Qui suis-je ?

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La poésie est une suspension qui éclaire le monde. Un puits sans fond pour puiser sans pareil la panoplie humaine des émotions. J'essaie sans piquer la recette aux éloges, d'écrire de la poésie ou tout du moins m'approcher de ce qui me semble être de la poésie. Me lover à cette matière à la fois sibylline et mouvante, Sibylline parce qu'elle me parle le plus souvent dans une langue étrange et mouvante parce qu'elle me semble incontrôlable. Dans la mesure de mes capacités, j’essaie d’être celui que je veux être. Être le témoin de ce qui m'habite et de ce qui m'entoure. Je suis juste quelqu'un qui a besoin de s'exprimer avec ce que la vie souhaite me laisser croire et partager.

Vous trouverez sur ce blog toutes mes humeurs poétiques, de la poésie plus ou moins libre selon l'état d'esprit du moment...

« Une poésie n’est-elle pas le seul endroit au monde où deux âmes étrangères peuvent se croiser intimement. »

Si vous souhaitez lire l’essentiel, cliquez sur l’onglet « tous mes recueils en libre accès sous format PDF »

Les écrits et les illustrations numériques sont de ma plume. Certaines de mes illustrations utilisent des photos lors de mes montages graphiques dont j’ignore les auteurs ; je reste dans ce cas ouvert pour les indiquer. Il peut arriver aussi qu'un vers se glisse et qu'il ne m'appartienne pas, par pur hasard ou pas, je l'indique lorsque je pense qu'il en est nécessaire. En bas du blog, il y a les liens concernant ceux que j'aime suivre... Attention je ne tiens pas à jour tous les liens... Et souvenez vous que la poésie est une suspension qui éclaire le monde !

Toutes les fautes d'orthographes sont corrigées au fur et à mesure des rencontres... Et toute ressemblance avec des personnages existants serait purement fortuite

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vendredi

Ma parenthèse bleue

Ma parenthèse bleue sait,
Sait déjà
La légèreté de mes souvenirs,
Flottant comme des plumes au vent,
L’écho doux de ce qui s’annonce.
Je connais l’amour,
En marche pour embellir le monde,
Débordant
De mon cœur plein de mémoire,
Imprégné de tendresse,
S’épanouissant
Comme des fleurs sous le soleil,
Les unes contre les autres.

Mais derrière mes rires,
Se glissent des larmes,
Car mes sourires
Dissimulent parfois une âme en détresse.

Chaque réminiscence
Porte un reflet de douce mélancolie,
Mêle joie et amertume 
Du temps qui s’échappe.
L’amour,
Miroir aux reflets troublés,
Peut caresser le cœur 
Tout en laissant des marques,
Les serments chuchotés,
Comme des feuillages frémissants,
S’évanouissent parfois,
Laissant un abîme béant.

Dans le jardin de mes émotions,
Fleurissent les incertitudes,
Des épines dissimulées 
Sous des pétales éclatants,
La douceur s’entrelace 
Avec la crainte du lendemain,
Et chaque étreinte 
Peut dissimuler un adieu masqué.

Ainsi, ma parenthèse bleue, 
Tout en sachant,
Accueille la lumière,
Mais aussi les nuages de mes passions,
Équilibrant la légèreté de mes souvenirs
Et la profondeur
De mes émotions humaines,
Pour mieux célébrer la beauté du chemin,
Un voyage parsemé de douleurs et de joies,
Où chaque pas 
Me révèle un peu plus de moi-même.




Version Chanson

Ma parenthèse bleue sait,
Sait déjà ce que je tais,
La légèreté des souvenirs
Flottant comme des plumes en devenir.
L’écho doux de ce qui s’approche,
L’amour qui frappe à ma porte,
En marche pour embellir le monde,
Débordant de mes heures profondes.

Mais derrière mes rires légers,
Se glissent des larmes cachées,
Car sous mes sourires tranquilles
Mon âme vacille.

Oh, ma parenthèse bleue,
Gardienne de mes feux,
Tu tiens la lumière et les nuages en tes mains.
Tu portes mes chemins,
Mes joies, mes incertitudes,
La douceur et la solitude.
Dans chaque pas que je fais,
Tu me révèles un peu plus qui je suis.

Chaque réminiscence se délie,
Reflet d’une douce mélancolie,
Mêlant la joie, l’amertume du temps,
Qui file comme le vent.
L’amour aux reflets troublés
Peut caresser, puis griffer,
Les serments chuchotés dans l’ombre
S’évanouissent, et le cœur se dénombre.

Dans mon jardin de questions
Fleurissent les hésitations,
Sous les pétales éclatants
Les épines attendent.

Oh, ma parenthèse bleue,
Gardienne de mes feux,
Tu tiens la lumière et les nuages en tes mains.
Tu portes mes chemins,
Mes joies, mes incertitudes,
La douceur et la solitude.
Dans chaque pas que je fais,
Tu me révèles un peu plus qui je suis.

Et chaque étreinte porte un adieu,
Chaque bonheur frôle un aveu,
Mais dans le souffle de la vie
Tu me rappelles que tout s’écrit.

Oh, ma parenthèse bleue,
Je me confie à tes yeux,
Tu sais mes forces, tu sais mes failles,
Et tout ce qui enfin se dévoile.
Un voyage de douleurs et de joie mêlées,
Une route où je peux marcher,
Car à travers toi, chaque jour qui suit
Me rapproche un peu plus de moi-même.

jeudi

Écho d’un rêve suspendu

Au cœur d’un ciel de brumes
Mon lit dérive 
Figé dans la nuit

Sous l’étreinte d’une chevelure d’argent
Je me perds
Silencieux
Dans un sommeil d’infini

Une couverture jaune
Éclat d’un soleil malade
Enlace mon corps
Effleurant ma peau comme un souffle
Des feuilles ondulent
Suspendues entre l’oubli et la lumière
Phalanges frêles
Pétrifiées dans l’air qui les sculpte

Au-dessus
Une forme brisée se dresse
Mon squelette
Lourd de mémoire et de silences
Dans ses mains un bouquet de feu
Flottant
Fragile
Entre apparat et explosion

Sous des cieux ternis 
L’équilibre vacille
Aubade précaire 
Entre l'espérance et le chaos
Mon corps s’endort
Tandis que mon âme s’élance
Prisonnier d’une brise frémissante
D’une vibration

Dans ce rêve incertain
Tout se fond
Se mêle
Douceur et effroi se rencontrent dans le temps
Et au nadir de ce monde
Où tout nous échappe
La poésie capte l’écho
De ce qui tremble encore
Au bord du cœur et du néant.






Version Chanson


Au cœur d’un ciel de brumes,
Mon lit dérive sans armes,
Figé dans la nuit longue,
Fuyant le poids des larmes.
Sous l’étreinte d’un fil d’argent,
Je me perds en silence,
Dans un sommeil d’infini,
Qui chante mon absence.

Une couverture jaune,
Un soleil qui vacille,
Enlace mon corps d’homme,
Comme un souffle fragile.

Et je flotte, je respire,
Entre lumière et délire ;
Là où tout se défait,
Là où tout peut renaître.
Au bord du cœur et du néant,
Je deviens transparent,
Dans ce rêve qui m’emporte
Aux frontières de l’être.

Des feuilles en suspens,
Entre oubli et clarté,
Se figent dans le vent,
Que le temps vient sculpter.
Au-dessus, une forme brisée,
Mon squelette en mémoire,
Tient un bouquet de feu
Entre la vie et le noir.

Sous des cieux éteints,
L’équilibre tremble encore,
Comme une aubade incertaine
Aux lueurs de mon corps.

Et je flotte, je respire,
Entre lumière et délire ;
Là où tout se défait,
Là où tout peut renaître.
Au bord du cœur et du néant,
Je deviens transparent,
Dans ce rêve qui m’emporte
Aux frontières de l’être.

Douceur et effroi se frôlent,
Dans un monde qui s’envole,
Et ce qui tremble en moi
Écrit ma dernière parole.

Et je flotte, je respire,
Entre lumière et délire ;
Sur le fil du vivant,
Entre chaos et présent.
Au bord du cœur et du néant,
Je deviens transparent,
La poésie me retient
Au seuil du firmament.

mercredi

Salam

Dans l'encre épaisse et visqueuse des ténèbres, 
Des dialogues de fer,
Des voix sibilent, 
Morsures fuligineuses, 
Le firmament en courroux.
Un soldat pantelant danse, 
Suspendu au gouffre,
Balançant des vocables, 
Éclats hétéroclites comme des reliques.

Les astres susurrent aux portes stygiennes,
Des clameurs véritables ourlées d'une lueur noctiluque.

Terrorisme en corolle putride, 
Jardin de mystères sépulcraux,
Chaque corole, une ombre ; 
Chaque bourrasque, un repaire d'abîme.

Les victimes, 
Échardes ambulantes, 
Silhouettes erratiques,
Psalmodient la fracture 
Entre l'espérance et l'absente.

La responsabilité 
— masque de papier, palimpseste fragile —
Glisse sur leurs faces, 
Tel un reflet éclaté, 
Éclat funeste.

Abdel. songe, 
Suspendu sur un fil de silence,
Un colloque tordu, 
Une cadence étrangère, 
Baroque et froide.

La justice vacille, 
Équilibriste au rasoir, 
En nadir incertain,
Échos d'un monde incrédule, 
Où l'on ne peut que se dissoudre.

Le temps se sclérose, 
Horloge en duvet, 
Gelée et mute,
Revivre un instant, 
Comme un souffle de brume funèbre.

Mais ici la vie n'est que tableau fracturé, 
Parchemin en ruine,
Errance surréaliste,
Procession dans la réalité consumée. 
 
Pas de paix sans gardien,
Ni liberté sans soldat.

 

Sous l’ombre bleue (Chanson)

Sur son lit de douleur,
Elle écrit des p’tites chansons
Avec les mots, les maux des autres,
Pour tenir encore un peu bon.

Debout, seule dans le noir,
Elle n’a plus besoin d’se battre
Contre le corps de ses angoisses.
Sa voix s’élève, douce et libre.

Ses oreilles entendent mieux
L’onde des jours heureux.

J’ai brûlé l’ombre et la lumière
Pour retrouver la part sincère
De nos cœurs fous, de nos éclats d’air.
Nous n’avons rien qu’un cri à faire.


Un cri d’amour, un cri de guerre,
Pour tenir debout, pour tenir clair.


Elle chante, seule, a cappella :
« J’ai traversé les ombres noires. »
Me voilà face à la misère,
En manteau chic, pleine d’espoir.
Nous n’avons rien qu’la liberté
À perdre ou bien à retrouver.
Tu me fais mordre l’essentiel.
Face à l’ombre bleue, je veille
Dans une chasse furieuse à la vie.

J’ai brûlé l’ombre et la lumière
Pour retrouver la part sincère
De nos cœurs fous, de nos éclats d’air.
Nous n’avons rien qu’un cri à faire.


Un cri d’amour, un cri de guerre,
Pour tenir debout, pour tenir clair.


En humant sa peau blanche et amère,
Je compose un nouvel air.
Je glisse entre son rouge baiser
Le monde entier défiguré
Et le vide immense à combler.

Et si, encore une fois,
Le vertige venait l’avaler,
Quand elle me tient comme ça,
Les mains serrées dans mon dos…

Elle ne tomberait plus.
La nuit tient l’équilibre
Sous l’ombre bleue,
Sous l’ombre bleue…

dimanche

Sous le Ciel Noir de Paris (Chanson)

J’ignore
Quelles tronches peuvent avoir ces AK-47
Dans le ciel noir de Paris,
Tous ces brûleurs de liberté,
Je les imagine
Sous le trait d’un pauvre type
Qui a flingué la vie
Parce qu’elle était là,
Vive et sans lui.

Dans le ciel noir de Paris,
AK-47, brûleurs de vie,
Liberté au cœur des ombres,
Renaissance sur les décombres.

Ces pourritures m’ont perforé les deux bras,
Et noyé mes frères avec mon sang.
If I was a god,
We’d have to move.
L’histoire est un perpétuel recommencement,
Dans le désordre,
Omaha Beach sous la pluie,
Les fleurs repoussent,
Et les croix blanches rappellent,
Des Bouzigues à même le comptoir,
Entouré de mes amis.
Paris brûle-t-il?
Bataille du pavé des martyrs,
Victoire des chevaliers des royaumes francs,
La profondeur d’un Graves
Entre Bichat et Alibert,
Le frisson d’un vrombissement,
J’entends mon grand-père chialer,
Boulevard Voltaire.

Dans le ciel noir de Paris,
AK-47, brûleurs de vie,
Liberté au cœur des ombres,
Renaissance sur les décombres.

L’ivresse d’un feu d’artifice,
Mes chrysanthèmes résistent.
Encore du cochon dans la basse-cour,
Gay de jolies bulles dorées,
Crache le sang,
Oasis kamikazes.
Le petit prince est mort dans le désert,
Le lâcher-prise absolu d’une nuit.
Kings of the Kalachnikov,
Oppressante monstruosité,
Et drapeau noir,
Dansent sur du funk en toutes circonstances.
L’Aubrac et son apaisante immensité,
Le fou rire de mes garçons,
Le hurlement assourdissant des autres,
Une vierge flottant sur la mer morte,
Une autre,
La gorge enfoncée dans le sol du Bataclan.

Dans le ciel noir de Paris,
AK-47, brûleurs de vie,
Liberté au cœur des ombres,
Renaissance sur les décombres.

L’art sous toutes ses formes,
Métal hurlant,
Un piège à rat,
La lueur d’une bougie,
Le délire sans limite
D’une soirée d’outre-tombe,
L’odeur d’une bière orpheline,
Les palpitations de l’inattendu.
Tant de choses à partager
D’horreur absolue
Et de beauté assassinée.
Ma tête éclate,
Je reviens à moi,
Deux exigences :
Seulement du vrai,
Toujours du respect.
L’art n’a rien à voir avec la morale,
L’absurdité a tout à voir avec ses ordures,
Notre sol doit maintenir vivante la vie.

Dans le ciel noir de Paris,
AK-47, brûleurs de vie,
Liberté au cœur des ombres,
Renaissance sur les décombres.

Si j’étais poète,
Il faudrait que je remue-méninge,
Je suis Paris.

D'un arbre à l'autre (Chanson)

Enraciné dans le jardin,
Des aromatiques,
Des thyms,
Et des menthes.
Le tapis d’entrée
A ce goût de terre.
Ma dernière infusion,
Se défaire du superflu,
Quand tu es mis à nu,
Par le vent de la vie,
M’a rendu heureux,
Un baiser ou deux.

Déraciné dans le jardin,
De l’informatique,
Des cryptomonnaies,
Des chaînes de blocs.
Le tapis d’entrée
A ce goût de vitriol,
Ma dernière concoction,
Une victime ou deux.

D’un arbre à l’autre,
Tout ce qui n’est pas interdit
Est autorisé,
Sans organe de contrôle.
Sous quelles branches
Est-il bon de vivre ?
Sous quelles feuilles
Est-il savant d’écrire ?
Sous quelles racines
Est-il sain de mourir ?

Un laissé-pour-compte,
S’enveloppe de solitude,
Au dos imprimé,
Par les faits divers.
D’une nécropole,
D’esprits paumés,
Où le canard boiteux,
Est enchaîné à son magret.

Il peut s’envoler,
Le feu brûlera
La plante des pieds,
Avant d’embrasser,
Ou de caresser,
Le monde d’hier.

Saint amour,
Rien ne s’efface.
Personne n’assistera,
À ta sépulture.
Ta mort digérée,
Par les pissenlits,
Des soucis présidentiels,
Ton pas au-delà,
D’un aller simple.

Toi qui cherches l’issue,
Comme tu cherches la clé,
D’une porte sans serrure.
Est-ce dans le noir,
Du labyrinthe,
Qu’une lumière
T’apparaîtra ?

D’un arbre à l’autre,
Des pluies douces,
L’odeur de la terre,
Des hirondelles,
Et des grenouilles,
Te réciteront,
Le cantique des cantiques.
Et nul ne s’inquiétera
De ta disparition.

Novembre (Chanson)

Suivant la folle dérive,
Des oiseaux en liberté,
J’enlace les bruissements,
Des ailes qui vont s’envoler.
Dans le vent des cuivres,
Et des bois tournés,
Je vois des formes bizarres,
Dans le ciel étoilé.

Oh, seras-tu là,
Dans l’ombre de mes rêves,
Hébergé incognito,
Dans cette prose sans trêve?
Le sol tremble et danse,
Au chœur des cœurs unis,
Écrivons notre histoire,
Dans l’infini.

Orphelin du temple,
Je baigne dans la lumière,
Au lait des souvenirs,
Je cherche ma prière.
Écumer l’eau du ciel,
Les pattes-d’oie s’éveillent,
Jusqu’à l’éclosion,
Des vers qui nous émerveillent.

Oh, seras-tu là,
Dans l’ombre de mes rêves,
Hébergé incognito,
Dans cette prose sans trêve?
Le sol tremble et danse,
Au chœur des cœurs unis,
Écrivons notre histoire,
Dans l’infini.

Au coin du feu,
Dans un nouveau monde,
Nos âmes s’entrelacent,
Dans la nuit profonde.
Sous nos yeux gourmands,
Je chante pour nous deux,
Dans ce voyage,
Nous serons heureux.

Oh, seras-tu là,
Dans l’ombre de mes rêves,
Hébergé incognito,
Dans cette prose sans trêve?
Le sol tremble et danse,
Au chœur des cœurs unis,
Écrivons notre histoire,
Dans l’infini.

Suivant la folle dérive,
Des migrateurs en vol,
Enlace-moi, mon amour,
Dans ce chant, notre rôle.
Écrivons ensemble,
À l’encre de nos cœurs,
Dans ce nouveau monde,
Où l’amour est vainqueur.
 
*
 
Following the wild drift,
Of free birds,
I embrace the rustlings,
Of wings that will take flight.

In the wind of brass,
And turned wood,
I see strange shapes,
In the starry sky.

Oh, will you be there,
In the shadow of my dreams,
Housed incognito,
In this unceasing prose?
The ground trembles and dances,
To the chorus of united hearts,
Let’s write our story,
In the infinite.

Orphan of the temple,
I bathe in the light,
On the milk of memories,
I seek my prayer.
To skim the water of the sky,
The crow’s feet awaken,
Until the hatching,
Of verses that amaze us.

Oh, will you be there,
In the shadow of my dreams,
Housed incognito,
In this unceasing prose?
The ground trembles and dances,
To the chorus of united hearts,
Let’s write our story,
In the infinite.

By the fire,
In a new world,
Our souls intertwine,
In the deep night.
Under your greedy eyes,
I sing for us both,
In this journey,
We will be happy.

Oh, will you be there,
In the shadow of my dreams,
Housed incognito,
In this unceasing prose?
The ground trembles and dances,
To the chorus of united hearts,
Let’s write our story,
In the infinite.

Following the wild drift,
Of migrating birds in flight,
Embrace me, my love,
In this song, our role.
Let’s write together,
With the ink of our hearts,
In this new world,
Where love is victorious. 


Photographie (Chanson)

Je photo-ravie la naissance,
Chaque larme est une danse,
Saisit le cri dans l’air vibrant,
Fusion d’âmes, instant incandescent.

À travers l’objectif, je vois,
Les émotions en écho, chaque choix,
Capte l’essence, retiens le temps,
Dans chaque image, un monde vivant.

Je photo-folie la vie,
Visages s’effacent, mais jamais oubliés,
Focalise sur l’indicible,
Cette histoire qui jamais ne s’estompe.

À travers l’objectif, je vois,
Les émotions en écho, chaque choix,
Capte l’essence, retiens le temps,
Dans chaque image, un monde vivant.

Je photo-phobie les pluies,
Retenir le temps, gouttes d’infini,
Chaque reflet, un souvenir doré,
Grain de lumière, éternité.

Je photo-Extasy la neige,
Mystifiant l’âme, l’essence s’émerveille,
Redécouvrir dans les cristaux,
Opaline de silence, beauté des flocons.

À travers l’objectif, je vois,
Les émotions en écho, chaque choix,
Capte l’essence, retiens le temps,
Dans chaque image, un monde vivant.

Je photo-dédie la mort,
Première et dernière, un au revoir,
J’arrête le temps pour ne pas oublier,
Ce passage qui forge nos vérités.

À travers l’objectif, je vois,
Les émotions en écho, chaque choix,
Capte l’essence, retiens le temps,
Dans chaque image, un monde vivant.

Butterfly effect (Chanson)

Cinquante choses m’attendaient aujourd’hui,
Et la pluie m’a attaché au clavier du lit.

En mode pause, rêverons-nous tous ?
D’intensité, mais si tout était intense,
Plus rien ne serait, m’a soufflé Charles Pépin.

Mes sens ne sont pas aveugles ni interdits.
Toutes ses larmes du soleil,
Qui ruissellent sur les stigmates de chacun,
Ne sont pas là par hasard.

Porter son monolithe, même minuscule,
Aux mieux-être du monde,
Ne peut se faire si tu ignores
Laquelle te convient à manier et à transporter.

Suis-je cet arc encore vert
Que l’on veut tordre à l’envers
De ce que je suis réellement,
Au-dessus d’un feu de camp ?
La chaleur le rendrait plus fort.
Quelle jolie mort !
Comme ces organismes sédimentés,
Devenus charbon ou expérimentés.

La vie n’est-elle pas une succession
D’effets papillon de transformations ?

Prenons conscience de l’énergie,
De la pensée des mots,
De la matière du muscle.
Plus elle sera maîtrisée,
Plus nous vivrons en harmonie.

lundi

Réveil des ombres ou le pillage climatique

 Une ombre effleure la terre,
Une poignée de mains, liées par l’or,
Plongent l’humanité dans un chaos tissé d’illusions.
Huit milliards, étouffés par le silence,
Drapés dans l’indifférence, comme un voile,
Si chacun baignait dans l’opulence d’autrui,
La planète, épuisée, sombrerait en quelques semaines,
Cris étouffés, perdus dans le brouhaha des chiffres.
Loin, un village, une île oubliée,
Neuf silhouettes dans le crépuscule,
Émettent plus que cent dix huit voix unies,
Un arbre de vie, enraciné dans les larmes des invisibles,
Se dresse contre les ongles d’acier.

La lueur d’espoir, une étoile dans la brume,
Pour les aveugles de richesse, réduire devient une option,
Mais la route est pavée de promesses brisées.
Des champs de pavots, témoins du désespoir,
Des lobbyistes serpentent comme des ombres,
Des milliers de chuchotements, chantant à l’oreille des tempêtes.

(Aberration)
Des montagnes d’or, le poids du monde,
S’étrangle dans les fils de barbelés,
L’humanité, un équilibriste sur un fil fragile,
S’éveillant lentement à la réalité du chaos,
Une danse macabre, orchestrée par des marionnettes d’acier.

Les ultrariches, des géants sans visage,
Finançant la haie de la désinformation,
Étrangers sur leur propre terre,
Poursuivant des mirages, fuyant la clarté.
Il est urgent de briser ces chaînes en or,
Taxer les ombres rampant dans la lumière,
Donner la voix aux océans,
Ensuite, au cœur des décisions,
Résonner les histoires oubliées par l’oubli,
Réveiller le monde de son coma,
Une lutte s’embrasant à l’aube d’un nouvel avenir. 

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