Selon le sens du vent
Il s'évapore ou se cristallise
Tu me l'avais demandé
Mais l'œil pâle ne regarde jamais
Sous le tapis le plus-que-parfait
Tu peux le voir
Dans l'indélébile passion
En moi une petite voix
Sans doute inaudible
Rompt le lien
De ce que je ressens
Mais l’issue de secours
Est à portée de main
Pour toi j'inventerais de l'instant
Un mouvement une respiration
Une île gonflée de libellules
D'algues sucrées
Des heures luisantes et souples
Plus chaudes qu'une bouche
Et plus légères qu'une aile
L'amour est comme ce velours
Qui se love dans tes yeux
Selon le sens d'une caresse
Il s'illumine ou s'éteint
Un merveilleux moment de lecture, accompagné d'une musique toute aussi majestueuse.
RépondreSupprimerJe vous remercie !
Un bel amour en dépit des difficultés et de l'imperfection
RépondreSupprimerBjr,
RépondreSupprimerFavori.
Un peu perdue sans ponctuation pour goûter dans la profondeur, ce vers délicieux, mais à relire pour s'y bercer...
La guitare donne un effet magistral, évade l'âme vers une douce harmonie..
Merci pour ce partage !
Bravo !
Lys-clea... ah la ponctuation...
SupprimerMagnifique texte plein de sens et de poésie...
RépondreSupprimerPorté par la musique il touche d'autant plus...
Merci et bravo !!!
Hello beau texte et tout a été dit
RépondreSupprimerLa petite voix
RépondreSupprimeraidée de l'île gonflée de libellules
fait des merveilles.. Partout !
la musique est écoutée en boucle, au bureau...
Hier en sourdine aujourd'hui un peu plus fort
ma collègue Karima l'adore... aussi ! lol
Merci James
Yuba félicitation pour toutes les fleurs de l'avenir...
SupprimerJ'ai raccroché les feuilles de l' arbre de ma vie
RépondreSupprimerDans l 'ordre qui m'importe sous le vent et la pluie .
La corde qui pendait disait non de la tête
À ce souffle effronté d'un vantard mépris.
J'ai replié mes branches d'un amour aussi propre
Que la salle à manger qui s'invitait à moi.
Sa nappe était trop blanche et du sel brillait
Sous le lustre en cristal comme de petits diamants.
J ai raccroché les feuilles éloigné son soleil
Des racines profondes qui me tenaient debout.
Bien sûr que j ai eu mal car je les ai aimés
Les mots sur mon écorce qui s'y étaient gravés...
Merci à tous... L'autre comme source de poésie
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