Qui suis-je ?
- James perroux
- La poésie est une suspension qui éclaire le monde. Un puits sans fond pour puiser sans pareil la panoplie humaine des émotions. J'essaie sans piquer la recette aux éloges, d'écrire de la poésie ou tout du moins m'approcher de ce qui me semble être de la poésie. Me lover à cette matière à la fois sibylline et mouvante, Sibylline parce qu'elle me parle le plus souvent dans une langue étrange et mouvante parce qu'elle me semble incontrôlable. Dans la mesure de mes capacités, j’essaie d’être celui que je veux être. Être le témoin de ce qui m'habite et de ce qui m'entoure. Je suis juste quelqu'un qui a besoin de s'exprimer avec ce que la vie souhaite me laisser croire et partager.
Vous trouverez sur ce blog toutes mes humeurs poétiques, de la poésie plus ou moins libre selon l'état d'esprit du moment...
« Une poésie n’est-elle pas le seul endroit au monde où deux âmes étrangères peuvent se croiser intimement. »
Si vous souhaitez lire l’essentiel, cliquez sur l’onglet « tous mes recueils en libre accès sous format PDF »
Les écrits et les illustrations numériques sont de ma plume. Certaines de mes illustrations utilisent des photos lors de mes montages graphiques dont j’ignore les auteurs ; je reste dans ce cas ouvert pour les indiquer. Il peut arriver aussi qu'un vers se glisse et qu'il ne m'appartienne pas, par pur hasard ou pas, je l'indique lorsque je pense qu'il en est nécessaire. En bas du blog, il y a les liens concernant ceux que j'aime suivre... Attention je ne tiens pas à jour tous les liens... Et souvenez vous que la poésie est une suspension qui éclaire le monde !
Nombres de poèmes et de commentaires publiés dans le blog
Nombre total de pages vues
Rechercher dans ce blog un poème
Tous mes poèmes
-
▼
2013
(142)
-
▼
février
(14)
- Le col des Arts
- Coït altiplano
- A la foire d’une rencontre
- A la cime de l'oisiveté
- La repasseuse
- Pâris est enfin gay (Satire)
- Vertige perché
- La danseuse au pays du soleil de minuit
- La danseuse du van
- Le miroir attend l’alouette
- L'excellence de l'amour est-elle un perpétuel festin
- L’Édelweiss noire
- Mille et une nuits Balladines
- On reconnaît le bonheur lorsqu’il s’en va
-
▼
février
(14)
mardi
Le col des Arts
samedi
Coït altiplano
Sous la flûte de pan
A fleur de frange
Enrubannée d’un duvet
De soie à elle
L’offrande kaolin s’élève
Adamantine et acidulée
Soudé dans l'arôme des corps
Le membre adepte
Effleure les cimes
Au cœur de la fruitière
Éperdu il tapisse
Ourlet et fluide
Ce soleil d'étoffe rouge
L'anfractuosité s’épanouie
Sous son empreinte
Explosive et étoilée
Et dans le biceps de sa folie
En chair de bohème
La muse s’incline sous l’émotion
D'un précipice indomptable
Ou s'asperge la rumeur insoluble
De facettes étourdissantes
mardi
A la foire d’une rencontre
lundi
A la cime de l'oisiveté
Dans l’éclat de l’azur
Mains scellées
Au garde-fou
De ma poésie
Un bras de fer
Étire mes mots
Abrupts et ductiles
Couvrent et forgent
Mes bas-reliefs
En pâte de verre
Sur les chemins
Glacés et translucides
De mon voyage
Bravant la pente
Et l’aplomb
De mes pensées
De ses images verticales
Maintient mes songes
En suspension
De l’adret à l’ubac
La repasseuse
Peinture d'après l'œuvre de Degas
jeudi
Pâris est enfin gay (Satire)
Au cœur des Cougars de Notre-Dame
Au sommet de la butte du Mont Vénus
Entre Montmartre et les seins d’Ida
Et un jour de pluie la guerre de Troie
Me tombe dessus à cheval sans parapluie
Et un dénommé Verlaine me chante
Ici Londres à vous Pâris
« Les sanglots longs
Des violons
De l’automne
Blessent mon cœur
D’une langueur
Monotone »
Résistant aux fausses notes
Je comprends le message
Celui d’aller faire paître mes chèvres ailleurs
Au milieu de la crèche du prophète
J.C. Vandamme aware
« L’air c’est beau et en même temps
Tu ne peux pas le voir
L’air c’est doux
Et tu ne peux pas le toucher »
Les heures passent les jours aussi
Loin de tout Paris et ses soucis
De la Gaule molle de François
Je rêve à Enrico mon perroquet
« Tout suffocant
Et blême, quand
Sonne l'heure,
Je me souviens
Des jours anciens
Et je pleure »
De retour d’un séjour à Mikonos
Avec les poils de Domis Roussos
Sur mon pull blanc en laine vierge
J’avais oublié mes trois jeunes brebis
Non pas galeuses mais anxieuses
En pleur et nicheuse
Une brebis Brésilienne Aphrodite
Au bois de Boulogne
Une brebis Catholique Athéna
Aux secours la maison brûle
Et une brebis S.D.F Héra
Au bord du canal Saint-Martin
Ces trois citoyennes m’avaient été conduites
Par le sergent d’Hermès et son foulard
Sur le conseil carré infidèle de Zeus
Son lapin Grec et crétin « d’homosapine »
Mes trois belles par Toutatis
Chercheraient le jugement dernier
À savoir laquelle des trois laineuses
Était la moins pelée du popotin
Pour pouvoir Honorée sans Bal ni Zac
Le petit noble pénis de Montebourg de Thétis
Le prince charmant sauveur de l’Indus et de la Trie
Deux contrées conquises par Gengis Khan
Pour les départager sans les couper en trois
« Et je m'en vais
Au vent mauvais
Qui m'emporte
Deçà, delà,
Pareil à la
Feuille morte »
Le concours de beauté commence
Et si la pomme d’or tombe de l’arbre
Judas reste suspendu à Amanda Lear
Accompagné par l’accordéon en Gala de Dali
Les futures Miss nues comme au premier jour
Rendent la vieille biquette Fontenay
Anorexique et inconsciente de son incontinence
Tout un programme Lacanien
D’effet de miroir et dis-moi que je suis belle
Oui tu es belle mais tu n’es plus l’officielle
Héra me promet la souveraineté
Sur l'Asie et l'Europe
L’Amérique étant devenue depuis amnésique
J’ai fait un rêve mais j’attends toujours
Dis-moi Yes I can est de retour chez les Guignols
Athéna me promet la gloire des guerriers
France Syrie contre les terroristes
Résultat François attend le sondage
Et les nuages passent
Le scoop de la soirée
Athéna pudique reste avec une feuille morte
Entre les cuisses car DSK est dans le jury
À côté d’Alain Le Melon et l’arc de Mireille
Je vois Guillaume Tell au fond de la salle
Cherchant la flèche de Cupidon
Aphrodite me promet la main de la plus belle femme
Chacune m’offre un fromage
Sans renard ni corbeau
Pour tenter de fléchir
Mon choix cornélien
Moi Pâris
Je choisis la brebis Brésilienne Aphrodite
Et tant pis pour les Grecs
Je me marierai avec mon Ouistiti Troyen
Avec comme témoin
Bertrand de la Teub de Noa
Et Christiane T’obéiras
Sinon gare à tes fesses
*
Si vous avez aimé lire cette satire je vous propose d'aller boire une bière dans ce loufoque...
http://www.jamespx.com/2012/12/le-testicule-est-misogyne-et-athee.html
Illustration d'après entre autre d'une peinture Jugement de Pâris (1904) Enrique Simonet.
mercredi
Vertige perché
A l’abri du monde
Harnaché à l’œuf
Serré contre la coque
Sans duvet dois-je encore
Savourer l’instant
De ses dernières chaleurs
Où s’exhale une haleine
Éthérée et facétieuse
Un nid de baisers
Perdu dans les brûlures
De lèvres asséchées
Maquillent au loin la forêt
De songes grimaçants
Une pluie lestée les tapisse
De cristaux déliquescents
Un vent à la vocalise antique
Entendraient-elles
L'écho d'un chant
Alpin sacré et enivrant
Mes cils me noircissent
Le champ de neige
Le corps en gravitation
Suspendu au néant
Est-ce cela le paradis
Une vibration soudaine
L'innocence verglacée
Habille le plancher
Du belvédère oublié
Vais-je suivre l’itinéraire
Ou finir mes vers blancs
Et secs en attendant
Le soleil de minuit
La danseuse au pays du soleil de minuit
De la sagesse réfléchit
L’écorce reste délicate
Lorsque la sève est libre
Sur cette couche de silicate
L’amour pêle-mêle est par nature
Un calice en équilibre
Sortons de nos armures
C’est l’heure de partir
A la conquête du menhir
A l'épicentre de la voie lactée
Sur une branche éclatée
Un oiseau majestueux
D’une aurore boréale
Murmure le feu
Du chant nuptial
Unissons toutes nos pensées
Avant de danser
Sur le lichen
Au cœur d'un week-end
Où l’ombre de son chapeau
Agitera mon oripeau
Sur sa tendre chair
Limpide et claire
Comme l’eau de roche
A l’auréole astrale
Flottant au-dessus de la toundra
Sublimera le manège
La sueur de nos draps
Nourrira nos arpèges
L’écorce de mes vers
Et les fruits de l'hiver
mardi
La danseuse du van
Le miroir attend l’alouette
Me survit un morceau
De chair olfactive
Ancrée dans les pores
De mes phalanges
Me subsiste un ectoplasme
Tatoué sur ma fébrilité
S’éternise la trace
D’une griffure profonde
Sur mon insurrectionnel
D’images abandonnées
De cette vraie peur
Par-delà les mots
Ce quelque chose
Comme une réminiscence
Me rappellerait-elle
Ces heures fantastiques
Où son insuline
Me nourrissait le sang
Où sa fièvre
Galvanisait mon œuvre
De ce cadavre exquis
S’extirpent ses ombres fanées
Enfumant le marc
De ma porcelaine accumulée
Se broient encore mon fusain
Sous son régime déchaîné
De sa mie de pain
S’effacent mes écolines
Chinées et voyageuses
Dans le switch Ethernet
Comment déjà s’appelait-elle
Nostalgie d’une alouette
Qui m’a plumé l’air
Et déposé en plein désert
mercredi
L'excellence de l'amour est-elle un perpétuel festin
Régal d’odeur noble et révolutionnaire,
Une ripaille pauvre et extraordinaire.
Fol, je hache et love la chair de ce dilemme.
L’éther comme le diable n’a pas de nom ciel,
Dans cette nuit torride où la lune est féconde,
Où le succube hume l'alcôve qui gronde.
Gestes et actes d’un être démentiel.
À chaque manifeste, encore est toujours toi.
Mon doux faisceau unique est mon regard sur toi,
Sur elle, ce qui semble combien essentiel.
À travers ses eaux d’un amour torrentiel,
Me croirais-tu vraiment si je te dis : « je t’aime ? »
Suis-je ni or ou diamant du diadème.
.
lundi
L’Édelweiss noire
vendredi
Mille et une nuits Balladines
Éteinte à ses fusibles
L’alcôve s’éclairait
A l’orée de sons sensibles
Dans l'ombre de sa forêt
Ses lucioles tintaient
Elle jouait la romancière
Ses intrigues irraisonnées
De fresques empoisonnées
Dans son boudoir d’épicière
Où l’argent se galvanisait en or
Prenaient de l’essor
Son présent sort de l’armure
Caresse ses raisins mûrs
Dans une lie d’aurore
Et son visage divin s’évapore
De ses crocs aiguisés
L’archange croque ce sein
Et boit ce lait d’essaim
D'une Balladine épuisée
☸⌘❖✞
L’amour dans ce corps n’est qu’une envie cachée et délicate de posséder ce que l’on aime après beaucoup de mystères.
On reconnaît le bonheur lorsqu’il s’en va
Avec son bouledogue et ses airs de fofolle.
Sa journée sera belle ancrée à ses corolles.
Les clapotis berçaient son regard conquérant.
La main sur l’éventail en plume de faisan,
Elle virevolte telle une libellule.
Sur l’âge de sa fleur, elle triche et s’envole,
Chevilles couvertes et chaperon au vent.
Mon imagination la croque avec passion.
Elle m’a vu, m’observe, et joue son jeu d’actrice.
Je lui souris, surpris, mais sans rougeur ni vice,
Balaie ses cheveux roux, poursuit son ambition.
Mélangeant mes huiles je découvre ses dons.
Et de quels seins provient sa chaleur jouvencelle ?
Mon pinceau atout cœur pique son air rebelle.
La scène m’inspire et dépeint mon abandon.
S’échouera-t-elle sans rame et sans raison ?
Je crois qu’elle m’aime, les yeux pleins de malices.
Si les deux font la paire, elle sera mon caprice.
Et la toile achevée, mains liées, nous fuiront...
Sur un amas doré, inévitablement.
L’âme térébenthine, et elle, encore à l’huile.
Au bord du chevalet, j’enduirai ma spatule,
Et le bouledogue gardera ses amants.
Abonnés du blog
Les dix archives les plus consultés ces 30 derniers jours !
-
Perle sur ses joues rose une eau douce et sauvage Et la pleine lune dans l'or de ses yeux fauves La nuit brouille l'heure et ...
-
Un flocon deux flocons trois flocons Des milliers de flocons Planent et m’offrent le tournis Frôlent mon cœur engourdi Et mes lèvres as...
-
L'ivresse serait-elle plurielle Et il s'enivre de toi d'elle De sa nature et de ses fruits Avant de rejoindre l'oubli Ô ...
-
Dans la brume d'un Zao Wou-ki, Tremblement de lumière, poussière d'or pâle, Un sentier de songes, Où le cosmos déverse sa clarté fug...
-
Voilà l'écriture de mes heures lasses Qui s'étoile comme une fleur de pissenlit À la première brise Sur le chant rugueux...
-
À l’aurore la beauté naissante L’île très haute se dresse et cri Un crime a eu lieu cette nuit Là où je rêve sous mes pieds La...
-
Connaître les mots te permet de les dire « L'humour Desprogiens » est-il mort Qu'est-ce pour vous la liberté d'expression Le po...
-
Infuse Blanche comme neige Qu'est-ce qu'une vraie passion Par-delà l'utopie L'inférence valide En chute libre Prot...
-
La liberté a quitté la balise Méchamment en oubliant les valises De tous ces visages emprisonnés Sans aucun contrôle je suis rentré Pour app...
-
Les bras diaphanes comme une fleur sans pétales, Elle contemple les murs sombres de son palais Un cimetière juif, quelques vaches à l...