A l’abri du monde
Harnaché à l’œuf
Serré contre la coque
Sans duvet dois-je encore
Savourer l’instant
De ses dernières chaleurs
Où s’exhale une haleine
Éthérée et facétieuse
Un nid de baisers
Perdu dans les brûlures
De lèvres asséchées
Maquillent au loin la forêt
De songes grimaçants
Une pluie lestée les tapisse
De cristaux déliquescents
Un vent à la vocalise antique
Entendraient-elles
L'écho d'un chant
Alpin sacré et enivrant
Mes cils me noircissent
Le champ de neige
Le corps en gravitation
Suspendu au néant
Est-ce cela le paradis
Une vibration soudaine
L'innocence verglacée
Habille le plancher
Du belvédère oublié
Vais-je suivre l’itinéraire
Ou finir mes vers blancs
Et secs en attendant
Le soleil de minuit
Touchée...
RépondreSupprimerMerci...
Un nid de baisers
RépondreSupprimerPerdu dans les brûlures
De lèvres asséchées..
///
Une composition intéressante offrant une belle lecture.
J'ai vraiment aimé!
Driss
J'ai mélangé comme souvent rêve et vécu ou à venir dans un brouilland surréaliste aux expressions métaphoriques enfin une chose comme ça... Merci.
SupprimerJoli partage moi qui viens de découvrir ce site il y a vraiment de beau récit à lire
RépondreSupprimerAmicalement
Le peintre au travail!
RépondreSupprimerJ'adore
Merci
La nature est une source intarissable si l'homme sait lui conserver une place sans la polluer... Aimer sans priver les autres du même amour c'est pas mal...
SupprimerDe belles images métaphoriques..
RépondreSupprimerJ'Aime bien cette lecture..
Entre neige et brume..
Il y a une certaine ivresse..
Enneigée..
Une petite remontée..
Mécanique et rythmique..
Bien Poétisée..
Belle Journée Merci Poète..
Sissy
Tout sauf le téléski... On s'ennuie ! Quoique les femmes aiment les téléchskis... (C'est du Hongrois)
SupprimerTrès belle poésie avec tous ces détails
RépondreSupprimerJ'ai bien aimé
Merci pour cette agréable lecture
Amitiés
Je ne dis jamais rien ni tout...
SupprimerL’air du vent
RépondreSupprimerJ’ai sculpté le son des montagnes
Lorsque seule j’ai vu le vent
Gronder autour de moi
Dans la diabase ténébreuse
Et le granit plus clair
J’ai réduit l’univers
A un écho de voix
Un souffle mélodique
Dans la poussière d’eau
Fouettant la passerelle
A qui parlait le vent
Pour que nul n’entendît
Sans que bougent les feuilles
Il tourna sourdement
Autour de ma statue
Et s’arrêta
D’un coup
Je dis alors
Avez-vous vu
Avez-vous entendu
Et tous me regardèrent
Non
Alors
Marine
24 septembre 2012
Merci pour ce coup de vent qui finira là...
SupprimerCe n'est qu'à la fin que je l'ai située en vous lisant. J'ai parcouru ce poème sous une tente en altitude alors que la tempête souffle. Se laisser aller et s'endormir afin de bannir la souffrance, pour ne plus se réveiller... Le choix et parfois cornélien ...
RépondreSupprimerAmitié
Oui cette situation de confinement est un peu la même mais là j'étais en plus dans une situation de mouvement avec les nuages et le vide (blanc) sans ciel ni sol ni horizon et l'esprit s'éveille s'interroge... Dans un état d'ivresse.
Supprimerj'ai beaucoup aimé
RépondreSupprimerMoi aussi ! ... ton commentaire
SupprimerIl ne faut rien suivre avant d'être sûr d'avoir fini son travail
RépondreSupprimerJe ne sème jamais de sable juste du pain pour les oiseaux
SupprimerJ'aime c'est très beau,
RépondreSupprimerAmitiés
Célia
Merci... Pour le galet blanc...
Supprimerça plane à 3000...
RépondreSupprimerEntre rêve et réalité ... Quand notre esprit est à la frontière ... on s'évade au milieu de ce qui se trouve autour, qui semble nous protéger et on s'en va , on voit des choses que les autres ne voient pas, on entend ce que les autres n'entendent pas ... on est bien ... la réalité dont on fait un rêve ... éphémère ... et puis ... c'est fini ... on revient, de loin...mais qu'est-ce-que c'était bon ... vivement le prochain voyage ...
RépondreSupprimerJ'ai aimé ... beaucoup ... j'ai fait ce rêve avec vous, le temps de lire !!!
Belle soirée
Amitiés / orchidee
Le poète est en altitude et neige sa musique avec onctuosité.
RépondreSupprimerMerci poète
TRES JOLI...J'aime beaucoup!
RépondreSupprimerau plaisir de te lire
RépondreSupprimermerci pour le partage
LA NATURE est une source
RépondreSupprimerelle ne se dévoile qu'aux poètes
ou amoureux photographes, peintres
artistes, promeneurs
la nature est Amour...
elle m'inspire en toute chose, respect
et admiration !
bel écrit !!
Un nid de baisers
Perdu dans les brûlures
De lèvres asséchées
...
Un vent à la vocalise antique
Entendraient-elles
L'écho d'un chant
Alpin sacré et enivrant
Mes cils me noircissent
Le champ de neige
Le corps en gravitation
Suspendu au néant
Est-ce cela le paradis
Excellent...
RépondreSupprimerIl est des vertiges qui nous sont familiers, mais que nous devons vaincre parfois...
Savoir où nous allons est le dilemme de chacun être en soi...
Amitiés...
Hubix.
Un poème qui nous mène à la croisée des chemins. Le vertige de l'indécision.
RépondreSupprimerJ'ai aimé ce texte, j'en ai aimé le fond, j'en ai aimé la forme.
Un nid de baisers
RépondreSupprimerPerdu dans les brûlures
De lèvres asséchées
Le baume à lèvres prévient l'asséchement et les saignements.
Amitiés
GD
Un beau voyage outé finement écrit. Merci
RépondreSupprimerJoli écrit. Merci de cette lecture. IRIS
RépondreSupprimerSi ça se passe dans un téléphérique, ça doir être un caprice des dieux. Magnifique ce texte!
RépondreSupprimersans com !(vote!)au suivant!
RépondreSupprimerAdmirable et enivrant a souhait. Merci pour ce partage.
RépondreSupprimerDe cette bouche dont l'envie vous mitraille, de vos doigts apaisés vous savez faire travail.
RépondreSupprimerCette aisance littéraire
Qui nous comble et qu'on devine,
Nous incite a nous plaire,
au mystère de cette télécabine.
Merci pour ce partage.