
Qui suis-je ?

- James perroux
- La poésie est une suspension qui éclaire le monde. Un puits sans fond pour puiser sans pareil la panoplie humaine des émotions. J'essaie sans piquer la recette aux éloges, d'écrire de la poésie ou tout du moins m'approcher de ce qui me semble être de la poésie. Me lover à cette matière à la fois sibylline et mouvante, Sibylline parce qu'elle me parle le plus souvent dans une langue étrange et mouvante parce qu'elle me semble incontrôlable. Dans la mesure de mes capacités, j’essaie d’être celui que je veux être. Être le témoin de ce qui m'habite et de ce qui m'entoure. Je suis juste quelqu'un qui a besoin de s'exprimer avec ce que la vie souhaite me laisser croire et partager.
Vous trouverez sur ce blog toutes mes humeurs poétiques, de la poésie plus ou moins libre selon l'état d'esprit du moment...
« Une poésie n’est-elle pas le seul endroit au monde où deux âmes étrangères peuvent se croiser intimement. »
Si vous souhaitez lire l’essentiel, cliquez sur l’onglet « tous mes recueils en libre accès sous format PDF »
Les écrits et les illustrations numériques sont de ma plume. Certaines de mes illustrations utilisent des photos lors de mes montages graphiques dont j’ignore les auteurs ; je reste dans ce cas ouvert pour les indiquer. Il peut arriver aussi qu'un vers se glisse et qu'il ne m'appartienne pas, par pur hasard ou pas, je l'indique lorsque je pense qu'il en est nécessaire. En bas du blog, il y a les liens concernant ceux que j'aime suivre... Attention je ne tiens pas à jour tous les liens... Et souvenez vous que la poésie est une suspension qui éclaire le monde !
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Tous mes poèmes
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▼
2010
(177)
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▼
février
(18)
- Promenade un dimanche à la campagne
- La jeune fille aux cinq continents
- Sans titre
- Entre rêve et cauchemar ...
- Conquérant de l’inutile
- Et je ne dis pas tout
- Le passage
- Croirais-je un jour en Dieu ... Le 23-02-2010
- Ma perruche ondulée a retrouvé sa liberté
- Label blanc ou l'union sacrée
- Fiat lux pour un vernissage
- Sans titre
- Label noir !
- A toi qui as navigué entre deux mers ...
- Sans titre
- Mon premier amour est mort ...
- Label vert !
- Voyage au bout d'une nuit d'hiver
-
▼
février
(18)
dimanche
Promenade un dimanche à la campagne

vendredi
La jeune fille aux cinq continents
jeudi
mercredi
Entre rêve et cauchemar ...

mardi
Conquérant de l’inutile
vendredi
Et je ne dis pas tout
Le passage
jeudi
Croirais-je un jour en Dieu ... Le 23-02-2010

Entre devenir sectaire et complice
Je préfère être un homme libre et sans vice
Je ne veux pas être votre signature
Un menteur ou un inquisiteur
Je veux avoir un grand cœur pur
Et non être votre reconnaissable ambassadeur
Pourquoi serait-il intéressé par moi
Serais-je un bon client perdu sans repère ignorant et sans foi
Certes j'aime le foie et la volaille
Surfer sur l'eau et façonner un vitrail
Sachez que de votre linceul je m'en sers pour faire du fromage
Serais-je la chèvre de monsieur Séguin et vous Dieu un loup sage
Et pendant ce temps vos représentants légaux endorment l'inculte bergère
Pour la brûler et l'envoyer en enfer
Nous baignons dans un vrai panier de crabes et je me roule par terre
Quand je vois votre manège
Sous votre insigne comme émissaire certaines mains se perdent dans la culotte de Blanche-Neige
Celles de vos disciples frustrés de la troisième jambe en sont-ils fier
Et vous le barbu
Avec vos trois poils au menton
Vous préférez n'est-ce pas avoir sept femmes à la maison
Plutôt qu'une femme à visage découvert et heureuse marchant seule dans la rue
Et vous à la robe noire et au col blanc
Quand vous vous touchez le fruit défendu
Ne seriez-vous pas Satan
Ou bien alors pour vous faire pardonner un hurluberlu
Et vous à la violette en robe de chambre
La main pleine de bagouzes
L'évêque vous me chantez le blues
En mangeant du caviar et du gingembre
Dieu si vous existez (ou tu existes)
Revenez mettre de l'ordre dans votre bergerie
Vos moutons sont devenus des ânes cupides et intégristes
Qui troublent la liberté de nos envies
Comment prêcher de louables sermons
De paix d'amour et de partage
Et en même temps faire la guerre en votre nom
Vos démons n'ont-ils pas compris vos messages
Où est votre fanatisme de la tolérance
Au diable l'ignorance
La bonne pensée tue en votre nom
Dieu je vous dis non
Ô Dieu je ne suis pas l'impie mais je te tutoie pour finir athée pied
Pour mon équilibre et ma liberté
De penser
Et de créer
L'homme avec un grand H et la raison
L'éducation et la science
Finiront
Avec ou sans toi par avoir la bonne conscience
Au fait serais-tu un homme
Ou une femme
Ou hermaphrodite pour éviter de te reproduire
J'attends ta réponse avant de me découvrir ...
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Pour voir le futur, il faut regarder derrière soi. "La Bible"
Dieu créa l'homme à son image. "moïse"
Nous, nés d'hier, nous ne savons rien, notre vie sur terre passe comme une ombre. "Jérémie"
Auront-ils une part du royaume, eux qui ne seraient pas capables de donner aux hommes même le creux d'un noyau de datte ? "Le coran"
Ma perruche ondulée a retrouvé sa liberté

mardi
Label blanc ou l'union sacrée

Serais-tu dans l'atmosphère
La somme de nos couleurs vitales
Un arc-en-ciel en irisation
Le passage de nos nuits horizontales
Où la page de nos jours sans imagination
La blancheur de ton sourire
Vient se poser sur mes lèvres
À chaque fou rire
À chaque coup de fièvre
Blanc prudence
Serais-tu un secret en correspondance
À notre lumière intérieure
Un mariage d'une beauté tout en douceur
Une représentation de la sagesse
Où un antonyme sacrifice tout en finesse
Alors mes bras d'ivoires plongent là-haut
Vers ce corps cotonneux immaculé
Où mes pensées rejoignent cette divinité
Aux pentes innocentes et aux formes chahutées
Blanc minéral
Serais-tu le cycle nycthéméral
De notre vie par défaut
Une blanche silhouette aux parois enneigées
En passant du matin à la matité de sa peau
Au soir à la brillance de sa pureté
Avec toi je vois le noir en blanc
Les nuages en transparence
Où la lune flirte avec le ciel et ses nuances
Sous ton regard bienveillant
Blanc serais-tu notre amour éthéré
Au delà de tout raisonnement
Notre invisible échiquier
Où l'archange annoncerait notre fusion
Éternellement dévouée
Blanc neutralité
De mon for intérieur
Tu es mon porte bonheur
Alors continue à me délivrer une âme candide
Pour vivre encore longtemps sur cette Atlantide
●▬▬▬▬▬๑۩۩๑▬▬▬▬●
Poésie qui a servi en 2011 au lancement du parfum « Union Sacrée » de Fayerose
●▬▬▬▬▬๑۩۩๑▬▬▬▬●
Lexique
Irisation : Dispersion des rayons de la lumière à la surface de certains corps. synonyme d'opalescence (Blanc laiteux).
Nycthéméral : Un cycle de 24 heures.
Atlantide : C'est une île mystérieuse qui aurait été engloutie dans la pré-Antiquité.
Ethéré : Aérien, léger... Pure.
Archange : Un ange d'un ordre supérieur...
lundi
Fiat lux pour un vernissage

vendredi
mercredi
Label noir !

mardi
A toi qui as navigué entre deux mers ...
Un pays en guerre en perdition
La faim la corruption
Une femme seule effrayée épuisée sans porte-voix
Un enfant d'un nid lointain
Devenu clandestin
Un avenir à huis-clos
Propulsés aux quatre vents sur les flots
Un pays d'adoption
De la nourriture à profusion
Une envie un manque
Un vide évident en planque
Une femme égarée déchue sans enfant
Un coeur chantant sur la rive des sanglots
Et ouvrant à Dieu ses ailes à l'orpheline
Reçoit un jour la grâce d'une colombine
Ô
L'aventure de ces deux inconnues qui ne se connaissaient pas
Celle portant à jamais le voile au coeur de tes souvenirs d'enfant
Celle que tu aimes appeler maman les jours de grand vent
T'a enveloppé un soir d'hiver dans ses bras
Deux destins
Deux vies sur ton chemin
L'une fut ta bonne étoile et te délivra ce besoin d'amour
L'autre est ton soleil éclairant ta route comblant tes manques sans détours
Là-bas ton arbre a pris racine
Et t'a transmis tes dons
Ici tes branches fleurissent en t'offrant une dimension
Te protège et t'illumine
L'une fit naître en toi l'émotion
Sous l'échange de vos premiers rires
L'autre calme tes angoisses de Cendrillon
Séchant tes larmes sans rien dire
Aujourd'hui ne cherche pas à savoir pourquoi tu es une artiste
Heureuse ou triste
Ne cherche pas à savoir pourquoi tu es une femme libre
Affirmée ou sur un fil en équilibre
Et le temps dessine l'amour
Demain sera un autre jour
Alors
Si tu es d'accord
Aime
Aime comme j'aime
Aime la vie tout simplement
Ô toi belle enfant
Nous ne saurons jamais tout le bien qu'un simple sourire peut être capable de faire.
Si vous ne pouvez pas nourrir cent personnes, nourrissez-en au moins une.
Mère Teresa
Illustration personnelle d'après une photo de Sylvie Léonard.
jeudi
Mon premier amour est mort ...
mercredi
Label vert !

Spectre lumineux visible entre le bleu et le jaune
Serais-tu encore une couleur primaire
Primaire étaient nos forêts sur terre
Avant que l’homme n’agisse aussi contre la faune
Un symbole de vie
Un vertige au sommet de la nuit
Pour préserver l’espoir contre l’hérésie
Sous nos yeux noirs marrons bleus et kakis
Serais-tu à la fois photosynthèse
Une étendue en plein malaise
Une canopée disparaissant de notre propre univers
Une feuille poétique constellée de vers
Un pigment végétal en échange de chlorophylle
Un lézard une reinette ou un crocodile
Un pré verdoyant
L'emblème écologiste prévoyant
Une symbolique orientale
Une identité bonhomiale
Par l'eau la verdure et un beau visage
Une espérance sans âge
Un habit de l'académie Française
Nature du hasard me dit Alphonse Blaise
Et Judas en superstition théâtrale
Me dit le rouge et le noir de Stendhal
Ô vert
Je t'ai découvert
A l'endroit comme à l'envers
Du printemps à l'hiver tu restes fier
Lecteur es-tu vert de jalousie
Un extra terrestre
Un Académicien funeste
Un vieillard encore vert et verni
Pour me dire de continuer
D’espérer
De rêver
De respirer
Es-tu alors un billet vert
Pour abolir la misère
Si oui je donne le feu vert
Sinon tu iras en enfer
Es-tu vert de peur
Une volée de bois vert
Un numéro vert en pleurs
Ou un son vert
Après en avoir dit des vertes et des pas mûres
Je finis par vous dire que je suis vert
Pure et nature
Et que je suis toujours en colère
Et puis il y a toi
Absinthe enivrante en moi
Je me mets au vert et tangue
Sous ton émeraude au bout de ta langue
Vert en vers je t'aime est l'iris de mes yeux
mardi
Voyage au bout d'une nuit d'hiver
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Je suis partie ailleurs, l'esprit en exil, Tandis que l'univers vibre, ivre de sa course. J'ai laissé fuir l'évidence, égaré...
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Infuse Blanche comme neige Qu'est-ce qu'une vraie passion Par-delà l'utopie L'inférence valide En chute libre Prot...
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Dans un royaume où l'ombre façonne des rêves, Ma main trace une prose, émouvante et légère, Des standards inaccessibles flottent dans l...