Je me considère
Je ne me reconnaîs pas
En regardant les étoiles
Entendre des violoncelles
Comme quelqu'un d'amoureux
Parfois les choses que j'espère
Sont stupéfiantes
La plupart du temps
Après l'orage
Il me semble voler
Comme si j'avais des ailes
Et je vous vois
Tourner autour de moi
J'ai fait mes adieux
Aux prairies des neiges
Au lieu où je suis né
Où j'ai grandi
Et je suis arrivé ici
Par la voie la plus longue
Je n'ai pas terminé mon chemin
Peut-être que je mourrai avant
Mais peu m'importe
Mon amour brûle
À portée de voix
Ce soir
Après un dernier rosé
Accompagné de deux grêlons
Je dépose mes lunettes
Sur le tapis de souris
Et j'appuie sur Entrée
Ni enfer ni paradis
Je suis un homme
À l'angoisse fidèle
Ces derniers temps
Je me considère
Je ne me reconnaît pas
En regardant les étoiles
Entendre des violoncelles
Comme quelqu'un d'amoureux
Parfois les choses que j'espère
Sont stupéfiantes
Je ne te reconnais pas
RépondreSupprimerTrès beau !
RépondreSupprimerEt émouvant aussi par ce côté confident où vous avez du mal à vous reconnaître
Merci et bravo James !
Salut ! voler... c'est se reconnaître, parfois
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