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La poésie est une suspension qui éclaire le monde. Un puits sans fond pour puiser sans pareil la panoplie humaine des émotions. J'essaie sans piquer la recette aux éloges, d'écrire de la poésie ou tout du moins m'approcher de ce qui me semble être de la poésie. Me lover à cette matière à la fois sibylline et mouvante, Sibylline parce qu'elle me parle le plus souvent dans une langue étrange et mouvante parce qu'elle me semble incontrôlable. Dans la mesure de mes capacités, j’essaie d’être celui que je veux être. Être le témoin de ce qui m'habite et de ce qui m'entoure. Je suis juste quelqu'un qui a besoin de s'exprimer avec ce que la vie souhaite me laisser croire et partager.

Vous trouverez sur ce blog toutes mes humeurs poétiques, de la poésie plus ou moins libre selon l'état d'esprit du moment...

« Une poésie n’est-elle pas le seul endroit au monde où deux âmes étrangères peuvent se croiser intimement. »

Si vous souhaitez lire l’essentiel, cliquez sur l’onglet « tous mes recueils en libre accès sous format PDF »

Les écrits et les illustrations numériques sont de ma plume. Certaines de mes illustrations utilisent des photos lors de mes montages graphiques dont j’ignore les auteurs ; je reste dans ce cas ouvert pour les indiquer. Il peut arriver aussi qu'un vers se glisse et qu'il ne m'appartienne pas, par pur hasard ou pas, je l'indique lorsque je pense qu'il en est nécessaire. En bas du blog, il y a les liens concernant ceux que j'aime suivre... Attention je ne tiens pas à jour tous les liens... Et souvenez vous que la poésie est une suspension qui éclaire le monde !

Toutes les fautes d'orthographes sont corrigées au fur et à mesure des rencontres... Et toute ressemblance avec des personnages existants serait purement fortuite

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vendredi

Jusqu'au dernier soupir

Serait-il l'heure d’atterrir dans l'obscurité
Avec mes derniers soupirs et vérités
Où les feuilles des arbres tombent sans aimer
Où le champ de coquelicots est déserté
Mais où la fenêtre est un firmament
Brodé d’étoiles aux rebords scintillants

La nuit fauve a sonné
L'heure du jubilé est annoncée
Je distingue nettement l’empreinte de pas
Dénichée au cœur d'une danseuse de Degas
De quelle ingénue s'est échappé ce pied fin
Martelant ce drap en soie rouge et coquin
Serait-ce une fidèle fine perle
De Saint-Jacques-De-Compostelle
Marchant à reculons l'esprit face au vent
Je ne suis qu'un pèlerin sédentaire vieillissant
Un ermite guidé par une étoile dans le ciel
Et je me délasse dans ce tombeau sans soleil
Attendant un miracle
Serais-je son oracle
Toujours en compagnie de mes chérubins
Ma dépouille sera déposée sur mon baldaquin
Et guidée par un ange avant de s'échouer
Sur le rivage de ma bien aimée
Par temps d’orage ou clair de lune
Je me relèverai avec ou sans ma jolie brune
Pour contempler à la lueur d'un feu de bois
Tous ces souvenirs de femmes venues jusqu’à moi
Et je déserterai mon corps
Pour venir respirer leurs visages encore
Sans dire un mot
Ecouter leurs sanglots
Et tel un météore en fin de course
Je leur délivrerai une étreinte sous la Grande Ourse
Et une foule de baisers pour les remercier
De m'avoir tant offert de fleurs édulcorées
Sur mon chariot de feu
Vous attendrais-je sous de nouveaux cieux

21 commentaires:

  1. very nice
    et voilà notre James international qui parle légèrement de danse et a quitté son costume d'ironiste
    cela te va très bien
    c'est beau et les anges et la grande ourse et le chariot de feu
    mais oui toutes ces dames t'attendent
    quelque part
    un jour

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    Réponses
    1. On court tous après quelque chose... Alors autant qu'elle soit belle et plurielle lol

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    2. Oui mais comme je croyais que l'on disait une météore (féminin en générale les catastrophes sont féminines lol ) j'avais écrit telle une météore et j'ai oublié avec un météore de rectifier telle en tel ! Ah guillaume soit précis j'ai la pomme d'Adam mal placée...

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    3. uri uri

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    4. De Canton à Pékin on rigole jaune

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  2. ForestJumpjuin 12, 2012

    Tant que la chair frissonne lâchons les fauves !

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  3. frelonnoirjuin 12, 2012

    joli texte un style agreable a lire bravo vote bises fn

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  4. CeriseDaiguebellejuin 12, 2012

    Il y a du monde au balcon le plus dur est de sauter dans le vide sans savoir si il y a un filet !

    Cerise

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  5. Heureusement que c'est de l'anticipation car tes mots sont très émouvants.
    Ces derniers instants où la vie s'en va mais pas l'amour.
    Aimer et chérir jusqu'au dernier souffle celles qui t'auront aimé.
    Bisous

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    Réponses
    1. C'est sans doute l'acte ultime celui de revoir l'amour en face nous dire à tout à l'heure repose toi bien...

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  6. Un poème superbe dans l'espoir qu'il délivre, aux derniers moments d'une vie, repenser à ses amours, aux moments heureux de sa vie, et vouloir les perpétuer...

    un écrit vraiment touchant sur une musique qui colle aux mots

    bisous James

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  7. Marie-Rosejuin 15, 2012

    Et pourquoi pas ....
    Tu attendras comme certains doivent attendre ...
    et après avoir entendus les sanglots de leur dulcinées ...leur ego n'en sera que plus revalorisé

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    Réponses
    1. Ce n'est pas une histoire d'égo mais de cœur... Le cœur n'est pas uniquement féminin

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  8. Absolument grandioses ces vers venus d'un état d'âme si désespéré et faire passer le fond de
    tes pensées .
    Mes compliments JamesPx .
    J'ai bien apprécié cette lecture qui pour moi est à lire et à relire ... top
    Bonne soirée ami poète .

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    Réponses
    1. Merci j'anticipe souvent car je n'aime pas être en retard même pour mon dernier jour avant ma première nuit

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  9. UNCHAMPDECOQUELICOTSjuin 28, 2012

    Serait-ce une fidèle fine perle
    De Saint-Jacques-De-Compostelle
    Marchant à reculons l'esprit face au vent
    Je ne suis qu'un pélerin sédentaire vieillissant
    Un ermite guidé par une étoile dans le ciel


    C'est drôle, en lisant ces vers, j'ai pensé à un ami et tout à coup dans ma boite mail, un petit mot de lui.
    Etrange comme les pensées parfois peuvent se rejoindre.


    Mon champ n'est pas désert, il est juste en jachère.

    Amicalement

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Les petits comme les grands saint d'esprit s'unissent pour le bien ou le bon

      Supprimer
  10. "Et telle une météore en fin de course
    Je leurs délivrerai une étreinte sous la Grande Ourse
    Et une foule de baisers pour les remercier
    De m'avoir tant offert de fleurs édulcorées"

    un bel écrit

    RépondreSupprimer

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