Un pêcheur à la Corne d'Or
Goûte la pluie qui ne ralentit pas
Tout le flux du feux des voitures
Au détroit du Bosphore
La mer Noire pleure
Tous ces jours ennemis
La mer de Marmara consolera
Mes périlleuses métaphores
Après m'être rendu à la pâtisserie
Des mille et une calories
Mes lèvres généreuses
Et toujours parfumées
Sont parties sous la pluie
Toutes solitaires
À la rencontre
Des taxis et bus jaunes
Débordés d'anonymes
Vers tous ces débattements de cœurs qui convergent
Au son de leurs pas transfigurés
Vers une autre planète
Je n'ai nulle part où me réfugier
Pas d'endroit sur la route
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