Vous trouverez sur ce blog toutes mes humeurs poétiques, de la poésie plus ou moins libre selon l'état d'esprit du moment...
« Une poésie n’est-elle pas le seul endroit au monde où deux âmes étrangères peuvent se croiser intimement. »
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Les écrits et les illustrations numériques sont de ma plume. Certaines de mes illustrations utilisent des photos lors de mes montages graphiques dont j’ignore les auteurs ; je reste dans ce cas ouvert pour les indiquer. Il peut arriver aussi qu'un vers se glisse et qu'il ne m'appartienne pas, par pur hasard ou pas, je l'indique lorsque je pense qu'il en est nécessaire. En bas du blog, il y a les liens concernant ceux que j'aime suivre... Attention je ne tiens pas à jour tous les liens... Et souvenez vous que la poésie est une suspension qui éclaire le monde !
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Autopsie
Proche de la
Lumière
À l'aune de
l'apocalypse
Je
n'éclaircirai pas mes vers
Puisque je
ne sais pas moi-même
Pourquoi je
les ai noircis
À la bière
blonde
S’agrippe la
libellule bleue
En blouse
blanche
Et escarpins
rouges
Dénudée au
brouillard
À couper au
couteau
Un brusque
battement d'ailes
Aucunes traces de sang
Sur la voûte
céleste
Ni sur la
rose du ciel
L'horizon
s'efface
Je traverse
la révolution des couleurs
J’ignore où
je mourrai
De mon
observatoire
Les courbes
deviennent plates
La
croissance plonge
Une crise de
l’esprit s'échappe
J’ignore à
quel moment
La
grenouille quittera l'étang
Un prophète
du malheur
Chasse
l'insouciance de la libellule
La pleine
lune pleure
J’ignore où
je serai demain
Il est sans
doute trop tard
Le soleil
vient de se coucher
L'univers
m'a dévoré
Chaque
tentative
Pour définir
ma mélancolie
Se termine
par un fiasco
Comme tous
les arts intérimaires
Le poète
reste ce mystère
Qui brûle
ses heures
Sur l'aire
sépia
De sa propre
poussière
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Le souvenir d'une nouvelle mémoire Comme une parabole réceptive S’accroche à sa peau captive Reviendra-t-elle à la maison El...
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À l'ombre de mon en-tout-cas Quelques gouttes de rosés Venues d'un sol plus sec qu'un haricot Honorent ma langue ...
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Petite fille des Alpes Qui regardait vers l'avenir Ils te souhaitaient pour toi Et par toi Que cet avenir soit digne du passé ...
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Face à une mer stérile Incendia est né de l'amour D'une fin qui ne dit pas son nom Un gaz emprisonné Sous un plafond ignifuge Une l...
Ce matin je suis sortie sous un épais brouillard...
RépondreSupprimerJ'aime beaucoup la révolution des couleurs sorties soudain de nul part !
La chanson et son image complètent le tableau : tout va bien !?
Merci James !
James. Je suis touchée par ce poème vraiment très bien écrit
RépondreSupprimerGaby
J'ai vu passer ta libellule
RépondreSupprimerdans ses escarpins rouges
qui marchait sur la pleine lune
en effet elle n'a plus de sang
Une symphonie de mots poétiques délicieusement servie !
RépondreSupprimerLa mélancolie est une note dans une symphonie
SupprimerTu dissèques bien tes vers...
RépondreSupprimerSi tu penses à l'homme grenouille au fond de son bocal de soude qui tient le couvercle ? ...
SupprimerAu top scie (la branche sur laquelle tu es assis)
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