Qui suis-je ?
- James perroux
- La poésie est une suspension qui éclaire le monde. Un puits sans fond pour puiser sans pareil la panoplie humaine des émotions. J'essaie sans piquer la recette aux éloges, d'écrire de la poésie ou tout du moins m'approcher de ce qui me semble être de la poésie. Me lover à cette matière à la fois sibylline et mouvante, Sibylline parce qu'elle me parle le plus souvent dans une langue étrange et mouvante parce qu'elle me semble incontrôlable. Dans la mesure de mes capacités, j’essaie d’être celui que je veux être. Être le témoin de ce qui m'habite et de ce qui m'entoure. Je suis juste quelqu'un qui a besoin de s'exprimer avec ce que la vie souhaite me laisser croire et partager.
Vous trouverez sur ce blog toutes mes humeurs poétiques, de la poésie plus ou moins libre selon l'état d'esprit du moment...
« Une poésie n’est-elle pas le seul endroit au monde où deux âmes étrangères peuvent se croiser intimement. »
Si vous souhaitez lire l’essentiel, cliquez sur l’onglet « tous mes recueils en libre accès sous format PDF »
Les écrits et les illustrations numériques sont de ma plume. Certaines de mes illustrations utilisent des photos lors de mes montages graphiques dont j’ignore les auteurs ; je reste dans ce cas ouvert pour les indiquer. Il peut arriver aussi qu'un vers se glisse et qu'il ne m'appartienne pas, par pur hasard ou pas, je l'indique lorsque je pense qu'il en est nécessaire. En bas du blog, il y a les liens concernant ceux que j'aime suivre... Attention je ne tiens pas à jour tous les liens... Et souvenez vous que la poésie est une suspension qui éclaire le monde !
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Tous mes poèmes
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2011
(148)
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février
(10)
- Ô rhésus a l'auréole
- Toi poète sauve notre mère nourricière
- La grande arche de la fraternité
- Sous le vent je redoute l'aurore
- Jardin amoureux
- Citation du jour
- Alice In Vitro trente trois ans a l'âge du Christ
- Le temps peut-il passer entre les gouttes
- La dernière vieille du village d'en haut
- Songe étoilé sous une nuit d'hiver
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février
(10)
samedi
La grande arche de la fraternité
La porte Dauphine reste Muette
Au 80 rue de la Pompe
Ils sont tous là en grande pompe
Du petit brun de LU à la grande blonde en chaussettes
Les Cafards ne sont jamais en retard
Comme les Martiens alors que le Chrétien
Comme par hasard
S'engueule pour la succession avec Capucin son dernier Pèlerin
Aristide Briand quoi de neuf par ici
Rien de brillant pour son mérite 1905-2011
La Polonaise dite la « Coquette » aura-t-elle le droit à son Othis de bronze
Et sur le parvis de l'église un dernier vert de gris
Sur un écriteau P E I N T U R E F R A I C H E prendre L ' A S C E N S E U R
Vois-je un pinceau onduler le long des murs
Oh nom de Dieu serait-elle tombée dans l'apesanteur
Vois-je notre porte de pantin et de la culture
On dirait que sa pensée ne prend pas la peine de se chausser
Pour courir et c'est la balade administrée
Notre cortège de trous de bal d'origine incontrôlée
Finiront-ils sur Disney Parade ou sur les Champs-Elysées
Sera-t-elle décorée post mortem par la liste de l'ascensoriste Schindler
Mademoiselle « Coquette » danseuse étoile jaune née sous X à la dalle
Touche-à-tout elle aimait tant le lac des cygnes et son journal
Quant à l'escalier restera t-il encore marqué de ses pointes en soulier de verre
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Toute ressemblance avec des personnes ayant réellement existé serait purement fortuite.
C'est une sorte « d'autofiction » sauf que le narrateur n'est pas moi dans le texte mais le peintre en bâtiment repeignant la cage d'escalier.
80 rue de la Pompe : Adresse à PARIS d'un pompe funèbre dans le 16ième arrondissement
Cafard = Polak : nom que l'on donnait aux émigrés Polonais
Aristide Briand en un mot : Il joue un rôle important dans le processus de laïcisation de l'État français en tant que rapporteur de loi de séparation des Églises et de l'État. 1905
Capucin : Religieux, religieuse d'une branche réformée de l'ordre de saint François d'Assise, spécialisée dans la prédication populaire c'est aussi des petits singes d'Amérique...
Pèlerin : Celui, celle qui, par piété, fait un voyage à un lieu de dévotion, un pèlerinage.
Schindler et Othis : Marques d'ascenseur ... La liste de Schindler : Le film décrit l'histoire vraie d'un Juste parmi les nations, Oskar Schindler, un industriel allemand, membre du parti nazi, qui réussit à sauver près de 1 200 Juifs promis à la mort dans le camp de concentration de Płaszów, sans pour autant occulter les travers du personnage un peu ambigu et cherchant à tirer un profit matériel de la situation.
Post mortem : Après la mort
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Les murmures du monde s'évanouissent, laissant place à un instant de grâce, un souffle à appréhender. Dans le jardin d'hiver, où les...
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En perdant la clef Je dis au revoir à mère nature Et impuissant je regarde L'eau s'épuiser dans les arbres Ses fruits sup...
Densité en équilibre sur l'ironie, j'aime beaucoup!.
RépondreSupprimerMademoiselle « Coquette » danseuse étoile jaune née sous X à la dalle
RépondreSupprimerTouche-à-tout elle aimait tant le lac des cygnes et son journal
Quant à l'escalier restera t-il encore marqué de ses pointes en soulier de verre
Mademoiselle " Coquette"
morte d'amour tordoux
Sauve -à tout
elle repose en paiX
autour du lac sans faire Cygne
et l'escalier verra monter
encore d'autre belles
mais sans souliers...
Ma version A.U.B ... S.V.P. en Flamand ...
galalac
C'est un texte ironique satirique où chaque mot chaque ver renvoit métaphore histoire et faux-semblant parle de religion de politique d'honneur de racisme de chance de la famille du succès de la déchéance du mépris etc...
RépondreSupprimerC'est une base que l'on peut coller à beaucoup de personne de famille !
Une belle et profonde recherche dans les mots ! Joli texte !
RépondreSupprimerTexte brûlant.
RépondreSupprimerLEON
Un sacré mélange de jeux de mots et de références qui en font une sorte de pamphlet métaphysique un peu obscur mais pas désagréable, bel exercice!
RépondreSupprimerStéphane
J'aime bcp ce genre de poésie malgré son côté noirceur...où les images en tout genre d'hypocrisie....et d'ironie sont interprétés...
RépondreSupprimerMacha
bien aimer un poème avec de l'info sur l'époque et les gens qui on vécu
RépondreSupprimerylecrivain
Belle ballade parisienne, au gré des rues dont les noms nous parlent, plein de jeux de mots filtrés et beau tableau impressionn..ant..
RépondreSupprimerPinceau pince-sans-rire plein de poésie...
Ballet sur pointes en souliers de vers ....
J'ai bien aimé aussi le cortège... je ne connaissais que la trouée de Bâle....
Mérite d'être lu et relu pour déguster toutes les subtilités !
Bravo
Oui la ballade poétique car il vaut mieux en rire !!
RépondreSupprimerMerci Clarinette
Léon... Tu as des allumettes ...Pour allumer le feu !
RépondreSupprimerL'incinérateur est en panne...
c'est une brûlure au troisième degré
Stéphane ... J''aimerai en écrire plus mais l'auditorium est sourd !!
RépondreSupprimerSalut James,
RépondreSupprimerJ'ai parfois du mal à escalader certains de tes vers, peut-être un manque d'audace
Cela étant, j'apprécie ta fulgurance.
"On dirait que la pensée ne prend pas la peine de se chausser"
Bon vent et profite-en tant que la neige est fraîche.
Dany
Jolie parade de mots pour ne pas dire une jolie parodie en fanfare !!! Exquis, je suis conquise !!!
RépondreSupprimerMacha... Quand il le faut ... Il ne faut pas se gêner ! Eux, se gênent-ils ?
RépondreSupprimerN O N
Mathilde... Une nation s'éteint quand elle ne réagit plus aux fanfares ; la décadence est la mort de la trompette.
RépondreSupprimerDany... Je te proposes donc de ne plus essayer de m'escalader mais de continuer à descendre encore quelques verres d'audaces
RépondreSupprimeret tu n'auras plus le vertige