Plongent l’humanité dans un chaos tissé d’illusions.
Huit milliards, étouffés par le silence,
Drapés dans l’indifférence, comme un voile,
Si chacun baignait dans l’opulence d’autrui,
La planète, épuisée, sombrerait en quelques semaines,
Cris étouffés, perdus dans le brouhaha des chiffres.
Loin, un village, une île oubliée,
Neuf silhouettes dans le crépuscule,
Émettent plus que cent dix huit voix unies,
Un arbre de vie, enraciné dans les larmes des invisibles,
Se dresse contre les ongles d’acier.
La lueur d’espoir, une étoile dans la brume,
Pour les aveugles de richesse, réduire devient une option,
Mais la route est pavée de promesses brisées.
Des champs de pavots, témoins du désespoir,
Des lobbyistes serpentent comme des ombres,
Des milliers de chuchotements, chantant à l’oreille des tempêtes.
(Aberration)
Des montagnes d’or, le poids du monde,
S’étrangle dans les fils de barbelés,
L’humanité, un équilibriste sur un fil fragile,
S’éveillant lentement à la réalité du chaos,
Une danse macabre, orchestrée par des marionnettes d’acier.
Les ultrariches, des géants sans visage,
Finançant la haie de la désinformation,
Étrangers sur leur propre terre,
Poursuivant des mirages, fuyant la clarté.
Il est urgent de briser ces chaînes en or,
Taxer les ombres rampant dans la lumière,
Donner la voix aux océans,
Ensuite, au cœur des décisions,
Résonner les histoires oubliées par l’oubli,
Réveiller le monde de son coma,
Une lutte s’embrasant à l’aube d’un nouvel avenir.

