Les yeux fermés
L'esprit inhibé
À la solde d'un muséum
Sans histoire ni nom
Le cœur consigné
Le sang bâillonné
À la solde d'Hommes
Sans airs ni poumons
Parler d'amour
Semelles aux vents
Parler d'amour
Semelles aux vents
Les happenings se succèdent
Je concilie l'inconciliable
De l'idée informelle
À la précision chirurgicale
D'une déambulation nocturne
Aux bruits insondables
D'une musique techno
À celle de chambre
Aux lumières chaudes ou froides
À l'abandon sous un lampadaire
Aux vitraux symboliques
D'une cathédrale désertée
Des gestes et des mots
Au ruisseau qui serpente
À travers la ville
Sinus de fraîcheur en voyage
À l'odeur d'une effervescence
De la terrasse d'un café
Toute la liberté de l'imprévu
Singe mon pas cartésien
Mes yeux mangent l'espace
Mes yeux mangent l'espace
Mes oreilles se plient
À la symphonie de la rue
Mes lèvres chantent
Après la pluie le bonheur
Où les oiseaux
Battent la chamade
Jusqu'à mes veines
Mon œsophage
Se gorge de plaisir
La nuit m'enivre
Semelles aux vents
Se gorge de plaisir
La nuit m'enivre
Semelles aux vents
Semelles au vent comme Rimbaud
RépondreSupprimerLa poésie enivre
Belle nuit Evenos
J'aime beaucoup votre titre, et votre texte livrant les facettes de l'amour
RépondreSupprimerJ'aime
RépondreSupprimerDes semelles et du vent qui se conjuguent pour nous donner un très beau poème.
RépondreSupprimerthanks so much
RépondreSupprimerTrès beau poème et bonne musique, merci James amicales pensées...
RépondreSupprimeralliance heureuse
SupprimerVotre poème m'évoque celui de Paul Verlaine, L'homme aux semelles de vent
RépondreSupprimerLa malédiction de n'être jamais las
Suis tes pas sur le monde où l'horizon t'attire
Maintenant il te faut passer devant les portes
Hâtant le pas de peur qu'on ne lâche les chiens,
Et si tu n'entends pas rire, c'est encore bien
Malheureux ! toi Français, toi Chrétien, quel dommage !
Mais tu vas, la pensée obscure de l'image
D'un bonheur qu'il te faut immédiat, étant
Athée - avec la foule - et jaloux de l'instant.
a attribué +1 : Semelles aux vents
RépondreSupprimerJ'adore tes poèmes
RépondreSupprimerLa poésie est bien le seul endroit au monde...
Merci je crois avoir compris certaines choses
SupprimerC'est très beau
RépondreSupprimermerci James Px.
Estaile... beau très c'est la suite
SupprimerCette "liberté de l'imprévu" est une valeur incroyablement belle... Merci James !
RépondreSupprimerYuba... Se détacher comme s'attacher le roman de la vie
SupprimerTout un univers!
RépondreSupprimerEt cela me plait.
Mais je crois vous l'avoir déjà dit...
a attribué +1 : Semelles aux vents
RépondreSupprimerQuand la poésie ordonne à tout notre corps de participer à cette extase de vie...
RépondreSupprimerOn se laisse entrainer par tes mots
RépondreSupprimerPar ces images et cette liberté
Qui nous enivrent le temps d’une lecture
a attribué +1 : Semelles aux vents
RépondreSupprimerQuel poème charmant : décidément tu m'étonneras toujours !
RépondreSupprimerBonne fin de soirée à toi
sincèrement
Rose ***
une composition tant poétisée
RépondreSupprimercomme James a le secret!!!
bon dimanche
RP
Top secret majesté...
SupprimerOù juste des vers dans une pomme d'amour
Une libellule qui déambule...
Merci
À plus
Et pourtant,le plus envoutant baiser est celui quand on ferme les yeux yeux.
RépondreSupprimerJ'aimé vous lire mais silencieusement car mes commentaires ne seraient pas à la hauteur de vos espérances n'étant qu'une rimailleur et.
RépondreSupprimerAmicalement
Gaby
Sans air ni poumon, triste constat de notre désolation
RépondreSupprimeron peut croire qu'on vit quand il y a du bruit
...
j'ai aimé!
poème surprenant, subjuguant, sublimé par un tour de plume habile !
RépondreSupprimerEh oui ! Tony, ce poème de James a tout pour nous plaire.
SupprimerJe vous souhaite à tous deux une bonne et heureuse année " sourire"
sincèrement
Rose ***
Pas toujours facile de parler d'Amour dans ce monde trop formaté !
RépondreSupprimerAmitiés
Perceval
Les notions terrestres nous rappellent que nous sommes en communion avec ce qui nous entour !
RépondreSupprimerJ'ai bien aimé ce style d'écriture, sympa !
Moïse