme
Se laisser bercer
Par la douce chaleur du soleil
Blotti dans un havre vert
Où l'esprit erre dans son ombre
Profiter de la brise solaire
Qui honore la paroi nord
D'une tendre et chair
Balaie la brume
Pour laisser place
À un bleu hypnotique
Qu'une montée au ciel
Ne négligerait pas
Face à une sombre poussée
D'un enfermement ostentatoire
De quelques fous qui auraient oublié
D'ouvrir la cage à la beauté
Et à la préciosité de la vie
Éternellement
Reprendre son souffle
Le bonheur
Personne ne connaît mes rêves
Ni même Dieu
Je suis allé dans le phare
Épier la libellule
Sur le limon des anges
Elle s'est assoupie
Sur les ailes désirables
De son front tiède
J'écoute le charivari de son cœur
Où j'écris à son ombre
Une ultime fréquence
Il faut vraiment s'abandonner pour écrire ainsi... Et pour lire un peu entre les lignes du rêve...merci James !
RépondreSupprimerYubanca... Les interlignes sont modulables selon la lumière des cœurs
SupprimerLouve a noté S'abandonner.
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RépondreSupprimerBeau...
RépondreSupprimer« L'art du lâcher-prise... tu l'exprimes bien joliment »
RépondreSupprimerReprendre l'essentiel en main
SupprimerIl a aimé S'abandonner
RépondreSupprimerbeau texte
RépondreSupprimeramicalement
très joli,"comment se dessaisir de l'insaisissable!"- j'aime bien les jeux de mots- j'ai apprécié merci
RépondreSupprimerIl a aimé S'abandonner
RépondreSupprimerIl a aimé S'abandonner
RépondreSupprimerIl a aimé S'abandonner
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RépondreSupprimerOn a l'air de ne pas s'ennuyer dans votre Antre-Univers "Chapo!" l'humour déborde aussi "Chapi!" Plus sérieusement du "S'abandonner" sans borne...excellent!
RépondreSupprimerMerci aussi pour la découverte de l'ambiance en musique.
Chapi chapo pili bo
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RépondreSupprimerse retrouver
RépondreSupprimerMerci
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RépondreSupprimerça c'est un vol en pirouette zigzaguant entre les monts et les rivières les cœurs et les regards... Sacré libellule !
RépondreSupprimerMARIE L. Vol ininterrompu jusqu'au jour... Loin
Supprimerj'adore ce lyrisme
RépondreSupprimersois toi-même
un passage éclair
Supprimerune tonalité exaltée qui repart
un temps
James ! Tes poèmes m'avait manqué aussi~
RépondreSupprimerContente de te revoir: j'aime beaucoup cette image que tu formes de l'amour
Une image après quelques bons points ...
SupprimerMerci
C’est bon pour l’esprit et le cœur les vacances et visiblement tu sais lâcher prise... magnifique texte merci James
RépondreSupprimerJ'essaie mais l'évidence est toujours difficile de l'accomplir totalement il y a quelques nuages gris qui te rappellent que le grand bleu se mérite
SupprimerDes mots superbes de délicatesse et de douceur.
RépondreSupprimerJ'aime beaucoup
Bisous James
Musicalité et sentiments exacerbés. .. Superbe
RépondreSupprimerBisou
bel onirisme poétique
RépondreSupprimerJ'aime bien les images. Elles sont originales et évocatrices.
RépondreSupprimerComment lâcher prise et prendre du plaisir lorsque l'on est accablé par notre réalité ?
Aussi, puis-je me permettre de te demander si l'absence de ponctuation est un choix ?
Car moi, dans ma tête, en lisant, j'ai placé et déplacé des points, des virgules.
Alors, j'ai lu des textes avec des sens différents.
LaurenH... comment lâcher prise lorsqu'on à la tête sous l'eau...
SupprimerPrendre des cours d'apnée
J'omets la ponctuation volontairement (En prose)
pour offrir divers pistes aux lecteurs
d'ailleurs tu le dis
tu as saisi tantôt des cailloux blancs tantôt des cailloux noirs
à chaque lecture...
Est-ce bien est-ce mal...
En tous les cas le mal se publie plus vite que le bien...
Mon commentaire ne sera pas très constructif mais je tenais à te signifier que j'aime beaucoup la façon dont tu évoques les choses, la profondeur, la densité est présente.
RépondreSupprimerC'est de la belle poésie.
Au plaisir de te lire encore.
Marcel Dorcel... j'ai x questions sans réponses... et je ne fais pas la queue pour autant.
Supprimerj'écris à la place
Je ne serais pas très constructive non plus, c'est simplement une très belle poésie dont le rythme coule sans heurs pour les oreilles.
RépondreSupprimerFélicitations
Anna (purna)
Cheeseback... De la glace à l'océan l'eau coule
Supprimerparce qu'elle ne sait pas nager
et s'évapore histoire de prendre l'air
lorsque le soleil frappe...
Pour la poésie c'est la même chose
Image intéressante, les vers oscillent dans une douce violence et même s'ils forment un bercement je ressens des balafres.
RépondreSupprimerJe ne suis pas convaincu de l'imagerie, du moins quant à l'emplacement du texte qui s'érige en deux tours. La femme est peut être trop précise par rapport à la libellule à mon gout.
Hello
SupprimerLa libellule est cette part de féminité que j'ai en moi...
Quant à la cardinalité du texte dans un rectangle
comme dirait le fou dans une pièce ronde
je ne trouve pas ma pierre angulaire
mais je respire encore
Merci