J'adore ton donjon
Pour toi
Je ferais d'une urgence des vacances
Pour toi
J'arrêterais d'être un point indécis
Désolé
Pour toi
Je retournerais au monde
Aux vieux jours
Aux ronds-points des ailes jaunes
À la routine quotidienne
À la maison seul
À la peau portée par les lunettes les vers et l'attente
Suis-je le reste de beaucoup d'autres
Qui ne vivent que ce qu'ils condamnent
Qui nous tuent
Je serais heureux de casser
En deux trois et plus de tranches de gâteau
Qui commémore les coffres de l'alliance
Et de la romance
Cela m'a toujours fait soupirer
Regarder la télévision aux heures de grande écoute
Le clitoris de tous les hommes seuls
Pour une seconde de bonheur à tes côtés
Je fermerais les yeux les livres
Les portes de toutes les clés
Les mélodies qui dansent
Les hordes d'aveugles
Et les muses qui gémissent
Et crient par habitude
En ton honneur
Je peindrais en blanc
Les murs et les plafonds
De toutes les entrailles que je connais
De tous les sourires taciturnes
De tous les salauds qui font mal
De toutes les vérités qui sont mortes
Je vis dans le coin d'un souvenir
Où le calme
Est une étrange minute qui ne vient pas
Où j'ai fait une ombre sur le sol
Avec toi j'ai percé ma peau
Rejoindre l'amour et le derme
Je viens de traverser le plafond de verre
Texte lu par Marine Laurent Texte audio
J'adore ton donjon.
Pour toi, je ferais d'une urgence des vacances.
Pour toi, j'arrêterais d'être un point indécis.
Désolé, pour toi, je retournerais au monde, aux vieux jours, aux ronds-points des ailes jaunes, à la routine quotidienne, à la maison seul, à la peau portée par les lunettes, les vers, et l'attente.
Suis-je le reste de beaucoup d'autres qui ne vivent que ce qu'ils condamnent, qui nous tuent ?
Je serais heureux de casser en deux, trois, et plus de tranches de gâteau qui commémorent les coffres de l'alliance et de la romance.
Cela m'a toujours fait soupirer, regarder la télévision aux heures de grande écoute, le clitoris de tous les hommes seuls.
Pour une seconde de bonheur à tes côtés, je fermerais les yeux, les livres, les portes de toutes les clés, les mélodies qui dansent, les hordes d'aveugles, et les muses qui gémissent, et crient par habitude.
En ton honneur, je peindrais en blanc les murs et les plafonds de toutes les entrailles que je connais, de tous les sourires taciturnes, de tous les salauds qui font mal, de toutes les vérités qui sont mortes.
Je vis dans le coin d'un souvenir où le calme est une étrange minute qui ne vient pas, où j'ai fait une ombre sur le sol, avec toi, j'ai percé ma peau, rejoindre l'amour et le derme.
Je viens de traverser le plafond de verre.
C'est magnifique vraiment
RépondreSupprimerJe grandis à ton ombre
justine... un petit ver qui aime les pommes vertes
SupprimerTu n'écris plus beaucoup mais le manque nous illumine
RépondreSupprimermerci Serge...
SupprimerUne magnifique déclaration d'amour, un brun désespérée, mais qui prend aux tripes. Superbe !
RépondreSupprimereliosir... Ah les tripes avec le covid le parfum n'est plus le même quant au goût
Supprimermerci
Bonjour !
RépondreSupprimerMerveille..
...À la peau portée par les lunettes les vers et l'attente...
Tout est souffle en cette déclaration..
A relire !
Lys
Lys-Clea... nos souffles au cœur vont et viennent au fil de nos dénivelés amoureux
Supprimer" c'est quelqu'un qui m'a dit "
RépondreSupprimer" tu es Cocciante quand tu laids pas"
Anonyme en Cocciante... C'est qui
SupprimerNe l'approche plus
RépondreSupprimerLaisse le tranquille
Il mérite pas
C'que tu lui fais!
T'es corrompu
Reprend tes billes
Joue pas à ça
Tu l'fais gerber!
Reste sur ton trône
Roi d'la magouille
Dégage ton drône
De sa gargouille...
C'est pas sa vie
Qui t'intéresse
Tu veux l'ami
Et la maitresse.
Ne l'approche plus
Pas d'un seul poil
Il vaut bien plus
Que toutes tes toiles.
Je l'ai reconnu
Sur ton portail
C'est pas du nu
C'est un vitrail ...
très beau
RépondreSupprimerBonjour,
RépondreSupprimerAutrefois les donjons protégeaient le château,
La métaphore du titre, me plait beaucoup,
Et les vers, dont le Poète peint la Poésie,
Sont très beaux, Marine a raison.
Belle journée James Px
Paule
Bravo
RépondreSupprimerJ'ai adoré lire cette poésie et vais pour le plaisir la relire
Amitiés
Toujours une aussi belle ecriture
RépondreSupprimerA lire et relire
Gaby
Il écrivait déjà comme çà ,
Supprimeril y a douze ans en arrière*sourire*
Belle journée Gaby