Mes pensées s'échappent
Et témoignent
Sans balles ni décors
Perdue dans l'alchimie
De ce printemps nucléaire
Une division militaire
Sans quotient émotionnel
Frappe
Infiniment
Aveuglément
Cauchemars et testaments
Comme un dernier souffle
Il n'y a rien à comprendre
Car il n'y a rien d'humain
Bouches cousues
Prêt à vomir par les yeux
Vous êtes des enfants
À l'innocence massacrée
Vous êtes des enfants de l'Est
Sacrifiés
Vous avez cinq ans
Vous avez douze ans
Et vous côtoyez la mort en face
Comme vos grands-mères
Qui balaient la poudre
Respirent les chairs brulées
L'assourdissante violence
Personne renonce au silence
Pour accéder à un simple sourire
À assez de soie
Pour être soi-même
Un jour viendra
De retour du bout du cœur
Un mot de passe
Paix
Ciao James ! Tuas su dire et proposer. Moi je reste pétrifiée devant les mensonges de maintenant... et du passé et je ne sais pas quoi écrire comment l'exprimer. Bises
RépondreSupprimerlilia
Un poème percutant depuis le titre
RépondreSupprimerBravo
Tout le monde aspire la paix ou presque.
RépondreSupprimerLa violence détruit majestueusement la beauté de l'humain.
Amitiés kébécoises,
André, épervier.
Un printemps nucléaire sous ta Plume
RépondreSupprimerOn en reste pétrifié, les yeux tournés vers les enfants de l'est
Le coeur et l'âme impactés par le courage d'un peuple décimé
De l'encre plein les doigts, nous sommes nombreux, à implorer pour eux la paix
Merci à Toi ROSE , tu as su écrire ce qui boue en nous de colère et d'espérance
SupprimerQu'enfin signe la paix, la fin de cette guerre, pour toutes les familles endeuillées pour la vie dans leur chair.
Une plume qui dénonce, une plume empathique et ô combien digne et appréciée.
RépondreSupprimerMes amicales pensées.
Merci
Michèle.