Vous trouverez sur ce blog toutes mes humeurs poétiques, de la poésie plus ou moins libre selon l'état d'esprit du moment...
« Une poésie n’est-elle pas le seul endroit au monde où deux âmes étrangères peuvent se croiser intimement. »
Si vous souhaitez lire l’essentiel, cliquez sur l’onglet « tous mes recueils en libre accès sous format PDF »
Les écrits et les illustrations numériques sont de ma plume. Certaines de mes illustrations utilisent des photos lors de mes montages graphiques dont j’ignore les auteurs ; je reste dans ce cas ouvert pour les indiquer. Il peut arriver aussi qu'un vers se glisse et qu'il ne m'appartienne pas, par pur hasard ou pas, je l'indique lorsque je pense qu'il en est nécessaire. En bas du blog, il y a les liens concernant ceux que j'aime suivre... Attention je ne tiens pas à jour tous les liens... Et souvenez vous que la poésie est une suspension qui éclaire le monde !
Autopsie
Proche de la
Lumière
À l'aune de
l'apocalypse
Je
n'éclaircirai pas mes vers
Puisque je
ne sais pas moi-même
Pourquoi je
les ai noircis
À la bière
blonde
S’agrippe la
libellule bleue
En blouse
blanche
Et escarpins
rouges
Dénudée au
brouillard
À couper au
couteau
Un brusque
battement d'ailes
Aucunes traces de sang
Sur la voûte
céleste
Ni sur la
rose du ciel
L'horizon
s'efface
Je traverse
la révolution des couleurs
J’ignore où
je mourrai
De mon
observatoire
Les courbes
deviennent plates
La
croissance plonge
Une crise de
l’esprit s'échappe
J’ignore à
quel moment
La
grenouille quittera l'étang
Un prophète
du malheur
Chasse
l'insouciance de la libellule
La pleine
lune pleure
J’ignore où
je serai demain
Il est sans
doute trop tard
Le soleil
vient de se coucher
L'univers
m'a dévoré
Chaque
tentative
Pour définir
ma mélancolie
Se termine
par un fiasco
Comme tous
les arts intérimaires
Le poète
reste ce mystère
Qui brûle
ses heures
Sur l'aire
sépia
De sa propre
poussière
Les dix archives les plus consultés ces 30 derniers jours !
-
Tu existes en face de l'hiver Comme une blessure blanche Je te consolerai où j'enveloppe mes poèmes Qui invitent la ten...
-
Dans l'arôme d'une aube naissante, Si le zéphyr n'a qu'un amour, Je l'ai capté. Je suis un coussin d'air. Sous le ga...
-
Le poète n'est pas auto dégradable Et c'est doubler ses maux au scrabble Il passe juste son temps à écrire des poèmes Qu'il l...
-
C'est la nuit du hibou Entendrai-je pas loin gémir le caribou Moi le minuscule jeune pou J 'avoue J'ai rec...
-
Mnémotechnie du beau. Ton univers est impitoyable. L'absurde naît avec l'homme, disparaît avec lui. Ne séparons pas le chaud du froi...
-
Les pieds dans le sable du Pacifique En passant chez Universal On se ramène ici pour rêver Mais tous les piétons sont suspects ...
-
Son, écoute le boucan Ton corps et ses grésillements Ecoute ! Oreille organe de l'ouïe sans doute Oreille moyenne extrême interne n...
-
Et encore un souvenir Un bijoux égaré Avec la tempête de neige qui s'annonce Plus forte qu'aujourd'hui Je ne sais...
-
Il y a une invitée Enracinée Dans l'épiderme de mes songes Aux curiosités de mes temples L'amour glisse sur le réseau de ses ...
-
Allongé plume à la main sur la balançoire J'observe un ciel clair dans le noir Et la silhouette au loin d'une passante à la peau c...
Ce matin je suis sortie sous un épais brouillard...
RépondreSupprimerJ'aime beaucoup la révolution des couleurs sorties soudain de nul part !
La chanson et son image complètent le tableau : tout va bien !?
Merci James !
James. Je suis touchée par ce poème vraiment très bien écrit
RépondreSupprimerGaby
J'ai vu passer ta libellule
RépondreSupprimerdans ses escarpins rouges
qui marchait sur la pleine lune
en effet elle n'a plus de sang
Une symphonie de mots poétiques délicieusement servie !
RépondreSupprimerLa mélancolie est une note dans une symphonie
SupprimerTu dissèques bien tes vers...
RépondreSupprimerSi tu penses à l'homme grenouille au fond de son bocal de soude qui tient le couvercle ? ...
SupprimerAu top scie (la branche sur laquelle tu es assis)
RépondreSupprimer