La libellule s'est désaltérée
À l'encre bleu céleste
Un vol de nuit précoce
Habille d'un nouvel éclat
La peau écrue de l'abat-jour
Où la muse s'exfolie
Ses propres blessures
En fond de teint
L'automne sert du caviar
À la cigale et à la fourmi
Capture et reflète
La lumière noire
Et sans défauts
Ma langue réinterprète ce duo
Et se tue tout en douceur
Sur une musique d'Érik Satie
Tendre et gourmande
Encore vivante
À l'aube de l'origine
Poison iconique
La genèse suave de son parfum
Désintègre son premier vertige
En une magnifique étoile filante
De soie amarante
J'aime cette fête insolite
RépondreSupprimerDe la cigale et de la fourmi
Sous la pluie...
Merci James !