Autour de tes paupières
S'est logé l'éphémère
Autour de mon cœur d'eau
S'est noué ton cordage
De peau de sel de mer
Et autour de nous l'air
Si pur qu'il a sombré
Dans un duel au cordeau
L'azote dévisage
La malédiction
La haine d'âmes sombres
Sans nous resituer
Alors aucuns soupçons
Pèseront en surnombre
Sur le tympan des anges
Qui portent nos bagages
Je décris sans me perdre
Le bleu marin puiser
Et filtrer l'élixir
Le verso du bon Dieu
D'un arrêt cardiaque
Des bulles affûtées
Par une voix experte
Jusqu'au lever du Jour
Les yeux sur l'horizon
À quoi penserais-je
Si ce n'est à la belle
Une belle plongée en poésie
RépondreSupprimerAutrefois, on cherchait un coeur d'or, maintenant il faut se contenter d'un coeur d'eau
RépondreSupprimerinsaisissable !
Beau poéme pour la plongeuse
Magique et belle plongée, images originales, plaisir de lecture, avec petite respiration
RépondreSupprimerplonger aussi dans l'éther cela conserve
RépondreSupprimerÀ l 'age où les enfants s'amusent à n 'être grands
RépondreSupprimerJe rêvais de grandir et quitter mes parents.
Je rêvais de partir voler vers l océan
Courir sur les dunes aux étoiles d'argent.
M 'assoir sur un nuage regarder les planètes
Les chevaux du désert leurs belles silhouettes
Écrire de leurs empreintes un immense chemin
Où si tout est un mirage l 'animer de ma main .
À l 'âge où les enfants ne boivent que de la soupe
Je rêvais de croquer dans le cœur de mon père
Pour qu'il comprenne enfin que je n 'aimais la coupe
De Mireille Mathieu que me faisait ma mère.
À l 'age où les enfants s'amusent à se moquer
De cette petite fille qui rêvait de couvrir
Ses cheveux longs lissés
Ses yeux tristes à mourir
C'est là que s'est créé
L'album de l 'avenir ...
Comme un parfum qui se dégage
RépondreSupprimerDes ruelles sombres de ton cœur
J'ai vu un matin de nuages
Un ciel de naufragées lueurs
Déverser liquoreuse aigreur
Sur une plage de sable blanc
Où s'était écrit la douleur
Des rêves fous cachant ta peur.
J'aurais aimé voir de mes yeux
L'être chéri qui m'apportait
Dans un message l'vert de tes cieux
L 'indivisible qu 'on reconnaît.
Commun parfum de vérité
Une évidence qui s'écrie
À l 'encre bleue en aparté
Ne fane jamais mon paradis!
Une plongée introspective en "eaux troubles", un écrit qui ne laisse pas indifférent, merci du partage...
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