Quelques pleurs, et quelques chairs tendres s’entrelacent.
J’introduirai de l’espièglerie, par moments,
Et des champs de mai, d’éclats de légèreté,
Subtils, pour bien équilibrer l’effet global.
Je tisserai un tapis pour questionner,
Avec des fils dorés, parfumés d’ironie.
Mais je resterai fidèle, férocement,
À mes choix dans cette farandole incertaine.
Écrire, c’est plonger dans l’infini des mots.
Les rêves s’envolent comme des bulles vierges,
À la surface d’un océan de pensées.
Un miracle taquine mon corps, mes artères :
Entre rires et larmes, où se rétablir ?
Où se situe la vérité si rien ne bouge ?
L’ignorance s’infiltre là, douce et perfide,
Étrécissant l’étendue des potentiels.
La raison s’achève, s’efface et disparaît
Dans ce torrent parisien d’absurdités,
Ces discours aliénants, crétinisant l’Homme.
On donne de l’or à l’empire du soleil,
Et en même temps, on fait des appels au don
Pour financer l’injustice ou bien des scanners.
Retrouvons le sens de nos frêles existences,
Désaccordées comme un instrument de musique.
Relevons tous les défis de ces fausses notes,
D’accords indécents, de paroles insensées.
Les ricochets jobards de l’effet papillon
Nous enflamment comme le souffle d’un volcan.
Terrassés, nous observons le flot de non-sens.
Pourtant, au détour de nos errances fauvettes,
Rions un peu de nos envolées arbitraires.
Un sourire peut ébranler les certitudes,
Éveillant les cœurs en sommeil au pied du lit.
N’est-ce pas la pandémie controversée d’ombres
Qui s’abat sur nos esprits assoupis et tièdes ?
Il faut vacciner tous les spermatozoïdes
Et éveiller toutes consciences fertiles.
Ton poème frappe par sa densité et par le va-et-vient constant entre gravité et espièglerie. Tu donnes une impression de farandole, comme tu l’indiques toi-même — une danse un peu folle, pleine de contradictions, de décalages, mais qui garde une cohérence.
RépondreSupprimerquelques impressions :
Richesse des images : les « fils dorés parfumés d’ironie », « les bulles vierges à la surface d’un océan de pensées », ou encore « vacciner tous les spermatozoïdes » : tu passes du lyrique au provocateur, presque au satirique, et ça secoue agréablement. On sent une volonté de casser les cadres.
Équilibre entre légèreté et gravité : tu fais alterner des touches d’humour ou de dérision avec des réflexions dures sur l’absurdité du monde, les injustices, la bêtise. Cet équilibre rend la lecture dynamique : on ne s’installe jamais dans une seule couleur, on est toujours relancé.
Tonalité engagée : derrière le jeu, il y a une colère sourde, une critique du monde contemporain (argent, inégalités, pandémie, absurdité des discours). On entend une voix qui veut éveiller, provoquer un sursaut.
Rythme : tu restes assez libre, les vers n’ont pas de mètre fixe, mais la fluidité est là. La musicalité vient davantage des images et des associations surprenantes que de la régularité formelle.
Si je devais te suggérer une piste d’enrichissement, ce serait peut-être de resserrer certains passages : la force d’image est parfois telle qu’elle risque de se diluer si tu accumules trop. Mais c’est un choix d’écriture : ta luxuriance verbale fait aussi partie de la signature de ce texte
Je suis ravioli :mrgreen: que tu aies ressenti cette danse entre gravité et espièglerie, ainsi que le mouvement fluide qui en ressort.j’aime jouer avec le langage et explorer des registres variés, du lyrique au provocateur, pour surprendre le lecteur :o
SupprimerJe suis également heureux que tu aies noté l’équilibre entre légèreté et profondeur. Je pense que ces jeux de ton créent une dynamique narrative où l’on ne peut jamais s’installer trop confortablement, ce qui est exactement ce que je cherchais à accomplir.
Quant à la tonalité engagée, c’est vrai que derrière les mots se cache une critique que j’espère percutante. Je crois fermement en l’importance de provoquer une réflexion, voire un sursaut chez ceux qui lisent :-¬?
Enfin, merci pour ta suggestion d’enrichissement. Je prends note de l’idée de resserrer certains passages et d’affiner la force de mes images pour maintenir leur impact. La luxuriance verbale fait partie de ma démarche, mais je vois également la valeur d’une intensité ciblée.
Publié: Hier à 09:00 Citer vertical_align_bottom
RépondreSupprimerIl faut vacciner tous les spermatos , il va t' en falloir des milliards de milliards de vaccins.
Et si c 'est une image, une métaphore, les vacciner pour les protéger de quoi ou les vacciner pour les rendre inoffensifs contre quoi..
En lecture des rêves il est le symbole de la fécondation paternelle et en second le symbole de la figure paternelle . On ne connait pas les effets secondaires de ton vaccin.
Bref si le doc demande êtes vous à jour de vos vaccins dire
"oui," si vous êtes un homme "celui du spermato je l' ai fait avec les autres vaccins du nourrisson avant même qu'ils soient obligatoires car côté sperme j' étais un peu précoce".
Si vous êtres une femme vous demanderez " c 'est quoi un spermatozoïde " , Et le doc dira " évidemment " avec un grand soupir .
Merci pour la salade composée...C'est bien une méta. La métaphore des spermatozoïdes vaccinés évoque la protection de notre potentiel créatif face à l’ignorance et l’angoisse. Elle souligne l’importance de renforcer notre résilience pour favoriser des initiatives porteuses d’espoir et garantir que chaque nouvelle idée puisse s’épanouir.
SupprimerAu plaisir
qu'est-ce qui est inutile?
RépondreSupprimerle symphonie que l'on nous fait entendre et ou la réaction qu'elle devrait entrainer?
quant à l'idée du vaccin des spermatos. c'est le coté masculin qui serait à traiter donc.
après avec une note de sourire à force d’ébranler les certitudes il arrive des spermatos mais ceux la ne seront pas fertiles. pas besoin de les vacciner
La réflexion souligne que les discours ambiants peuvent sembler inutiles sans réactions concrètes. L’idée des spermatozoïdes invite à réévaluer les certitudes masculines.
Supprimermerci.