Sous l'oxydation d'une brume assumée
Je suis toute une vieillesse perdue
Sniffant de la poussière d'argent
Sur un asphalte sans voix ni ouïe
Sous un ciel mêlé à des métaux lourds
Je suis une jeunesse défragmentée
Basculant comme un rien dans le vent
À l'internet trop plein de vide
Décennie où l'entre-deux se noie
Dans l'éther de l'immobilisme
Entre réseaux homicides
Et féminicides
Terrorisme et pollution
Enfants du soleil levant
Le bleu est désormais
Ecchymose
Et l'indifférence un silence
De la scène à la rue
Des obstacles bien trop visibles
Les oiseaux en perdent leurs ailes
Et bien que le Royal Deluxe est de retour
Dans tous les restaurants
Où les rats se shootent à l'hélium
Dieu Maxim's est un bébé blotti
Dans un berceau poussé par l'inertie
Adulant le bec du pélican
Apparence des miroirs
Éloquence des fumoirs
Tu ne peux pas arrêter
Certains hommes de mentir
Voleur de vie
Perturbateurs endocriniens
C'est à vous de partir
Une nuit de pleine lune
Avec vos loups
Et comptez vos moutons
En brûlant vos torchons
Je peux transformer sa chair en acier
À quoi bon
La peur au ventre
Alimentée par l'invisible
Il est temps de s'aimer
Se mettre à genoux
Et chuchoter à l'oreille des anges
S'il vous plaît
J'ai usé mes prières
Que me reste-t-il
La résignation
Mon ange je te rappelle
La main qui noie le passé
Resurgit mouillée d'espoir
Pour ceux qui osent la lever
l'espoir est notre lumière blanche, qui nous dirige dans tout ce noir.
RépondreSupprimermerci James...
j'ai usé mes prières
RépondreSupprimerje n'attends rien
Quelle heure est île
RépondreSupprimerÀ ta Rolex
Mon Petit Jean Pierre ?
Merci Evenos pour ce partage apprécié
RépondreSupprimerGaby
Une si belle écriture qui mérite bien d'être lue et bien méditée : Bravo poète et merci pour m'avoir enivré par de si beau partage.
RépondreSupprimerSincères amitiés,
Ahmed B.
La beauté est parmi nous
SupprimerFaut-il encor avoir envie
De la maintenir en vie
Avec tant de ventres mous
Un poème noir qui semble annoncer la fin des temps. J'ai bien aimé ta poesie apocalyptique.
RépondreSupprimerAmitiés
Perceval
ce sentiment d’apocalypse n'est-il pas déjà visible... Il est même aveuglant de vérité !
SupprimerC'est un triste constat que j'ai fait comme tant d'autres. Que nous reste-il si les prières restent vaines et si les vautours perchés au sommet de la pyramide veillent et fondent sur leurs proies ?
RépondreSupprimerprier n'est qu'un pansement pour éviter l'hémorragie cérébrale cela ne soigne rien on va dire que ça soulage mais ne résout rien
Supprimerse mobiliser pour conjurer la peur de la crise climatique...
imaginer une production interactive
mettre des limites à ne pas dépasse !
sensibiliser les gens sous divers angles
quels que soient leur âge, leur origine, leur profession…
En parler, convaincre, mais avec bienveillance, sans faire de l'écologie une forme de discours alarmiste.
apporter des solutions, de donner envie aux citoyens de s'engager et de comprendre le problème par eux-mêmes...
La poésie peut servir de prise de conscience être un poison pour le politique un élixir pour le preneur d'étoile
Etats des lieux dits ... avec lucidité
RépondreSupprimerMerci pour ce partage d'une belle sophistication
Z.
et tas de choses encore à mettre ne place un début noir mais prometteur la lumière n'est jamais très loin
Supprimerbien écrit avec sentiments ! bravo !
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