Faut-il toujours que tu écrives
Suspendue à l'air du silence
Tu me fais mal de ne rien dire
Je conçois qu'il a des heures plus vives
Secoue un peu ta nonchalance
Sur ce fleuve de cendre et d'or
Où tu vis les images anciennes
De pleurs et de sourires
Futiles regrets
Sources éternelles
Tu ne bouges pas
Pour ne pas froisser
Les feuilles mortes
Et moi muet
Au pied de la beauté
Pour dissiper l'obscurité
Est la plus proche de la nuit
L'amour
Le plus bel asile de la sphère
Dans sa boîte en bambou tant de secrets dansaient
RépondreSupprimerLe pas des ballerines le jupon relevé
Des pinces sous les froufrous de soie douce tissée
Et de piles alcalines pour les faire rêver.
Dans ma boite en carton où grouillait mon cafard
Mon tambour était plein plein de désolation
J'entrais pas dans ces cases malgré le top départ
J 'en cherchais la sortie avec prémonition.
Pourtant oui j'etais née de c' couvert en argent
La bite et le couteau cachés dans ma culotte
C'est ce qui m a permis j'vous le dis monsieur l'agent
D'accoucher de mes gosses planquée dans ma roulotte.